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  1. #61
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    Participation de l’ANFR au déroulement des Jeux Olympiques et Paralympiques « Paris 2024 »
    18 OCTOBRE 2023


    La réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 passera aussi par un bon usage du spectre des fréquences !
    Pour la première fois depuis 100 ans, la France accueillera à Paris les Jeux Olympiques, du 26 juillet au 11 août 2024, et Paralympiques, du 28 août au 8 septembre 2024 (JOP). Paris est la deuxième ville au monde avec Londres à recevoir trois fois les Jeux Olympiques d'été, après 1900 et 1924.

    Cet événement de grande ampleur rassemblera jusqu’à 206 nations. L’enjeu d’une gestion optimale du spectre des radiofréquences est donc crucial pour atteindre un plein succès non seulement sur la quarantaine de sites des épreuves mais également, par sa diffusion, à l’échelle mondiale. Dans ce cadre, l’ANFR collabore étroitement avec le Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (Paris 2024) et toutes les entités étatiques concourant à la réussite de cette compétition.

    L’évolution des technologies et des usages augmente les besoins en fréquences spécifiques. A cette tendance, à laquelle l’événement des Jeux de Paris n’échappe pas, la proximité des sites Olympiques entre eux et leur intégration à la ville viennent complexifier l’identification de spectre dans un environnement où les usages sans fil courants sont déjà de plus en plus intenses, notamment à Paris.

    Pour les JOP 2024, le défi pour l’Agence se situera dans la capacité à répondre à ces enjeux à très grande échelle, dans un contexte de multiplication et de simultanéité des épreuves sportives et des lieux de rassemblements.

    La technologie au cœur de la réussite

    Déterminer les fréquences qui pourront être utilisées sur tous les sites des épreuves, du village olympique, etc., que ce soit pour la mesure des performances des athlètes, le déroulement et la sécurité des événements ou leur radiodiffusion. La détermination de ces fréquences qui pourront être utilisées, le cas échéant de façon dérogatoire, temporaire et localisée a fait l’objet au préalable de travaux et d’échanges avec les affectataires matérialisés par le plan de gestion du spectre pour les Jeux Olympiques et Paralympiques, diffusé en juillet 2022 par Paris 2024. Préparé par l’ANFR, ce document est à destination des ayants droit du monde entier qui ont depuis février 2023 la possibilité de formuler leurs demandes de fréquences sur le portail de réservation de fréquences de Paris 2024 selon trois périodes :
    1. une 1ère période de février à fin juillet 2023 ;
    2. une 2e période ouverte début septembre 2023 ;
    3. et la période exceptionnelle qui s’étendra jusqu’à la fin des Jeux.
    • Attribuer les fréquences aux utilisateurs pour chacun des sites où ils sont autorisés à les exploiter.
      L’ANFR instruit d’ores-et-déjà plusieurs milliers de demandes transmises par Paris 2024 à qui elle notifiera ses résultats afin que le COJOP puisse délivrer les autorisations à compter du début de l’année prochaine. A l’instar des JOP de Tokyo, ce sont près de 100 000 demandes qui sont attendues d’ici la fin des JO
    • Assurer la disponibilité effective des fréquences attribuées sur chaque site et, si besoin, supprimer les perturbations les affectant.

    La disponibilité du spectre durant les JOP sera assurée par :
    • une action préventive consistant à contrôler la conformité des équipements radioélectriques pénétrant dans les enceintes olympiques et paralympiques avec les autorisations délivrées et les étiqueter pour les reconnaitre plus aisément sur les sites. Il s’agit de ce qui est communément appelé le test and tagging.
    • une action curative consistant à superviser l’usage du spectre sur les sites en employant un ensemble de moyens de mesures radioélectriques particulièrement diversifié, composé de systèmes fixes, d’équipements mobiles et enfin de matériels portatifs. Il s’agit du monitoring.

