GRUNDIG : l'histoire d'une marque

[tontonve]

1995

Une des dernières années où Grundig proposait encore une gamme étoffée en TV et vidéo.

Châssis 100Hz deuxième génération - DIGI 5 - (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). La grande nouveauté venait d’un premier 100Hz 16/9 correct avec le M82-169/9 IDTV. Son tube Toshiba exploitait toujours le focus dynamique et Grundig utilisait des condensateurs spécifiques (680pF 12.5KV remplacé en cours de route par 2 X1.5nF 6KV en série) qui allaient souvent devoir être remplacés quand l’écran devenait trouble. Pour lever le doute, il fallait obligatoirement retirer le composant pour retrouver une netteté au centre de l’écran. Le fait de dessouder qu’un côté, pouvait induire en erreur par un effet capacitif persistant. Au moins, c’était du chiffre d’affaire assuré!!!!

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Le haut de gamme Porsche qui hélas coûtait 2 bras et un mollet, se métamorphosait en 100Hz de deuxième génération, bien plus sympathique. Avec ce nouveau téléviseur E72-911 IDTV équipé du châssis CUC 1852, l'appareil se fiabilisait avec une légère amélioration de l’image. Une version DPL verra même le jour en 1996.

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Pour la première fois au monde naissait un TV 100Hz 55 cm 90°, le M55-105/9 IDTV, dans l'indifférence générale!!! Compte tenue de la technologie utilisée, le tube 55cm en 90° avait tout de même besoin d’une correction Est / Ouest.

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Grundig fêtait ses 50 ans (1945 – 1995) et étonnement, ça n’apparaîtra que dans la revue 1996… Alors que la marque Grundig est née officiellement en Allemagne à Furth en 1948. Cherchez l’erreur. Le commerce restera toujours le commerce!!!

Le constructeur d'outre-Rhin intégrait la grande nouveauté de septembre 1994, le son NICAM stéréo. Mais c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz. Ce procédé de traitement du son numérique, inauguré par TF1 dès septembre 1994 sur Paris, et exploité par Grundig dès cette année, travaillait sur une fréquence d'échantillonnage plus faible que le CD audio, lui même fixé à 44.1 KHz sur 16 bits (la règle étant au minimum => bande passante X 2). Le NICAM était à 32 KHz en 14 bits avec une compression sur 10 bits affaiblissant sa dynamique. Un signal fort était toujours absorbé par un signal faible, rendant ce procédé incapable de restituer tous les détails. Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM. Et s'il ne devait exister qu'un client comme lui, je l'ai eu!!! La bande passante du NICAM allait jusqu'à 15 KHz contre 20 KHz pour la norme HIFI et son débit était de 732 kbit/s. Les TV Grundig et les techniciens allaient devoir s'habituer au décodage d'un nouveau genre avec ce signal numérique "Near Instantaneous Companding Audio Multilpex" (= Multiplexage Audio à compression/Expansion Quasi-Instantanée). Un filtre passe-bande à 5.85 MHz extrayait le signal audionumérique de la FI en direction du démodulateur QPSK (Quadrature Phase Shift Keing). Mais c'est quoi encore ce gros mot? Pour faire court, le démodulateur QPSK remettait en place les informations digitales à la réception selon un bordel organisé à l'émission. A la condition de toujours conserver le top de synchro de référence au décodage. Ce fameux QPSK restituait donc les trames numériques du signal audio, que le décodeur NICAM pouvait alors reconstituer en corrigeant les petites erreurs éventuelles et en démultiplexant les deux canaux. Mais c'était po fini. Il fallait encore convertir ces signaux numériques en analogiques par l'intermédiaire de DAC. Encore un petit filtre final et on amplifiait le tout. Je signale que l'ensemble de la procédure devait se faire quasi instantanément. Ca me rappelle mon premier stage chez Philips en 86 à Nancy sur les excellents CD audio "monofaisceau" CDM0. C'était aussi casse-couilles à assimiler qu'à expliquer. Concrètement, j'ai dû avoir quelques pannes sur le NICAM dont, de mémoire, un fort crachement continuel venant de l'IC le plus utilisé pour cette fonction, le MSP 3410 construit par Micronas, voire ITT de mémoire. On pouvait difficilement se tromper, il n'y avait que lui pendant des années chez Grundig sur une majorité de châssis. Toujours de mémoire, l'entrée son analogique AM devait être pin 55 et le signal audio numérique à 5.85 MHz pin 58 sur la première version non Dolby Virtual.

