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  1. #51
    1991.

    La gamme de téléviseurs 100Hz s’étoffait offrant une image stable sans scintillement et un arrêt sur image parfait en théorie sur le M95-100 IDTV CUC 1890 DIGI 3 (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). Ce 95cm 4/3 100Hz de première génération était hélas sorti trop vite. Il engendra tellement de problèmes que les clients et les techniciens eurent vite fait de péter un câble. Et en plus son image était vraiment moche. L'ampli trame sous-dimensionné ne résistait pas au gargantuesque déflecteur Toshiba et autres décharges statiques et un ronflement insupportable dans les HP suivant le contenu vidéo, causé par un rayonnement surpuissant des balayages perturbant un module FI vulnérable, pouvait énerver les clients les plus calmes. Il aura fallu attendre un certain temps pour voir arriver une solution au premier problème par adjonction en usine d'un push-pull à la sortie de l'IC ampli trame (BD 203 et BD 204) après des modifications hasardeuses par notes de service. Tant pis pour ceux qui garderont la série non modifiée d'usine… Le remède à la MacGyver contre le ronflement par une multitude de modifications arrivera bien trop tard. Il faudra faire un échange standard du module FI au moins 2 ans après la sortie du produit pour obtenir enfin un son correct parce que nous ne serons jamais avertis de la moindre modif… Une technologie bien trop alambiquée pour un résultat plus que décevant au prix abyssal. Heureusement, les prochains 100Hz de la marque seront plus sérieux. Certains de ces appareils subissaient le sort suivant. Une grue élevait le TV au dessus de la benne à au moins 7 mètres et le lâchait dans la cour arrière du siège social.... C'était là qu'ils étaient encore le plus utile!!! Il n'était pas rare de les voir également en seconde main dans certains hypermarchés à moitié prix!!!!

    m95-100-idtv-28199129.jpg


    Le télétexte CEEFAX TOP (Table Of Page), pourtant non prévu pour la France au départ, s'intégrait dans les 100 Hz haut de gamme. Il annonçait dans le bas de son écran, des infos sur le contenu des pages ou blocs de pages suivantes.

    La technologie PIP (l'image dans l'image) à double tuner apparaissait pour la première fois sur un TV 50 Hz dans la revue 91 avec cet excellent ST 95-575/9 PIP TEXT.

    st-95-575-9pip-text.jpg


    La recherche et la mémorisation automatique des programmes via la fonction "ACP" voyaient le jour. l'OSD faisait son apparition sur les TV 50Hz (menus de réglages à l'écran).

    Le M55 575A Multi évoluait pour perdre son arrêt total de l'alimentation à base de TDA 4601 en position veille. Il gagnait un TDA 4605 tout aussi fiable à la veille redevenue classique. Les réglages séparés du son aux HP et casque étaient supprimés. Mais le téléviseur héritait de la nouvelle génération de module FI Synchro avec réglages du cadrage horizontal + synchro ligne numériques. Exit les potentiomètres. Tout était numérisé dans l'EEPROM de ce type de module. En cas de panne de cette mémoire à écriture électrique, l'échange standard de la carte s'imposait…

    m55-575a.jpg


    Pour régler le cadrage horizontal encore appelé phase sur ce type de module:
    Maintenir la touche + du clavier et mettre en marche par l'interrupteur secteur. L'afficheur indique PH. Régler avec les flèches P+ ou P- de la télécommande. Mémoriser par la touche représentant un carré ouvert avec flèche sortante puis OK de la télécommande quand PH clignote.

    Pour régler la synchro ligne sur ce type de module:
    Maintenir la touche + du clavier et mettre en marche par l'interrupteur secteur. L'afficheur indique PH. Appuyer sur la touche 2 de la télécommande. L'afficheur indique désormais Li. Régler avec les flèches P+ ou P- de la télécommande. Mémoriser par la touche représentant un carré ouvert avec flèche sortante puis OK de la télécommande quand Li clignote.

    Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1991 ici:
    https://windows7passion.fr/revue-1991.html
    Dernière modification par tontonve ; 16/12/2022 à 20h05.
    Tontonve Charleville (08) et Chaumont (52)
    https://windows7passion.fr/grundig.html

    •   Alt 

      Réclame

       
       

  2. #52
    1992.

    Premier TV 100Hz chez Grundig France en 16/9 équipé du décodeur D2-MAC M169-92 IDTV et son châssis première génération CUC 1891 DIGI 3 au module Feature Box aussi monstrueux que son prix d’achat. Technologie qui me laissera totalement indifférent, compte tenu du peu de fiabilité de l’ensemble et de la qualité d’image très banale qui en résultait pour la réception d’un signal classique. Une source D2-MAC à la durée de vie très éphémère, étant aussi facile à trouver à l’époque pour le commun des mortels, qu’une maternité de pucelles (je vois d'ici KIKI se marrer). Voir photos du TV + châssis + Feature Box + schémas au post #46 en réponse à Baisin. La seule démo en D2-MAC que j'ai pu voir était respectable, je le reconnais, mais je reste sur ma position, non merci...