    La stratégie de déploiement retenue pour le monitoring consiste essentiellement en une installation temporaire des moyens fixes autorisant une couverture complète des sites Olympiques. Ainsi, des réseaux de matériels utilisant la technique de « time difference of arrival » (TDOA) seront installés sur les sites JOP de Paris 2024. Un dispositif temporaire adapté sera également déployé à Tahiti pour l’épreuve de surf.

    Ce dispositif pourra être complété par des véhicules laboratoires possédant généralement un mât télescopique, qui s’avère utile pour dégager les antennes de mesure des obstacles au sol. Pour affiner la localisation du brouilleur, d’autres d’équipements portatifs permettant la localisation précise des sources électromagnétiques et le constat de brouillage : récepteur et analyseur de spectre portatifs alimentés sur batterie, antennes, câbles, filtres et autres préamplificateurs faibles bruits… seront nécessaires.

    Des renforts français et issus de toute l’Europe

    La supervision des équipes déployées sur les sites Olympiques et Paralympiques, la coordination de l’ensemble du dispositif de l’ANFR, la représentation de l’Agence au quartier général de Paris 2024 et les interactions avec les différents postes de commandement étatiques qui pourront être mis en place vont fortement mobiliser l’ANFR durant les JOP.

    C’est pourquoi, l’ANFR renforce ses liens avec ses homologues européens et plusieurs administrations françaises ainsi qu’avec des établissements d’enseignement supérieur afin de disposer de renforts.

    Des conventions signées avec 19 administrations européennes de gestion des fréquences et 5 administrations françaises permettent de mettre à la disposition de l’Agence, 120 agents qui bénéficieront d’une formation spécifique. Ce renfort sera complété par des accords passés avec des instituts universitaires de technologie et des écoles d’ingénieurs qui aboutiront à la mobilisation d’une centaine d’étudiants.

    Une préparation avec un dispositif d’ores et déjà éprouvé

    L’ANFR a déjà pu éprouver son dispositif cet été au cours de véritables compétitions sportives, appelés évènements test (test events), organisés par Paris 2024 ou des fédérations tierces. C’est dans cet esprit que l’ANFR a apporté son concours, notamment à la compétition de voile au mois de juillet à Marseille, au triathlon de Paris au mois d’août et aux épreuves de VTT en septembre à Elancourt.

    L’entrainement lors de ces test events se poursuivra pour l’ANFR début 2024 avec l’objectif de perfectionner le dispositif et de se préparer aux différents scénarios.

    Comme on le voit, l’ANFR se prépare comme un athlète pour répondre présent à cette compétition qui représente le graal dans le mouvement sportif et dont la réussite passe en partie par le bon usage du spectre.
    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

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  2. #62
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    Quelles perspectives dans la bande UHF (470-694 MHz) après 2030 au sein de l’Union Européenne ?
    CMR 29 NOVEMBRE 2023

    Le cadre réglementaire européen (décision UHF du Parlement et du Conseil publiée en 2017) donne aujourd‘hui la priorité à la radiodiffusion et aux PMSE au moins jusqu’en 2030. Alors qu’en France, toute la bande UHF est utilisée par la TNT et que des services UHD vont être lancés prochainement, d’autres pays commencent à s’interroger ouvertement sur les possibilités d’autres usages sans attendre 2030. L’Allemagne, par exemple, fait face à des demandes des régions et collectivités locales pour des services de protection et de sécurité civile dans cette partie du spectre.