L'ATS se généralisait et le concept MEGATRON continuait son petit bonhomme de chemin avec cette fois l'exploitation des nouveaux tubes cathodiques 72cm 4/3 PHILIPS des TV haut de gamme 50Hz et les modèles ST72-761/9TOP et SYDNEY 72ST1772/9 TOP en furent deux beaux exemples. Ces excellents écrans Black S de chez Philips avaient, dans leur première génération, une correction spécifique Nord/Sud encore appelée correction d'ailes de mouette par adjonction d'un module électronique câblé directement sur le déflecteur à base d'un transistor MOS-FET J108 à la con, quelques diodes et autres composants passifs à la fiabilité exemplaire et heureusement sans réglages. Il faudra patienter quelques années pour voir la seconde génération de Black S intégrer totalement cette correction dans le déflecteur d'un 72cm. Ce qui fut un défi technologique de taille prouvant une fois de plus la parfaite maîtrise de Philips à l'époque. Cette réelle amélioration de l'image fut possible grâce au châssis CUC 6365 50Hz, qui sans être d'une fiabilité exemplaire, et c'est un doux euphémisme, excellait dans le traitement vidéo (merci au TDA 4685 ou au TDA 8376 encore et toujours de chez Philips). Je rappelle que ce châssis fut la réplique économique du très remarquable CUC 7851 F avec une protection plus rudimentaire en cas d'anomalie autour du TDA 8350Q. Pourtant, ce châssis reste, de loin, l'un de mes préférés encore aujourd'hui.

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Vous pouvez jeter un coup d’œil sur ma modeste restauration d'un Sydney 72ST1772/9Top de 1994 construit en Allemagne et vendu finalement en seconde main dans les hypermarchés français. Vous connaîtrez ma réelle opinion sans langue de bois envers ce châssis atypique avec tous les détails inhérents à ses différents modules.

https://windows7passion.fr/sydney-72.html

Le TV SPACE FIDELITY de 55cm en 50Hz E55-700 TOP/LOG fut une réussite principalement en audio. Le tube basique en 90° ne pouvait pas faire de miracles. Alors que Philips commercialisait toujours son 55cm 110° d'excellente qualité. Il fallait juste faire très attention à la dépose du capot arrière. L'espace entre les enceintes et la TRC était plus que limité !

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Ce qui ne sera hélas pas le cas du ST 55-753 FR/NIC, châssis CUC 5350 en fin de vie, au traitement NICAM très aléatoire. En effet, ce châssis pouvait très bien restituer le son NICAM de TF1, soit immédiatement, soit au bout de 10 minutes, soit jamais suivant l’appareil. La tolérance des composants et la conception étaient bien évidemment en cause. En cas de plainte, c’était reprise systématique du produit mettant très vite cette erreur de la nature dans les limbes de l'oubli. Il était pourtant toujours vendu en seconde main...

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Le magnétoscope GV 466 EURO HIFI réalisera une belle carrière. Tout le concentré de technologie "Made by GRUNDIG" se trouvait à l'intérieur. Il sera victime, comme beaucoup d'appareils, de la faiblesse de certains transistors CMS, surtout les BC 858 (B ou C)… Sans oublier que ses concepteurs n'allaient pas tarder à être virés pour raisons économiques d'où l'absence de schéma spécifique en PDF. Ce sera mon avant dernière acquisition de magnétoscope VHS chez Grundig. Je rappelle qu’il exploitait la mécanique ultra rapide Turbo drive de chez Philips.

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Bernard LEFORT (formateur GRUNDIG de l'époque) sortait son nouvel outil hors du commun DAR-WIND pour les techniciens que beaucoup ici ont connu.