    Le ST95-675PIP/TOP 50Hz faisait agréablement oublier la piètre qualité de la gamme 100Hz avec cet excellent châssis CUC 6890F. Le M70-690 TOP était très apprécié des salons cette année-là et recevait le rare châssis stéréo CUC 6851 (habituellement réservé aux tubes de 82 et 95cm 50Hz) de très bonne facture dans la lignée des CUC 6880 et CUC 6890 malgré quelques erreurs de jeunesse et un module FI "usine à gaz" aux multiples modifications où seul l'index 10 ou code 43 était de bon augure. Il proposait à son tour le télétexte CEEFAX TOP (Table Of Page).

    st-95-675-pip-top.jpg


    cuc-6890-st95.675pip.jpg


    m70-690-top.jpg


    Les châssis CUC 5510/11 et CUC 5500 assuraient la transition entre l'ancien et le "Nouveau Monde" des 50Hz chez Grundig avec les ST 70-665S Euro, ST55-550S et P50-555S. Un petit souci de frein de faisceau SB allait les perturber provisoirement via un contraste soit insuffisant à son niveau maximum, soit trop important en fonctionnement normal.

    p50-555-s.jpg


    st-70-665-s-euro.jpg


    Le TV 55cm M55-911 stéréo (50Hz) Porsche arrivait sous une apparence atypique que j'aimais beaucoup par son originalité, son afficheur démesuré et sa télécommande spécifique sur la base du châssis CUC 4000 stéréo dont je suis d'ailleurs toujours à la recherche du schéma spécifique s'il existe!!!

    porsche-55.jpg


    M55 Porsche.jpg


    Par contre, je reconnais volontiers que le nouveau châssis basique 50Hz CUC 5000, sans être catastrophique, n'était pas mon préféré. La seule vraie avancée technologique venait de l'utilisation d'un IC MC34164 pour enfin réaliser parfaitement le reset secteur du processeur, même si les premiers modèles n'en possédaient pas et pouvaient aussi se planter. Ce ne fut pas câblé non plus sur les châssis précédents utilisant certains composants douteux pour le reset perturbant, voire empêchant le démarrage. La technicité du CUC 5000 n'avait pas la philosophie habituelle de Grundig et n'était pas, à mon sens, la plus aboutie. Dès sa sortie, il me parut technologiquement bien léger et pour cause... Les toutes premières versions allaient souffrir de décharges statiques flinguant l'ampli trame. Il était obligatoire de câbler en série sur la sortie pin 10 du TDA 8214A, une cellule RC série de 1 ohm et 47nF/100V par rapport à la masse sans oublier de relier toujours à la masse, les parties métalliques du déflecteur. Et si comme moi, vous aviez une clientèle belge, vous pouviez rencontrer des châssis CUC 5000 avec TDA 8214G non commercialisés dans l'hexagone au câblage totalement différent de ce que nos schémas nous indiquaient. Grundig France ne fournissait que des TDA 8214A. Lors du remplacement d'un TDA 8214G par un TDA 8214A à l'impédance d'entrée différente, il était obligatoire de modifier et supprimer quelques composants. Sinon au mieux, il y avait absence de son. Cet IC pouvait gérer la synchro trame en 50 ou 60Hz par commutation externe via une commande provenant du tuner. Ca partait d'un bon sentiment. Hélas, certains déflecteurs rayonnaient exagérément et engendraient une tension induite résiduelle sur l'ensemble du châssis. Cela pouvait perturber la stabilité trame européenne qu'un non-initié ne pouvait pas résoudre seul. L'IC TDA 8214A devait recevoir une information niveau bas = 0V en 50Hz et niveau haut = 5V en 60Hz. Cette tension résiduelle instable était de quelques centaines de mV en 50Hz faussant l'info niveau bas et donnant la "tremblote sournoise" au TV. La seule solution consistait à imposer 0V fixe par mise à la masse directe, résolvant le problème, mais condamnant par la même occasion l'utilisation d'un magnétoscope importé des USA… Grundig reprenait le produit dans ce rare cas sans solution.

    CUC serie 5000.jpg


    Je me souviens en 1992 avoir également constaté chez un collègue un peu distant avec Grundig, une instabilité trame sur tous les CUC 5000 exposés en rayon alors que les autres marques sans exception ne souffraient d'aucun problème. La modification citée ci-dessus n'y changeait rien. Les économies de composants en étaient principalement la cause. Ce châssis ne supportait pas le top trame légèrement tronqué du réémetteur de Sury Charleville (08). Il aura fallu l'intervention d'un technicien TDF directement sur le réémetteur pour retrouver une gamme à l'image stable. Dommage parce que le CUC 5000 offrait une image de qualité avec un rouge "vif" suivant le tube et surtout sans dominante verdâtre.

    Et comme un malheur n’arrive jamais seul, le remplacement de l'EEPROM sur ce châssis allait mettre en échec certains techniciens habitués aux anciennes méthodes de la marque. Petit rappel après son remplacement:
    * Première manipulation pour visualiser le menu service: touche P/C de la télécommande et Inter M/A simultanément.
    * Deuxième manipulation pour initialiser la mémoire: P- par la télécommande puis OK toujours par la télécommande.
    * Vous pouvez maintenant effectuer vos réglages et les mémoriser.

    Je rappelle qu'à l'époque, une EEPROM devait supporter au moins 10000 cycles de mémorisation avec une rétention des données de 10 ans. Avec le recul, je n'en ai pas changé beaucoup.