    Afin d’apporter de premiers scénarios d’usage dans cette bande d’ici 2030 et au-delà, le RSPG publie un avis résumant l’analyse des États membres sur cette question, résultat de deux années d’échanges intensifs en préparation de la CMR-23. Trois options sont ainsi détaillées pour mettre en œuvre la « flexibilité » ouverte par le cadre européen actuel en cas de réduction au niveau national du besoin en spectre pour la radiodiffusion :
    • Seule une solution mobile SDL (communication large bande vers les terminaux) pourrait être déployée sans impacter de manière significative la radiodiffusion dans les pays voisins. Toutefois, cette option, objet de tests/expérimentations il y a plusieurs années, n’a néanmoins encore jamais rencontré de marché. Pour des pays comme la France, un tel usage poserait aussi la difficulté du brouillage par saturation de la réception fixe par les stations de base si le SDL était déployé dans les espaces blancs de la radiodiffusion.
    • La solution de radiodiffusion à partir des technologies 5G (5G broadcast) bénéficie d’une maturité normative croissante ainsi que de plusieurs retours expérimentations : AT, FR, IT. Cette option présenterait également peu de contraintes aux frontières. Mais amènerait logiquement à densifier les réseaux pour une meilleure couverture en réception mobile et sa compatibilité avec la réception fixe deviendrait alors un sujet délicat. En outre, le modèle économique pour financer le déploiement d’un tel réseau reste à définir.
    • La délimitation d’une bande mobile dédiée (par exemple le plan 600 MHz en vigueur aux États Unis) intéresse l’Allemagne et d’autres pays du nord de l’Europe. L’analyse souligne les contraintes résultantes aux frontières compte tenu des risques de brouillage, notamment des stations de base par les émetteurs de radiodiffusion. Ainsi, cette flexibilité ne permettrait à un État membre de déployer un plan du type 600 MHz duplex, comme celui mis en place aux Etats-Unis, qu’au prix d’une réduction considérable de ses propres usages de radiodiffusion, y compris pour garantir l’utilisation prioritaire de la bande pour la radiodiffusion dans les pays voisins et un accès équitable aux frontières.
    A ce stade, l’avis fait le constat d’absence d’initiatives des États membres pour des négociations aux frontières, les expérimentations restant localisées au niveau national sur des périodes limitées : mobile SDL, 5G broadcast. L’option « technologie d’accès en espaces blancs » est mentionnée, tout en soulignant l’absence de marché et l’échec industriel de cette initiative il y a quelques années car d’autres options, en dehors de la bande UHF, permettaient de répondre au besoin de réseau d’accès haut débit

    Cependant, l’avis invite d’ici 2030, pour les pays constatant une baisse de leurs besoins de radiodiffusion, à des initiatives nationales de mise en œuvre de la flexibilité pour irriguer les scénarios post 2030. Il invite également à explorer des partenariats entre pays voisins.

    Au-delà de 2030, les États membres font le constat de dynamiques divergentes, ce qui les amènent à décrire trois scénarios possibles en fonction des dynamiques nationales :
    1. radiodiffusion prédominante ;
    2. radiodiffusion combinée avec 5G broadcast et/ou mobile limité (SDL) ;
    3. radiodiffusion combinée avec un plan FDD.
    Préalablement à toute décision sur l’évolution de l’utilisation de la bande UHF, le RSPG rappelle l’importance d’un débat national abordant l’ensemble des enjeux au-delà des questions relatives aux fréquences.

    Le RSPG conservera la bande UHF dans son programme pour le cycle de travail 2024-25. Cela permettra d’évaluer les enseignements des initiatives nationales pour d’autres usages que la radiodiffusion ainsi que les conséquences pour les microphones sans fil, qui exploitent aujourd’hui les services espaces blancs de la bande UHF.
    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  3. #63
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    L’appareil qui protégeait les uns et pénalisait les autres
    ENQUÊTES DE L’ANFR 03 AVRIL 2024
    En début d’année 2024, l’ANFR a été saisie par un opérateur mobile dont deux antennes relais subissaient un brouillage dans la bande de fréquences des 2,6 GHz. Les services 3G de téléphonie et d’Internet mobile étaient impactés dans tout un quartier de la commune de Loire-sur-Rhône (69).
    Quelques jours plus tard, deux agents du Service Interrégional Est s’emparent du dossier, prêts à mettre fin à ce brouillage. Comme toujours, les contrôleurs du spectre procèdent méthodiquement, point par point, puis déroulent la pelote, jusqu’à retrouver l’équipement perturbateur.
    Un premier arrêt est nécessaire sur le site de l’une des deux antennes relais : à l’aide de leurs équipements de mesure, ils relèvent les caractéristiques du brouillage sur le site perturbé. Puis ils reprennent la route à bord de leur véhicule laboratoire. Grâce à son radiogoniomètre de toit, ils roulent dans la direction qui leur procure le niveau d’émission le plus élevé de la fréquence brouilleuse…
    Très rapidement ils se retrouvent devant une entreprise de transport
    , située à moins d’un kilomètre à vol d’oiseau de l’antenne relais. C’est maintenant à pied qu’ils continuent de suivre le signal, muni d’un récepteur et d’une antenne directive… Le verdict tombe : l’appareil désigne des caméras de vidéosurveillance.
    Des équipements installés pour se protéger, mais qui sont eux-mêmes devenus nuisibles…
    En effet, les fréquences utilisées par ces caméras pour se connecter en Wifi avec le système central de vidéoprotection étaient complètement illégales !


