Bonjour et merci Aralar,
Le modèle économique de la publicité est loin d'être le meilleur mais nous n'avons actuellement que celui-ci pour financer un site que nous voulons conserver gratuit en consultation. C'est d'ailleurs le modèle économique du "gratuit" (les chaînes de la TNT, etc).
Les revenus publicitaires nous servent à 100% à financer le site (frais, paiement des rédacteurs, fournisseurs, charges, taxes, etc).
En 2 ans, avec le développement des bloqueurs de pubs, on a vu ces revenus fondre à hauteur de 50%. C'est relatif avec le taux de lecteurs qui utilisent un bloqueur de pub sur Telesatellite.com : 50% (je le mesure avec un outil dédié).
Pour certains annonceurs, ça ne change rien (j'ai fais ce qu'il faut) mais ce n'est pas le cas de tous.
Conséquence directe : le budget contenu a baissé sensiblement, ce qui explique que nous publions moins d'essais matériels, entre autre. On a un budget, on ne peut pas dépenser plus.
Quand un magazine disparaît à cause du progrès, parce qu'Internet à remplacé la presse. C'est normal. C'est une évolution. Le magazine papier Télé Satellite est mort de la concurrence du web gratuit et de la migration des annonceurs vers Internet.
Mais dans le cas présent, les lecteurs décident de priver le site de son mode de financement, certainement sans avoir conscience que la conséquence directe est un appauvrissement du contenu du site qu'ils viennent lire, tous les jours pour certain.
Autre conséquence : on passe plus de temps à chercher à compenser le manque à gagner qu'à travailler sur le développement. Ainsi, en 2015, j'ai du renoncer à plusieurs projets et développements, faute de moyens.
On ne peut pas se battre contre nos propres lecteurs, ça n'aurait pas de sens. C'est pour cette raison qu'on ne lutte pas contre les bloqueurs de pub ni on ne demande de les désactiver. On s'adapte à la situation... on a même retiré de la pub (affreuse - vignettes de "buzz") sous les articles d'actus car nous aussi on est sensible à l'ensemble du contenu, et la pub est un contenu comme un autre.
Merci Aralar de vous soucier, c'est ça qui fait plaisir.
Frédéric
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