    Cette gamme de châssis en version stéréo (CUC 5350, 5360, 5361, 5370, 5371...) pouvait lors d'un zapping, se voir bloquée totalement. Un arrêt par l'inter puis redémarrage résolvait provisoirement le problème. En fait les premiers processeurs IC 811 utilisés, avaient une tension de fonctionnement garantie jusque 4.1V alors qu'ils étaient alimentés en 5V!!! Par la suite, d'autres processeurs compatibles seront montés. Mais en attendant, il fallait baisser sa tension d'alimentation d'un volt. Encore un truc à la con... Sans oublier le son NICAM sur certains futurs modèles stéréo 55cm où le son de TF1 (première chaîne française à fournir du NICAM dès septembre 1994) allait apparaître immédiatement ou au bout de 10 minutes, voire pas du tout selon la tolérance des composants. Encore un problème sans solution et reprise du produit… Bref, une erreur industrielle que son excellent successeur, le CUC 6000, nous fera oublier très vite

    Le TV nomade P25.449/12 allait être remplacé avant la fin de l'année par le P27.649/12, 27cm de largeur et tube de 23cm. Un CUC 5200 qui n'en avait que l'appellation. Il ressemblait fort heureusement toujours plus à un CUC 4000 avec son excellent balayage trame. Il avait, à cette époque, la particularité de mémoriser son réglage de synchro ligne numérique dans l'EEPROM du module FI-synchro. En cas de panne de cette mémoire, l'échange standard du module s'imposait. Ce modèle allait rencontrer aussi quelques difficultés à démarrer sur batterie avec un long câble. Il fallait intercaler une CTN de 4.7 ohms en série avant l'anode de la diode sur le +A. Une fois de plus, un TV Grundig increvable, mais après modifications. La partie gestion batterie modulaire sur tous les TV nomades Grundig n'a jamais enthousiasmé la majorité des techniciens. J'en connais peu qui ont tenté de réparer le module concerné avant l'échange standard. Par manque de temps sans doute. La vente des câbles batterie spécifiques chez Grundig nous assurait une bonne marge. La demande était forte chez les routiers et bateliers qui bousillaient assez vite l'original fourni, pourtant costaud.

    p27-649-12.jpg


    Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1992 ici:
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    Dernière modification par tontonve ; 17/12/2022 à 15h25.
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  3. #53
    1993.

    La première génération de 100Hz déplorable voyait ses derniers moments de gloire.

    J’avais le plus grand respect pour le M95-775 PIP TOP 50 Hz (CUC 7890) qui avait vraiment tout pour plaire avec son grand et élégant afficheur Futaba en façade, hormis son ampli trame. Sans oublier sa déclinaison en 82cm avec le M82-775 PIP TOP tout aussi estimable qui d'ailleurs se vendra très bien.

    m95-775-pip-top.jpg


    La grande nouveauté de cette année provenait vous l'avez compris, des châssis CUC 7880 et 7890 haut de gamme 50Hz avec toujours un système PIP à 2 tuners permettant de visualiser 2 programmes différents et une sonorité digne d'un Grundig surtout dans les infrabasses ici avec subwoofer (s) (x2 sur le 95cm). C'étaient de véritables horloges. Ils inauguraient essentiellement des IC de nouvelle génération comme le TDA 9160A gérant directement, par Bus I2C, tous les paramètres de géométrie via l'OSD. Une commande trame composée de deux signaux en opposition de phase VA et VB apparaissait rendant la commutation 16/9 simplissime.

    Cela profitait au flambant neuf (dans tous les sens du terme) TDA 8350Q Philips, ampli trame 50Hz et commande est / ouest 110°. Il deviendra rapidement réputé pour sa fiabilité très relative du fait de la chaleur dégagée. Il n'incluait plus de Flyback et ne produisait donc plus, à partir du 24 V, une tension doublée par cellule composée d'une diode + condensateur commutés pour le retour trame. Il fallait, de ce fait, l’alimenter en 16V (trame + commande est-ouest) et 45V (retour trame). Il incorporait un premier ampli OP gérant les signaux issus de l'oscillateur trame VA et VB. Ainsi formatés, ils étaient dirigés vers 2 autres amplis OP internes, puis vers les étages de puissance intégrés, montés en parallèle. L'ensemble constituait un push-pull de puissance symétrique apte à attaquer directement le déviateur. La chute de tension mesurée aux bornes de résistances externes spécifiques au TDA 8350Q commandait l'étage de détection de retour trame, acheminant l'information du courant de balayage vers les amplis différentiels VA et VB. Une analyse interne de la situation commutait la bonne tension (16 ou 45V) suivant l'aller ou le retour du spot. Ce circuit intégré générait également l'impulsion positive de retour trame pour le SSC et pouvait même l'inhiber par une tension continue en cas d'anomalie interne, hélas peu efficace. Le but théorique étant de bloquer le débit du tube cathodique afin de ne pas le marquer. Cet IC sera sans doute, le plus remplacé sur tous les châssis des différentes marques l’exploitant dans les années 90 à 2000. Pour le SAV, c’était un rentrée d’argent facile!