    Relevé spectral de l’émission perturbatrice, capturé par l’ANFR

    Les caméras de vidéosurveillance communiquaient sur une fréquence centrale de 2,525 GHz. Or, cette fréquence n’est absolument pas un des canaux autorisés pour le Wifi en France ! En effet, le spectre affecté au Wifi débute à 2 400 MHz et se termine à 2 483,5 MHz.
    Il peut arriver que des équipements qui ne respectent pas les normes européennes créés des brouillages car ils émettent dans les mauvaises fréquences. Par exemple,une enquête de 2022 avait relaté l’histoire d’un antivol, cousu à l’intérieur d’une doublure, qui émettait dans la bande de fréquences attribué aux puces RFID dans la zone Amériques mais qui en France correspondait à une bande alloué à la 3G. Ce petit appareil a priori inoffensif, lorsqu’il était face à l’antenne, altérait la qualité de service sur toute la zone de couverture de cette antenne.
    Ici, c’était plus surprenant : le Wifi n’est pas supposé fonctionner autour de 2,525 GHz, y compris partout ailleurs dans le monde !


    L’interface web du système de vidéo-protection

    Après leur découverte, les agents de l’ANFR se sont entretenus avec un responsable de l’entreprise pour lui expliquer que son système de vidéoprotection connecté en Wifi émettait illégalement dans les fréquences attribuées à un opérateur mobile et était responsable d’un brouillage dans tout le quartier.

    De bonne foi, il a alors lancé l’interface web de programmation de son système de vidéoprotection. Dans l’un des menus, il apparaissait plusieurs intitulés dont « EU » pour Europe. Une fois le système reprogrammé sur EU, les agents ont pu constater qu’il émettait bien dans les fréquences autorisées.

    En savoir plus
    Quelques conseils
    • Lorsqu’on utilise un équipement radioélectrique, il faut s’assurer qu’il est conforme à la directive des équipements radioélectriques (RED) et de sa transposition en droit français, en vérifiant que le marquage CE figure sur le produit et son emballage.
    • Avant de l’installer et de l’utiliser, il faut vérifier si l’équipement est soumis à des restrictions, comme par exemple au regard de l’utilisation de telle ou telle bande de fréquences. Il faut alors suivre la notice d'utilisation et les instructions de montage, de manière à permettre que ce dernier soit utilisé dans le respect des exigences essentielles.
    • Comme dans cette enquête, certains équipements connectés en Wifi destinés à être vendus dans différentes régions du monde nécessitent, avant de les mettre en route, de choisir la zone ou le pays d’utilisation afin que les canaux Wifi qui seront mis en œuvre soient ceux autorisés en France. Une maintenance régulière de l’équipement est également importante pour assurer de son respect dans le temps des exigences essentielles de la directive RED.