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Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1995 ici:
https://windows7passion.fr/revue-1995.html

[kiki37]

L'excellent logiciel DAR-WIND rassemblait toute la documentation Grundig sur CD rom puis sur DVD ainsi que des astuces de dépannage et la "remontée" de pannes bizarres par tous les techniciens par un mode collaboratif


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c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz.

Ce procédé de traitement du son numérique apportait une diffusion en stéréo, ce que ne permettait pas la norme L française dont la porteuse son était en AM (Modulation d'Amplitude).
Les premières chaînes à en bénéficier furent TF1 et Antenne 2.
Mais, anecdote : à l’époque, donc, seules TF1 et Antenne 2 avaient le NICAM et l’intelligence des programmateurs du moment faisait que « Les Victoires de la Musique Classique » était diffusée…sur FR3… bien sûr !

Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM.

cette stéréo dans le son en AM faisait perdre son âme à la musique, d’où son nom
NICque AMe .

[BAISIN]

Ce procédé de traitement du son numérique apportait une diffusion en stéréo, ce que ne permettait pas la norme L française dont la porteuse son était en AM (Modulation d'Amplitude).
Les premières chaînes à en bénéficier furent TF1 et Antenne 2.
Mais, anecdote : à l’époque, donc, seules TF1 et Antenne 2 avaient le NICAM et l’intelligence des programmateurs du moment faisait que « Les Victoires de la Musique Classique » était diffusée…sur FR3… bien sûr !


cette stéréo dans le son en AM faisait perdre son âme à la musique, d’où son nom
NICque AMe .

En 1998, lorsque les émetteurs sur Grenoble ont été équipés en NICAM, l' émetteur de la Tour Sans Venin( Grenoble 2 ), ne diffusait pas de signal NICAM 728 sur FR 3 canal 22 UHF norme L ! Alors que les autres chaines analogiques sur cet émetteur( hormis TELE GRENOBLE par la suite ), avaient bien le NICAM 728 de présent !





Par contre sur GRENOBLE 1( Chamrousse ), sur FR3 canal 53 UHF, le NICAM 728 y était bien présent !
Et, de ce fait, on pouvait apprécier les victoires de la musique classique, via ce canal, depuis une source audio numérique PCM, transmise en NICAM 728, et convertie en analogique haute qualité sur un VHS HIFI, de préférence en mode MESECAM ou avec un transcodage de SECAM en PAL, sur les S-VHS( même en VHS PAL LP HIFI STEREO )




Le son AM mono de la norme L, avait la qualité d' un électrophone TEPPAZ ou Pathé Marconi des années 1950 !




A cette même époque, GRUNDIG fabriquait des récepteurs radio avec UKW( FM ) !

[BAISIN]

Et je crois que les chassis CUC des années 1990 avaient un emplacement pour un module récepteur satellite analogique pour capter ASTRA 19 ° Est, puis, je crois une option module satellite DVB-S QPSK MPEG 2 SD MP @ ML, mais proposé uniquement outre Rhin.

[tontonve]

Le CUC 6360 50Hz commencera à proposer en option un module sat intégré en 95. D'autres suivront.

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[tontonve]

1996

La légende des châssis Grundig se vérifiait encore cette année. La marque allemande sortait un châssis de qualité, souvent une fois sur deux. Et pour la gamme 100Hz de base 1996 de troisième génération, ce fut un tout nouveau châssis pourri qui pour moi sera le moins facile à dépanner. Trop de CMS, aucune logique de dépannage. Même le formateur de l’époque qui succédait à Bernard Lefort le détestait. Le haut de gamme 100Hz restant pour cette année encore, le DIGI 5. Avec une nouveauté, l’intégration du manuel d’emploi EASY Dialogue par économie de papier.

Je parle là du nouveau DIGI 5 B pour basic (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Ca pour être basique, il l’était. Il avait besoin d’une alimentation auxiliaire pour le 15V de veille visualisable par son blindage sur la carte mère. La conception était telle que le châssis fut vite carbonisé à cet endroit. Des modifs eurent lieu ensuite, mais le mal était fait. Ca chauffait tellement qu’on pouvait déceler une fuite de bakélite avec impossibilité de réparer. Heureusement, on pourra adapter les modules d’alimentation des futurs DIGI 5B +puis DIGI 5B ++ dès l’année suivante. Vous aurez compris que j’exècre ce châssis.