    TDA 8350Q Philips.jpg


    Sans oublier à ce niveau de gamme, le télétexte CEEFAX Top qui devenait aussi FLOF (Full Level One Feature), c'est-à-dire proposant un choix d'orientation pour les autres thèmes par 4 couleurs rouge, verte, jaune et bleue à l'écran, répliquées sur la télécommande en vue de passer directement à la rubrique souhaitée. Grundig allait vite ajouter de la mémoire avec pour objectif d'emmagasiner de 8 à 512 pages suivant les châssis... Le dernier 100 Hz DIGI 100 proposera même 2000 pages...

    Le M55-685 TEXT était le dernier 55cm 50Hz stéréo à tube 110° (PHILIPS) de la gamme. Dommage, il avait, comme les modèles précédents, une excellente image. Mais il perdait de son prestige à ne plus être Multisystème avec 4 normes en moins et surtout héritait du controversé CUC 5000.

    m55-685-text.jpg


    Un nouveau magnétoscope HIFI voyait le jour, le GV 255 HIFI. Le dernier à base de mécanisme Panasonic. La vidéo enregistrée était de bonne qualité. A cette époque, la sortie d'un VHS HIFI haut de gamme Grundig était toujours vécu comme un événement par les aficionados de la marque dont je faisais partie. Ce modèle est d'ailleurs l'un des rares que je n'ai jamais possédé.

    Gv 255 Euro HIFI.jpg


    Grundig sortait son premier lecteur/enregistreur audio numérique DCC 305 (fabriqué par Philips) à cassette compacte digitale compatible en lecture avec l'ancien support K7 audio analogique. Ce procédé DCC inventé par Philips et MATSUSHITA sera abandonné en 1996. Philips n’avait toujours pas compris que le numérique et l’encrassement des têtes ne pouvaient pas faire bon ménage.

    DCC 305.jpg


    DCC k7.jpg


    Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1993 ici:
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    Dernière modification par tontonve ; 18/12/2022 à 16h42.
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  4. #54
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    De toutes façons, vu le prix du TV D2 MAC, 99% des gens, l' ont boycotté !
    Et les rares pigeons qui l' ont acheté, ont eu les déboires avec les soudures. C' est scandaleux d' avoir négligés les soudures, vu son prix. De toutes façons, le programme Eureka 95, fut un fiasco commercial retentissant, initié par THOMSON, avec des chassis pas, non plus très fiables, au niveau soudures

    Quant au S-VHS Grundig commercialiser cet appareil en France, l' enjeu n' en valait pas la chandelle !Il avait, tout de même, le MESECAM ou SECAM ost. Dès 1995, le S-VHS Grundig pouvait lire les K7 VHS NTSC préenregistrés ( celles NTSC avec son HIFI n' étaient relues qu' en mono linéaire) Pour les S-VHS Grundig avec audio dub, on pouvait effacer uniquement le son linéaire en mono, tout en visionnant l' image et en écoutant le son HIFI originel, excepté les K7 VHS NTSC HIFI, où l' on entendait rien, mais le son HIFI n' était pas modifié.

    De toutes façons, les K7 VHS préenregistrées en PAL avaient une meilleure couleur que les VHS SECAM Françaises.

  5. #55
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    J' ai vu des modèles avec le tuner L/L' uniquement, mais avec une chroma mixte SECAM/PAL.

    Pour la commutation lente sur la péritel, il fallait se mettre sur la preselection n° 8 ( AV ) pour travailler en vidéo, sinon ça ne marchait pas. En 1985, pour les abonnés C+ analogique, il fallait accorder la chaine sur la 8, pour exploiter le décrypteur analogique DISCRET, puis SYSTER

  6. #56
    Bonjour Baisin,

    Je pense que vous parlez du CUC C. Chez Grundig France, les Tv sont devenus MUltisysteme à 9 normes et multistandards PAL SECAM et NTSC 3.58 et 4.43 en 1988. Avant, le CUC C était effectivement soit en réception France L uniquement (je parle de 1985) mais avec chroma PAL SECAM d'origine réduisant le stock de modules en Allemagne . Il était d'ailleurs très facile de le modifier en B G L K' I mais ça coutait cher. Un bémol toutefois avec Canal. Sur les 4 blocs tuner-FI montés sur le CUC C (france à clavier, teledistribution, france à TLC et europe à TLC), il y avait une tripotée de modifs obligatoires dans ces blocs afin de les rendre compatibles avec la chaine cryptée. Et également du coté de la péri pour un problème de saturation du son.

    Bonne journée
    Dernière modification par tontonve ; 17/12/2022 à 20h50.
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  7. #57
    1994.

    L’une des plus belles années technologiques chez Grundig qui proposait enfin des téléviseurs 100Hz "potables" et surtout dépannables. En ce sens où le nouveau châssis DIGI 5 de deuxième génération (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame) allait être beaucoup plus docile que la précédente, mais restera d’une qualité 100Hz tout à fait banale.

    chassis-digi-5.jpg


    Le concept MEGATRON s'invitait dans les tubes cathodiques Toshiba des TV 50 et 100Hz haut de gamme via le focus dynamique qui gérait la netteté par réglages différents au centre et sur les bords de l'écran. Plus une modulation de la vitesse de balayage qui séparait mieux les zones claires des zones foncées.

    Sans oublier, sur certains modèles, l’apparition de l'arrêt total du téléviseur via la télécommande apportant un confort apprécié. Il suffisait d’appuyer 2 fois sur la touche veille pour déclencher à distance l’interrupteur qui sera d’une fiabilité exemplaire.