    Les bandes libres
    Les fréquences Wifi sont souvent qualifiées de « libres » car elles ne nécessitent pas de licence individuelle pour être utilisées. Mais cette formulation peut être trompeuse car leur utilisation doit tout de même respecter un certain nombre de règles et ne pas brouiller de services radioélectriques (décision ARCEP n° 2021-1589).

    http://www.arcep.fr : Qu’est-ce qu’une bande libre ? A quoi ça sert ? Comment les utiliser ?
    source : ANFR
    Dernière modification par kiki37 ; 07/04/2024 à 01h10.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  4. #64
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    4ème phase de l’UHD : c’est parti !
    23 AVRIL 2024



    Le 23 avril 2024, se déroule la quatrième phase du déploiement en France de l’ultra haute définition (UHD) sur la télévision numérique terrestre (TNT).

    Phase 4 : qui, quand et comment ?

    Cette phase concerne l’allumage de 23 sites dans l’hexagone et le réaménagement de 8 sites. Ces manœuvres sont nécessaires pour permettre le démarrage de l’UHD dans ces zones sans générer de brouillages sur les programmes existants.

    Un peu plus d’un million de foyers supplémentaires peuvent désormais recevoir l’UHD.

    Ce déploiement a concerné le nord-ouest de l’Ile-de-France, une partie de la Normandie, l’agglomération du Mans, Saumur, Le nord de la région Auvergne-Rhône-Alpes et une partie de l’Aveyron (notamment Millau). Les réaménagements ont concerné les sites de Bourgoin 1 (pour le multiplex R1), Poncin (pour le multiplex R3), les Andelys 1 (R3), Saint-Chamond (R4), Cours-la-Ville (1 et 2, pour R3), Monsols (R3) et Gournay-en-Bray (R3).


    Depuis le 23 janvier 2024, ce n’est pas moins de 70 sites qui ont été déjà mis en service en UHD dans l’hexagone. Dans les territoires ultramarins, 15 sites ont été concernés, situés notamment en Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Tahiti et Wallis. Plus de 10 millions de foyers sont ainsi déjà couverts, soit environ 36% de la population.

    Pourquoi l’UHD ?

    Dans sa décision du 25 octobre 2023, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a attribué à France Télévisions le droit de diffuser France 2 en UHD à compter du mois de janvier 2024. France 3 (antenne nationale) sera également accessible en UHD du 10 juillet au 10 septembre 2024, à l’occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Ces chaînes seront disponibles respectivement sur les numéros 52 et 53.

    Les aides de l’Etat
    Si certains téléspectateurs perdaient la réception des programmes de la TNT à la suite de l’introduction de l’UHD, l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui assure la gestion du fonds d'accompagnement de la réception télévisuelle, pourra leur attribuer une aide financière selon les dispositions du décret n° 2023-1262 du 26 décembre 2023.

    Cette aide, plafonnée, d’un montant de 120 € pour une adaptation de l’antenne de réception ou de 250 € pour un passage à un mode de réception alternative à l’antenne râteau, sera attribuée sans condition de ressources. Les gestionnaires d’habitats collectifs peuvent bénéficier d’une aide maximale de 500 € pour l’adaptation d’antennes collectives. Les modalités d’attribution, pour les téléspectateurs sont détaillées sur le site www.recevoirlatnt.fr/ rubrique « solutions aux dysfonctionnements/ aides financières-FARTV »


    Pour accompagner ces opérations, l’ANFR se mobilise et répond à toute les questions via son site www.recevoirlatnt.fr ou par son centre d’appel au 0970 818 818 (appel non surtaxé du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h00 à 17h00).

    En savoir plus sur l’UHD
    Source : ANFR

    ! Pour les détails des nouveaux canaux et des réaménagements, vous pouvez rechercher votre émetteur de votre département dans ce forum ► http://www.tvnt.net/forum/les-emette...nt-t12740.html
    Dernière modification par kiki37 ; 24/04/2024 à 01h22.
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  5. #65
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    L’ANFR reçoit la principauté d’Andorre pour signer un accord de coopération
    COOPÉRATION
    23 AVRIL 2024