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La génération 50 Hz des TV stéréo 110° CUC 6360 à 6469 retrouvait depuis un an, le bon vieux régulateur TDA 8137 délivrant du 5V commuté (+H) et direct (+5V/D). Il était déjà bien connu des magnétoscopes de la marque avec les VS 665, GV 255, 465 et encore 466 Euro HIFI entre autres depuis 1990. Il pouvait, en se dessoudant, perturber la logique du téléviseur et même faire apparaître le télétexte par intermittence. Dans de très rares cas heureusement, il pouvait même se mettre en court-circuit et flinguer absolument tout ce qu’il alimentait à la grande joie des stations. Un CEEFAX qui s'affichait d'ailleurs de temps à autre avec des déchirures verticales provoquées par des condensateurs de filtrage de 100nF défectueux. Ils avaient pour fonction de neutraliser la HF parasite générée naturellement par le 5V. Sans oublier de changer quelques capacités de 220uF qu'il était même conseillé de passer à 1000uF afin de mieux filtrer la "ronflette" basse fréquence de cette même basse tension. Sans oublier le défaut chronique de l’OSD qui avait la bougeotte avec un module RVB SYNCHRO particulier à base de TDA 8376 sans véritable solution raisonnable. C’est d’ailleurs sur ce module que j’ai du changer le plus de transistors CMS BC 858 de toute ma carrière. Et pourtant je l'adorais ce châssis! Le concept Megatron sur les TV haut de gamme 50Hz devenait Megatron Black Line Plus. Grundig exploitait à nouveau les tubes Toshiba (focus dynamique + modulation de la vitesse de balayage) avec toujours cette excellente qualité d'image comme pouvait en témoigner le modèle ST72-762/9TOP que j’ai possédé. Je rappelle que ce type de tube cathodique du soleil levant offrait le luxe d'une dalle sans la moindre poussière avec le procédé CCS et garantissait une durée de vie des canons 5 fois supérieure à un tube traditionnel. Et ça s'est avéré exact avec le temps!!! Ce tube lâchera le plus souvent coté déflecteur.

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Un modèle plus accessible financièrement de TV 50 Hz équipé du Dolby Prologic, le M61-169/0 DPL, arrivait en France avec son châssis CUC 6469. Dans cette deuxième génération de DPL, il était maintenant possible de connecter une enceinte centrale externe, désactivant le ou les HP internes.

m61-169.9dpl.cuc6469.png


Les nouveaux CUC 7300, 7301 et bientôt CUC 7303 économiques allaient rapidement rencontrer des problèmes d'alimentation refusant de démarrer à cause de tolérances trop justes, notamment du transfo d'alimentation. Il était nécessaire d'agir précisément sur la mesure de limitation du courant collecteur. Ca commençait fort… Sans oublier de renforcer certaines soudures dans l’alimentation pour espérer la voir perdurer. Ce fut l'hécatombe pour cette alimentation à base de MJF 18004C et de son peu fier IC UC 3842N/AN. Philips avait pourtant exploité la même sans aucun problème. Le peu de fiabilité était tellement récurrent que Grundig en avait créé un kit de réparation. C'était à tel point économique qu'ils n'en avaient même pas câblé la péritélévision pour exploiter en RVB, un jeu ou le télétexte provenant d'un démo satellite sur les CUC 7301 et 7303. Les châssis étaient fort heureusement préparés et il fallait juste se coltiner le câblage au bas mot de 9 composants pour les normaliser. Quant aux problèmes de mise en veille intempestive causés par une sécurité frein de faisceau SB trop sensible et une chroma associée à un TDA 8362A (3Y/N3) fantaisiste pour identifier correctement du SECAM ou du PAL, c'était franchement abuser. Encore un grand bonheur pour les stations. Il faut savoir qu’au départ le CUC 7301 devait être uniquement échangeable. Il n’était donc pas vraiment prévu pour être réparé. Et pourtant nous avons dû nous le coltiner en SAV. Avec le recul, il n’était pas si mal ce châssis économique, il suffisait de bien le connaître. Sans oublier le CUC 7300 un peu plus évolué qui pouvait recevoir un module satellite optionnel SER 7300, hélas un peu cher à mon gout.