    Une nouvelle tension 12V baptisée +F sur les châssis CUC 7851 à 7890 et +L sur le DIGI 5, venait d'être créée pour la gestion son du module FI et la mise en forme des signaux sur le module BF. Il n'était pas directement dérivé du +M (16.5V) via un régulateur habituel du secondaire de l'alimentation, mais régulé derrière le tuner par un BC337/40 nommé T351. S'il se coupait et ça arrivait, il n'y avait pas qu'une absence de son, mais aussi d'image et d'afficheur si équipé avec toujours présence de haute tension. Je ne sais pas quelle mouche avait piqué les ingénieurs pour nous pondre une alimentation aussi succincte qu'isolée? Vraisemblablement pour éviter de générer des bruits parasites au casque ou dans les HP!

    Grundig proposait toujours un 82 cm en 50Hz à base de CUC 7880, mais une nouvelle version M82-774 Top Euro sans PIP ni meuble accessible aux petits budgets, voyait le jour. Pari gagné, il aura un succès largement mérité.

    M82 774 Top Euro.jpg


    Grundig proposait un nouveau look haut de gamme 50 Hz avec le M72-795/9 Top tout écran et le E 72-911/9 Top F.A Porsche bicolonne au design exclusif équipés du châssis CUC 7851 à l'audio soignée par 2X50w + subwoofer et à la gestion vidéo, qui aidée de l'excellent tube Toshiba 72cm nouvelle génération, entreront dans la légende des téléviseurs générant la meilleure qualité d'image que j'ai pu constater chez Grundig. Cette marque japonaise annonçait une durée de vie de ses canons cinq fois supérieure à un tube traditionnel et un revêtement antistatique CCS protégeait efficacement l'écran contre la poussière. Et là, je dis respect pour l’image produite!!!!!! IC Philips + tube Toshiba A68 KZN 696 X01 = un pur régal.

    m72795-9-top.jpg


    Porsche.jpg


    La nouveauté du moment venait aussi du Dolby Prologic avec l’arrivée en magasin du E72-911 DSP et de son châssis CUC 7861 dès mars 1994. Le son 5 canaux 120/75W avec Dolby était particulièrement soigné par les modules BF réparable et DSP à la technologie cms heureusement échangeable à l'époque. Ces modèles haut de gamme avec tweeters pouvaient rencontrer une mise en sécurité intempestive du module BF à fort volume sonore. L'impédance inférieure au cahier des charges (3 ohms environ au lieu de 4) de ces petits haut-parleurs provoquait une surcharge des BF d'où l'absence de son intermittent. Le problème des Porsche E 72 911 en 50 ou 100Hz provenait de leur caisse nécessitant un démontage complet pour accéder aux HP. Il fallait ôter le tube + le châssis + retirer les 10 vis + déclipser la façade sans rien péter des 18 attaches. Le tout sans déformer l'aluminium des enjoliveurs. Idem pour un éventuel accès au clavier à 4 touches, prise casque et récepteur IR. Que du bonheur...…

    Sur ces mêmes châssis, le transistor ligne était au départ un BU 508A ou S2000. Calibré trop juste, il pouvait entrer en résonance comme Grundig l'avait déjà connu par le passé avec perte de chroma sur une partie de l'image. Ici, il pouvait provoquer des bandes verticales "flottantes" à la con au centre de l'écran sur une image claire à froid. Le remède passait obligatoirement par la pose d'un transistor Toshiba 2SD1432 agréé Grundig et surtout ne venant pas d'un grossiste peu scrupuleux. Je rappelle qu'il y avait toujours sur ce type de transistor, dans un but de déstockage de la jonction base / émetteur, une résistance interne ou externe d'une centaine d'ohms suivant le fournisseur. En cas de mauvais choix, le démarrage du balayage ligne devenait impossible.

    Sans oublier l'incompatibilité probable d'une source PAL sur l'ensemble de ces châssis, identifiée comme NTSC par un signal chroma tronqué. Cela se traduisait souvent par un passage en noir et blanc intermittent. Une intervention sur le module RVB synchro était alors nécessaire.

    porche-911-dpl.jpg


    Voir mon dossier Prologic en PDF ici:
    https://windows7passion.fr/logiciels/dolby-surround.pdf

    Un premier 16/9 en 70 cm 50Hz, le ST 70-169/9TOP apparaissait et aura un certain succès bien que cette fois, son tube Toshiba ne me faisait pas monter au rideau. Il exploitait le nouveau circuit intégré SAA 4980. C'était un compresseur de signaux Y, U, V permettant de ramener une image de format 4/3, à l'origine étalée sur tout l'écran 16/9, dans un format correct pour être vu sans défauts de géométrie. Dans ce cas, une image 4/3 étendue sur tout un écran 16/9 allait se voir compresser chaque ligne visible, passant de 52us à 39us. Comme il n'était pas prévu de relier cet IC au bus I2C, il fallait lui adjoindre une interface de commutation (16/9<=>4/3), via le SAA 1300 qui, elle, y était reliée. Pour lever le doute sur ce module atypique, il suffisait de ponter broche à broche les connecteurs UVY et UVY1. La masse étant broche 1. La géométrie n'était plus, à l'évidence, correcte, mais les contrôles qualitatifs du signal vidéo et de la chroma devenaient possibles.

