Retour au début, post n°2 de Colorix, avec quelques compléments
Le standard français de télévision a été fixé par l'arrêté ministériel du 5 avril 1949. Cet arrêté prévoyait le maintien en service de l'ancien émetteur parisien à 441 lignes jusqu'au 1er janvier 1958. On sait que ledit émetteur a été mis à la retraite bien avant. Quelques modifications mineures ont été apportées à cet arrêté. L'une porte sur l'emploi de la bande 1 de la télévision, ou bande basse. Uneautre fixe à 13,15 MHz la largeur du canal.
Par ailleurs, les autorités responsables ont. établi en juin 1952 un plan international, ratifié par la France, et dit Plan de Stockholm, sur la base duquel a été jetée la première ébauche de répartition des émetteurs sur le territoire national. L'expérience a vite montré que des aménagements devaient être apportés au plan initialement conçu, et il en est résulté en 1956 un nouveau plan d'implantation des émetteurs.
Voici le texte officiel,
en téléchargement à cette adresse: https://mon-partage.fr/f/2i47s6MU/
ci-dessous un car de reportage 819 lignesLes téléspectateurs 441 lignes s'estiment d'ailleurs lésés, ils n'ont droit qu'à des émissions en studios et des films des années 30, alors que ceux en 819 lignes bénéficient du car de reportages pour des grands directs extérieurs (football, arrivée du Tour de France, Messe de Minuit...)
" ... et à vous Cognacq-Jay ! "
Ce studio de la rue Cognacq-Jay a été constitué par les vastes locaux de l’ancien théâtre-dancing « Magic City » du 188 rue de l’Université, de l’ancienne « Pension de famille de l’Alma » au 13-15 rue Cognacq-Jay et d’un garage qui les séparait. L’avantage de ce lieux était la proximité de la Tour Eiffel, résolvant ainsi les problèmes de liaison avec l’émetteur.En 1943-1944, les allemands mettront en service un émetteur au standard allemand à 441 lignes. La France bénéficie alors d'un superbe centre de télévision rue Cognacq-Jay, qui servira jusqu'aux années 80 pour les trois chaînes nationales de télévision, son concepteur visionnaire, Kurz Hinzmann, ayant refusé de le saboter. La France, en reconnaissance, lui attribuera une pension de fonctionnaire de la RTF.
ci- dessous: La régie finale du studio en 1960:
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