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Une nouvelle version stéréo 55cm châssis en 50Hz CUC 7350 n’allait pas vraiment nous emballer avec entre autres le ST55.750 9TOP. Il faisait son job, sans plus.

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Le nouveau magnétoscope GV 565 HIFI voyait le jour. La fonction MEGALOGIC apparaissait (dialogue intelligent entre le TV et le magnétoscope de la marque). Il n’avait déjà plus la noblesse de ses prédécesseurs. Il devenait juste banal.

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Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1996 ici:
https://windows7passion.fr/revue-1996.html

[tontonve]

1997.

Une quatrième génération de 100 Hz haut de gamme, le DIGI 6, apparaissait sur le catalogue (principe du balayage entrelacé avec une ou deux mémoires de trame = Digital référence). Il sera imposant avec deux grands sous châssis. Il souffrira de la même maladie que le DIGI 5B en ce sens où la bakélite pouvait vite noircir avec une tendance fâcheuse à brûler. Il ne va pas tarder à proposer sa version PAL plus. De nouveaux looks voyaient le jour pour le plus grand plaisir des yeux. On avait le M82-269.9 Référence qui sur le papier était un vrai haut de gamme avec les options: Prologic + Sat (SER 150) + PIP. Il ressemblait comme 2 gouttes d'eau au M82-169.9 IDTV de 1995 post #59. Sans oublier le superbe M72-315/9 IDTV PIP Digital Référence apportant un soin particulier à l'audio avec le Premium Sound System (PSS) rappelant l’heure de gloire des Monolith à la puissance confortable ici de 2 X 40W Bass Reflex sur 4 hp.

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Ce seront hélas des haut de gamme à la fiabilité plus que relative, en occultant la première génération de 1990 qui fut vraiment une erreur de la nature.

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Suite à la mauvaise conception de l’alimentation auxiliaire +15V du DIGI 5B de 1996 de troisième génération 100 Hz, Grundig dut réagir très vite. Ce fut donc cette année, une évolution du DIGI 5B par le DIGI 5B + à l’alimentation auxiliaire à base de BUZ 90A enfin fiable et sur module. Il évoluera encore en BASIC 5B ++ avec cette fois une alimentation 15V à base de TEA 1501 Philips toujours sur module et encore plus fiable. Ces châssis conservent le principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame. Fort heureusement, ces alimentations auxiliaires pouvaient être câblées sur un DIGI 5B de 1996 à l’alimentation carbonisée sur la carte mère. Même le support plastique était dispo en cherchant un peu, un grand bonheur pour le SAV…. Deux modules hélas à l’aspect identique, pas très pratique à stocker. L’évolution du châssis DIGI 5B en + puis ++ faisait perdre la fonction "Program scann" via les touches AUX puis PAUSE de la TLC.

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L'adaptation aux nouvelles fonctionnalités de l’époque des châssis DIGI5 B (+ et ++) et DIGI 6 allait avoir du bon avec l'arrivée de la prise VGA en option ou en série rendant le TV moniteur informatique, une première appréciable avec l’arrivée de Windows 95 (OSR2). D’ailleurs Grundig Allemagne a tenté de concevoir un téléviseur avec ordinateur incorporé. Hélas, à peine mis au point, il était déjà obsolète. Ce fut vite abandonné au grand dam de mon commercial Grundig, Dominique.

Les TV 50Hz 110° équipés d'un nouveau circuit intégré STV 2102B pour le traitement de l'image devenaient très décevants avec le châssis CUC 6330. Même les tubes "MEGATRON" n'arriveront plus à rattraper le manque de contraste et de finesse de l'image qui en plus avait encore et toujours une tendance verdâtre sans véritable solution technique. De plus, leur processeur commutait la FI sur 33.4Mhz au lieu de 38.9Mhz rendant les canaux interbandes des réseaux câblés de S01 à S07 non mémorisables. Il fallait remplacer le module FI, ce qui n'empêchait pas de devoir reclasser certaines chaînes manuellement. Lamentable châssis.