    st-70-169-9-top.jpg


    L'excellent châssis CUC 6000 pour la nouvelle gamme basique 50Hz toujours sans aucun composant CMS sur la carte mère (photo ci-dessous d'un modèle allemand donc sans module FI France) naissait avec deux erreurs de jeunesse sur notre territoire. Un effet de voile en haut de l'écran (défaut identique sur le DIGI 5), vite résolu par une modification simple et rapide du CAG dans le module FI et une chroma SECAM décrochant à la moindre imperfection du signal, demandera un an de patience avant d'avoir enfin une solution efficace. En effet, le changement du STV 2110 par la nouvelle version STV 2110B à la fiabilité et à l'efficacité sans failles devenait indispensable et exigeait tout de même le remplacement d'une quinzaine de composants gravitant autour. Sans oublier le petit réglage final indispensable sur la self d'identification SECAM F131, voire son remplacement parce que collée par son propre verni. Le seul transistor CMS repère CT2281 en sortie vidéo du module FI uniquement créé pour la France, allait vite faire chier son monde. Il n'était pas rare de voir l'amplitude du signal FBAS se réduire ou disparaître en sortie FI par la faiblesse chronique de ce maudit BC 858B. Mais quelle plaie, ces transistors lilliputiens. Quant aux hôteliers, ils pouvaient légitimement se plaindre, sur un parc avec série CUC 6000, d'un moirage intermittent. En veille, ces téléviseurs ne coupaient pas totalement la tension commutée 12V +B' de leurs tuners, générant par oscillations, un signal résiduel se réjectant dans le réseau HF. Sur un parc complet, imaginez ce que cela pouvait donner. Et encore un truc à la con!!! C'était heureusement facilement solutionnable par un petit câblage aussi rapide que sympathique. Pour la première fois, la mesure de frein de faisceau crête "SSB", qui jusqu'ici, était toujours prélevée sur le graphitage du tube via l’incontournable résistance de faible valeur (entre 270 et 330 ohms) + diode Zener limitant la tension SSB à - 4.7V, était abandonnée. Désormais, cette fonction sera déterminée par l'analyse du courant de retour "SW" du module CI tube. Un niveau critique mesuré par 2 transistors provoquera une limitation proportionnée du contraste via une diode. Ce châssis deviendra l'un de mes préférés tant par sa fiabilité que par sa conception "simplissime".

    chassis-cuc-6300-allemand_cr.jpg


    Les magnétoscopes GRUNDIG basiques étaient désormais entièrement construits par PHILIPS, sauf le haut de gamme GV 465 Euro HIFI à l’électronique toujours élaborée par Grundig Allemagne. Ce constructeur d’outre-Rhin exploitait désormais la très respectable nouvelle mécanique Turbodrive qui, après quelques erreurs de jeunesse comme l’impossibilité de désolidariser le tambour de têtes de son moteur, fonctionne toujours aujourd'hui. Une nouvelle gamme sympa de magnétoscopes arrivait donc dans les rayons avec les GV 405, 406 (celui de ma mère est toujours fonctionnel), 415, 416 et 435 Euro. On a tous rencontré cette première panne chronique de bruit de mixeur et changé par centaines, cette fameuse vis sans fin (repère 48A sur schéma) fendue ou décollée tournant dans le vide... Il y a eu aussi encore et toujours ce problème de "pompage" vidéo avec Canal + qui n'en finira donc jamais de nous faire chier sur les versions basiques où la modification d'un condensateur était de mise et la retouche des réglages PLL et AGC fortement conseillés dans la FI. Et enfin, ce défaut erratique d'absence de son lors d'un enregistrement sur piste mono qui allait perturber plus d'un appareil. La présence de limaille de fer dans les connecteurs des têtes d'effacement pleine piste et combi en était la cause, mettant à genou l'oscillateur d'effacement. La soufflette fut nécessaire avant de sortir l'oscillo. Dans le pire des cas, il fallait vérifier au moins 7 composants, voire carrément ressouder une nouvelle filerie sur les connecteurs. Défaut qui n’apparaîtra pas non plus sur les modèles HIFI construits par Grundig Allemagne dont ce premier et excellent Gv 465 Euro HIFI au look plus que discutable. Ce sera corrigé l’année suivante. Cette nouvelle mécanique offrait un rembobinage ultrarapide conservant l’AIDC (auto identification de la durée de la K7), la marque de fabrique allemande.
    La programmation simplifiée SHOW VIEW par simple code faisait son apparition dans la nouvelle gamme VHS avec des télécommandes impressionnantes par le nombre de leurs fonctions où l'isolement par un bout de papier de la carcasse d'une des 2 piles dans le logement dédié était obligatoire sur certains modèles afin d'éviter un contact fâcheux avec l'électronique. Et on ne rit pas KIKI!!!

    turbodrive-philips.jpg


    Gv 465 .jpg


    Le constructeur d'outre-Rhin lançait une nouvelle ligne HIFI Fine Arts. Design joli, mais trop souvent en panne pour le haut de gamme de la série 1000 infrarouge… La profession boycottera vite ce type de HIFI.

    fine-art-infrarouge.jpg


    Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1994 ici:
    https://windows7passion.fr/revue-1994.html
    Dernière modification par tontonve ; 18/12/2022 à 16h44.
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    https://windows7passion.fr/grundig.html

  8. #58
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    Citation Envoyé par tontonve Voir le message
    cette fameuse vis sans fin (repère 48A sur schéma) fendue ou décollée tournant dans le vide...
    ah oui , le "kit worms"
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  9. #59
    1995

    Une des dernières années où Grundig proposait encore une gamme étoffée en TV et vidéo.

