En janvier 1975, la direction de Grandin (usine d'électronique à Montreuil dépendante du trust Thomson) annonce aux 500 travailleurs - en majorité féminine - leur licenciement et la fermeture de l'usine. En février, l'occupation est décidée.
Pendant 9 mois, de février à octobre 1975 elles mèneront des actions à tous les niveaux, dans les ministères, à la radio et à la télévision, dans les manifestations. Aidées et soutenues par le P.C.F. et la mairie communiste de Montreuil, elles sauront susciter une solidarité qui ne faiblira pas.
Après une dénonciation du rôle du groupe Thomson dans la faillite délibérée de Grandin - entreprise d'origine familiale spécialisée dans la fabrication des télévisions, des récepteurs autoradio et des chaînes haute-fidélité, ce documentaire militant s'attache à retracer le rôle du P.C.F. dans la mobilisation Grandin.
Les différentes actions de solidarité et de protestations sont commentées par différents responsables communistes, de la secrétaire de cellule de l'entreprise (Mathilde Angeloni) jusqu'au membre du comité central (Jean Garcia), en passant par le maire de Montreuil (Marcel Dufriche).
L'occupation de l'usine, les manifestations et les délégations, les occupations du bureau de la ministre de la condition féminine (Françoise Giroud) du siège de Thomson, d'Europe 1, du studio du « JT » de TF1, de la mairie de Deauville (dont Michel d'Ornano est le maire), de la Préfecture de la Seine-Saint-Denis et du stand de Thomson au Salon des Arts ménagers sont filmés et commentés, souvent à partir de photos...
Ces actions finiront par déboucher sur la réouverture de l'usine et le ré-embauchage partiel des grévistes. Le 1er octobre, ceux-ci rendent officiellement les clés de l'usine à la nouvelle direction et leur passent le pouvoir, « pour l'instant ». Pendant la lutte, le P.C.F. et la C.G.T. se sont considérablement développés au sein de l'entreprise.
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