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Le châssis basique 50 Hz mono CUC 7301 se métamorphosait en CUC 7303 sans trop de changements. Avec le recul, hormis les soudures de son alim, c'est devenu un châssis increvable en 36cm surtout avec un tube Philips. Celui qui était dans ma cuisine vient juste de rejoindre les Emmaüs en état de marche. Increvable, je vous dis!!! Il valait tout de même mieux avoir une synthèse de fréquence que de tension à long terme.

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Le modèle nomade (secteur et batterie) P37-731/12 Text s'en tirait plutôt bien avec son CUC 7305.

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Seul le magnétoscope GV 665 EURO HIFI tirera son épingle du jeu cette année-là en étant le digne héritier du GV 466 EURO HIFI ainsi que le VHS 4 têtes mono GV 635 EURO de 320mm de large récompensé aux IF Design AWARD de Berlin. Tout était désormais construit par Philips (si ma mémoire est bonne) tout en conservant l’AIDC (auto identification durée K7) spécifique à Grundig. Ce sera hélas la dernière gamme de VHS respectable à ce niveau de technologie… Une page se tournait réellement.

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Ce sera le début de la fin pour GRUNDIG. PHILIPS s'imposera de plus en plus dans les TV combi, l'âme de GRUNDIG se perdra petit à petit tout en maintenant la tête hors de l’eau en conservant la conception des TV 100 et 50Hz. C’en était fini des années fastes avec une Grundig Revue alléchante. Comme dit l’autre, en référence à ces châssis 100Hz actuels, ça sentait déjà le roussi.

Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1997 ici:
https://windows7passion.fr/revue-1997.html

[kiki37]

Grundig Allemagne a tenté de concevoir un téléviseur avec ordinateur incorporé. Hélas, à peine mis au point, il était déjà obsolète.

THOMSON avait sorti un téléviseur équipé d'un modem pour naviguer sur internet.
Un journée de présentation avait été organisée dans le hall de la Chambre des Métiers de Tours (à Saint-Avertin)
Fiasco commercial
(il faut que je recherche la pub de ce "machin")

[tontonve]

1998.

Le premier écran plat, Planatron GLF-L 110/1F, plasma de fabrication PHILIPS arrivait dans la gamme GRUNDIG. Il était horriblement cher avec une qualité d'image vraiment banale par rapport à un tube cathodique "MEGATRON". Je crois me rappeler qu’il coûtait 10000f. Mais comme dit l’autre, il était plat!!!

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Les 100Hz DIGI 5 + et ++ ainsi que le DIGI 6 continuaient à énerver les plus fidèles et surtout les techniciens avec une fiabilité plus que relative.

Ce sera une année plutôt calme avec tout de même un renouvellement des châssis 50 Hz. Il est à noter que Grundig nous sortait de nouveaux châssis baptisés CUC 2000. Je rappelle que cette dénomination a déjà existé en 1986… Pour s’emmêler les pinceaux dans sa schématèque, c’était parfait… Ils étaient pénibles de ne jamais se soucier de ce genre de détail.

Le 55cm stéréo passait du CUC 7350 au CUC 2020 de meilleure facture avec le respectable ST55-800/9. Son look allait énormément plaire et le concept se vendre chaque année comme des petits pains (2990F en 1999), tous châssis confondus.

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La gamme des TV 50Hz 110° proposait un nouveau châssis CUC 2030/31 NICAM très clairsemé coté composants qui remplaçait avantageusement le CUC 6330. Ca donnait l'illusion d'un produit propre sur lui. L'utilisation à outrance des CMS sous le châssis en était bien sûr la cause. On était loin de la qualité vidéo du CUC 6360 avec modules.