    Châssis 100Hz deuxième génération - DIGI 5 - (principe du balayage entrelacé avec une mémoire de trame). La grande nouveauté venait d’un premier 100Hz 16/9 correct avec le M82-169/9 IDTV. Son tube Toshiba exploitait toujours le focus dynamique et Grundig utilisait des condensateurs spécifiques (680pF 12.5KV remplacé en cours de route par 2 X1.5nF 6KV en série) qui allaient souvent devoir être remplacés quand l’écran devenait trouble. Pour lever le doute, il fallait obligatoirement retirer le composant pour retrouver une netteté au centre de l’écran. Le fait de dessouder qu’un côté, pouvait induire en erreur par un effet capacitif persistant. Au moins, c’était du chiffre d’affaire assuré!!!!

    M82-169.9 IDTV.jpg


    Le haut de gamme Porsche qui hélas coûtait 2 bras et un mollet, se métamorphosait en 100Hz de deuxième génération, bien plus sympathique. Avec ce nouveau téléviseur E72-911 IDTV équipé du châssis CUC 1852, l'appareil se fiabilisait avec une légère amélioration de l’image. Une version DPL verra même le jour en 1996.

    e72-911-porsche-idtv.jpg


    e72-911-idtv-chassis-cuc-1852.jpeg


    Pour la première fois au monde naissait un TV 100Hz 55 cm 90°, le M55-105/9 IDTV, dans l'indifférence générale!!! Compte tenue de la technologie utilisée, le tube 55cm en 90° avait tout de même besoin d’une correction Est / Ouest.

    m55-105-9-idtv.jpg


    Grundig fêtait ses 50 ans (1945 – 1995) et étonnement, ça n’apparaîtra que dans la revue 1996… Alors que la marque Grundig est née officiellement en Allemagne à Furth en 1948. Cherchez l’erreur. Le commerce restera toujours le commerce!!!

    Le constructeur d'outre-Rhin intégrait la grande nouveauté de septembre 1994, le son NICAM stéréo. Mais c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz. Ce procédé de traitement du son numérique, inauguré par TF1 dès septembre 1994 sur Paris, et exploité par Grundig dès cette année, travaillait sur une fréquence d'échantillonnage plus faible que le CD audio, lui même fixé à 44.1 KHz sur 16 bits (la règle étant au minimum => bande passante X 2). Le NICAM était à 32 KHz en 14 bits avec une compression sur 10 bits affaiblissant sa dynamique. Un signal fort était toujours absorbé par un signal faible, rendant ce procédé incapable de restituer tous les détails. Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM. Et s'il ne devait exister qu'un client comme lui, je l'ai eu!!! La bande passante du NICAM allait jusqu'à 15 KHz contre 20 KHz pour la norme HIFI et son débit était de 732 kbit/s. Les TV Grundig et les techniciens allaient devoir s'habituer au décodage d'un nouveau genre avec ce signal numérique "Near Instantaneous Companding Audio Multilpex" (= Multiplexage Audio à compression/Expansion Quasi-Instantanée). Un filtre passe-bande à 5.85 MHz extrayait le signal audionumérique de la FI en direction du démodulateur QPSK (Quadrature Phase Shift Keing). Mais c'est quoi encore ce gros mot? Pour faire court, le démodulateur QPSK remettait en place les informations digitales à la réception selon un bordel organisé à l'émission. A la condition de toujours conserver le top de synchro de référence au décodage. Ce fameux QPSK restituait donc les trames numériques du signal audio, que le décodeur NICAM pouvait alors reconstituer en corrigeant les petites erreurs éventuelles et en démultiplexant les deux canaux. Mais c'était po fini. Il fallait encore convertir ces signaux numériques en analogiques par l'intermédiaire de DAC. Encore un petit filtre final et on amplifiait le tout. Je signale que l'ensemble de la procédure devait se faire quasi instantanément. Ca me rappelle mon premier stage chez Philips en 86 à Nancy sur les excellents CD audio "monofaisceau" CDM0. C'était aussi casse-couilles à assimiler qu'à expliquer. Concrètement, j'ai dû avoir quelques pannes sur le NICAM dont, de mémoire, un fort crachement continuel venant de l'IC le plus utilisé pour cette fonction, le MSP 3410 construit par Micronas, voire ITT de mémoire. On pouvait difficilement se tromper, il n'y avait que lui pendant des années chez Grundig sur une majorité de châssis. Toujours de mémoire, l'entrée son analogique AM devait être pin 55 et le signal audio numérique à 5.85 MHz pin 58 sur la première version non Dolby Virtual.