Sur cette nouvelle série de CUC 2000, le remplacement éventuel de l’EEPROM (en général une X24C04) au format classique, devenait problématique pour un non-initié. Le symptôme était simple: Impossibilité de régler les niveaux son et images (lumière + contraste + couleur). A chaque redémarrage du TV, tous les paramètres restaient au maximum. La configuration de l’ensemble pouvait mettre en défaut un technicien non initié. Il fallait déjà savoir que son remplacement était fortement recommandé par une pièce d’origine Grundig (entièrement vierge) afin d’éviter une absence totale de son dans les HP et OK au casque.J’en avais fait une fiche technique que voici après avoir bien cherché:
*) Remplacez l’EEPROM par une version d’origine. A défaut par une vierge à tester.
*) Branchez une antenne avec signal d’antenne correct.
*) Appuyez simultanément sur la touche de façade P- et sur l’inter M/A. Cela provoque le
préchargement des valeurs moyennes. Manipulation réalisable qu’une seule fois à chaque
remplacement. Les réglages de géométrie seront incorrects, mais sans danger.
*) Lancez l’ATS et laisser la recherche complète s’effectuer sinon risque de perte de
synchro ligne (encore une joyeuseté Grundig).
*) Ensuite, se positionner sur une chaîne à bon signal d’antenne.
*) Se rendre dans le menu technique avec le code 8500. Si vous êtes en présence du
mode Hôtel, le désactiver maintenant.
*) Réglez l’AGC sur 037 (ou à la limite du souffle).
*) Lancez le réglage automatique AFC 38.9. La valeur doit passer de 127 par défaut, à
environ 60 afin de permettre une réception correcte des canaux. Attention, sur certains
châssis Grundig, l’AFC ne pouvait se régler qu’en normes B/G (Grundig n’en ayant pas grand-chose à faire du marché français).
*) Vérifiez la position du mode Hôtel et NTSC sur arrêt.
*) Réglez tous les paramètres de géométrie.
*) Contrôlez la non-dominante de couleur et ajustez au besoin.
*) Sélectionnez la bonne diagonale du tube cathodique.
*) Mémorisez ces paramètres dans la dernière ligne du menu SERVICE.
Il est désormais possible de régler les chaînes.
*) Pour finir, appuyez sur AUX et OK en position AV1 puis AV2 puis AV3 et enfin sur un
programme pour remettre les réglages son et images au niveau d’usine.
Pourquoi faire simple quand on peut …..

A cause de nouvelles économies de bouts de chandelles, l'alimentation allait rapidement cramer et l'interrupteur secteur fuir coté contact fugitif, provoquant une fois de plus, un arrêt intempestif du TV. Sans oublier, l'ampli trame TDA 8350Q toujours aussi peu fiable. L’image, même en 72cm avec tube Philips haut de gamme, restituait une image verdâtre. La fin d’un règne.

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L’excellent magnétoscope GV 665 HIFI était toujours proposé et pour l’avant dernière année.

Grundig commercialisait le lecteur DVD GDV 100D (de construction PHILIPS) qui ne laissa pas un souvenir impérissable côté fiabilité et mises à jour. Je n’ai d’ailleurs jamais vu Philips sortir de la qualité coté lecteur DVD aux multiples MAJ et modifications. Alors qu’en Asie, sortaient des lecteurs extrêmement dociles coté restrictions et surtout bien moins chers. Quant à la fiabilité en général des moteurs disque, tracking grossier et du bloc laser, no comment!!!!!

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Faute de pouvoir proposer un ordinateur intégré dans un téléviseur, le constructeur d'outre-Rhin proposait à tous et sans PC avec Internet Box, d'aller surfer sur Internet, d'envoyer et recevoir des courriels, exploiter le Télé-achat et dans un avenir proche, pouvoir utiliser les services de banque à domicile. Un clavier infrarouge optionnel était même proposé. Il suffisait juste d'une ligne téléphonique, d'un abonnement à la toile et d'un téléviseur. Je ne crois pas me rappeler en avoir vendu un seul...

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Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1998 ici:
https://windows7passion.fr/revue-1998.html

[BAISIN]

En Suisse, je prenais, quand je la trouvais, la revue Grundig Deutsch, au moins je voyais des modèles non commercialisés en France ! Et je préférais ces modèles !