    L'ATS se généralisait et le concept MEGATRON continuait son petit bonhomme de chemin avec cette fois l'exploitation des nouveaux tubes cathodiques 72cm 4/3 PHILIPS des TV haut de gamme 50Hz et les modèles ST72-761/9TOP et SYDNEY 72ST1772/9 TOP en furent deux beaux exemples. Ces excellents écrans Black S de chez Philips avaient, dans leur première génération, une correction spécifique Nord/Sud encore appelée correction d'ailes de mouette par adjonction d'un module électronique câblé directement sur le déflecteur à base d'un transistor MOS-FET J108 à la con, quelques diodes et autres composants passifs à la fiabilité exemplaire et heureusement sans réglages. Il faudra patienter quelques années pour voir la seconde génération de Black S intégrer totalement cette correction dans le déflecteur d'un 72cm. Ce qui fut un défi technologique de taille prouvant une fois de plus la parfaite maîtrise de Philips à l'époque. Cette réelle amélioration de l'image fut possible grâce au châssis CUC 6365 50Hz, qui sans être d'une fiabilité exemplaire, et c'est un doux euphémisme, excellait dans le traitement vidéo (merci au TDA 4685 ou au TDA 8376 encore et toujours de chez Philips). Je rappelle que ce châssis fut la réplique économique du très remarquable CUC 7851 F avec une protection plus rudimentaire en cas d'anomalie autour du TDA 8350Q. Pourtant, ce châssis reste, de loin, l'un de mes préférés encore aujourd'hui.

    chassis-arriere-composants-cuc 6365 tube Philips ok.jpg


    st-72-761-9-top.jpg


    sydney-72-1772-9top ok.jpg


    Vous pouvez jeter un coup d’œil sur ma modeste restauration d'un Sydney 72ST1772/9Top de 1994 construit en Allemagne et vendu finalement en seconde main dans les hypermarchés français. Vous connaîtrez ma réelle opinion sans langue de bois envers ce châssis atypique avec tous les détails inhérents à ses différents modules.

    https://windows7passion.fr/sydney-72.html

    Le TV SPACE FIDELITY de 55cm en 50Hz E55-700 TOP/LOG fut une réussite principalement en audio. Le tube basique en 90° ne pouvait pas faire de miracles. Alors que Philips commercialisait toujours son 55cm 110° d'excellente qualité. Il fallait juste faire très attention à la dépose du capot arrière. L'espace entre les enceintes et la TRC était plus que limité !

    e-55-700.jpg


    Ce qui ne sera hélas pas le cas du ST 55-753 FR/NIC, châssis CUC 5350 en fin de vie, au traitement NICAM très aléatoire. En effet, ce châssis pouvait très bien restituer le son NICAM de TF1, soit immédiatement, soit au bout de 10 minutes, soit jamais suivant l’appareil. La tolérance des composants et la conception étaient bien évidemment en cause. En cas de plainte, c’était reprise systématique du produit mettant très vite cette erreur de la nature dans les limbes de l'oubli. Il était pourtant toujours vendu en seconde main...

    st55-753-fr-nicam.jpg


    Le magnétoscope GV 466 EURO HIFI réalisera une belle carrière. Tout le concentré de technologie "Made by GRUNDIG" se trouvait à l'intérieur. Il sera victime, comme beaucoup d'appareils, de la faiblesse de certains transistors CMS, surtout les BC 858 (B ou C)… Sans oublier que ses concepteurs n'allaient pas tarder à être virés pour raisons économiques d'où l'absence de schéma spécifique en PDF. Ce sera mon avant dernière acquisition de magnétoscope VHS chez Grundig. Je rappelle qu’il exploitait la mécanique ultra rapide Turbo drive de chez Philips.

    gv-466-euro-hifi-cr.jpg


    Turbo drive ultra rapide.jpg


    Bernard LEFORT (formateur GRUNDIG de l'époque) sortait son nouvel outil hors du commun DAR-WIND pour les techniciens que beaucoup ici ont connu.

    Dar-wind.jpg


    Retrouvez la revue commerciale Grundig France de 1995 ici:
    https://windows7passion.fr/revue-1995.html
    Dernière modification par tontonve ; 18/12/2022 à 20h24.
    Tontonve Charleville (08) et Chaumont (52)
    https://windows7passion.fr/grundig.html

  10. #60
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    L'excellent logiciel DAR-WIND rassemblait toute la documentation Grundig sur CD rom puis sur DVD ainsi que des astuces de dépannage et la "remontée" de pannes bizarres par tous les techniciens par un mode collaboratif


    **********
    Citation Envoyé par tontonve Voir le message
    c'était quoi le NICAM? Dans l'hexagone, la norme SECAM L venait d'intégrer la sous-porteuse NICAM à 5.85 MHz dans l'espace inutilisé de la bande luminance des normes L entre 5 et 6 MHz.
    Ce procédé de traitement du son numérique apportait une diffusion en stéréo, ce que ne permettait pas la norme L française dont la porteuse son était en AM (Modulation d'Amplitude).
    Les premières chaînes à en bénéficier furent TF1 et Antenne 2.
    Mais, anecdote : à l’époque, donc, seules TF1 et Antenne 2 avaient le NICAM et l’intelligence des programmateurs du moment faisait que « Les Victoires de la Musique Classique » était diffusée…sur FR3… bien sûr !

    Citation Envoyé par tontonve Voir le message
    Un mélomane à l'oreille absolue pouvait, à juste titre, dire que certaines harmoniques d'origine avaient disparu lors de la diffusion d'un concert en NICAM.
    cette stéréo dans le son en AM faisait perdre son âme à la musique, d’où son nom
    NICque AMe .
    Dernière modification par kiki37 ; 18/12/2022 à 17h51.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

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