    Une délégation de la principauté d’Andorre est reçue les 23 et 24 avril à l’ANFR pour évoquer plusieurs points :
    • l’organisation institutionnelle de l’Agence ;
    • le Tableau national de répartition des bandes de fréquences ;
    • la coordination aux frontières : aspects mobiles, radiodiffusion et notification des fréquences de radiodiffusion à l’UIT et procédures de coordination ;
    • ainsi que la coopération et le renforcement des échanges bilatéraux entre les deux pays.
    Un accord de coordination des fréquences aux frontières des réseaux mobiles terrestres a été signé.


    source ANFR
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  6. #66
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    ENQUÊTES DE L’ANFR - 31 MAI 2024

    Marche arrière en bande interdite

    Le 26 octobre 2023, l’ANFR a été saisie pour une plainte en brouillage par un opérateur de téléphonie mobile. Deux agents de contrôle du spectre du site de Saint-André-de Corcy du Service Interrégional Est de l’ANFR ont pris cette affaire en charge.
    Ce dysfonctionnement affectait les services 3G de téléphonie et d’internet mobile dans la bande de fréquences 2,6 GHz sur la commune de Chatuzange-le-Gourbet dans le département de la Drôme.


    Relevé spectral par l’ANFR de l’émission cause du brouillage de l’opérateur de téléphonie mobile

    Les agents se sont rendus auprès de l’antenne relais de téléphonie mobile perturbée afin de relever les caractéristiques du signal brouilleur. Avec leurs équipements de mesure, ils ont pu obtenir le relevé spectral de l’émission en cause, la forme du signal et son intensité. Forts de cette information, ils ont programmé les équipements de leur véhicule laboratoire dont le radiogoniomètre installé sur le toit sur la fréquence de 2508 MHz et ont lancé la recherche en roulant.

    Le trajet s’est arrêté devant une maison située à environ 2 km de l’antenne relais. Leur récepteur portatif muni d’une antenne directive a confirmé la provenance de la perturbation. Ils ont sonné, se sont présentés et expliqué l’objet de leur intervention : trouver l’équipement responsable du brouillage !

    C’est sur le camping-car garé devant la maison qu’ils ont trouvé une caméra de recul pour faciliter les manœuvres. Cette caméra était connectée en Wifi vers un écran installé dans le poste de conduite.



    Le mystère a vite cessé ! Cette caméra émettait en effet des signaux perturbateurs sur la bande de des opérateurs mobiles, au lieu d’émettre dans la bande WiFi à 2,4 GHz. Comme elle était connectée en permanence car elle était branchée sur la batterie, elle était sujette à un échauffement permanent qui avait fini par altérer ses composants : c’est ainsi que sa fréquence d’émission avait dérivé en dehors de la bande WiFi pour atteindre progressivement la bande d’un opérateur de téléphonie mobile. Conséquence : la couverture et la qualité de ses services étaient altérés sur toute la commune.


    Il s’est avéré aussi que la caméra de recul ne fonctionnait plus, ce qui peut s’expliquer puisque le récepteur connecté à l’écran du conducteur attendait un signal qui avait disparu de la bande WiFi. Les agents de l’ANFR ont fait débrancher la caméra et demandé à ce qu’elle ne soit plus utilisée. L’opérateur a confirmé que le brouillage a été résolu.

    Les appareils radioélectriques peuvent être conformes à l’achat, mais ils ne sont pas tous conçus pour un usage intensif ou dans des conditions d’utilisation difficiles. Cette caméra de recul fonctionnant en WiFi n’était visiblement pas adaptée à une mise sous tension permanente. En outre, exposer cet appareil à l’air libre et donc certains jours en plein soleil a vraisemblablement accéléré le vieillissement de ses composants.

    Lorsque des signes de défaillance apparaissent (ici, l’arrêt de l’affichage de l’image sur l’écran du conducteur était pourtant un indice évident), il est toujours plus prudent de débrancher un appareil radioélectrique : il est en effet possible qu’il émette toujours, mais dans une bande différente ! Or ne l’oubliez pas : l’utilisation d’un équipement radioélectrique en dehors des conditions réglementaires ou d’une fréquence sans les autorisations nécessaires sont deux délits passibles chacun d’une peine maximale de 6 mois de prison et 30 000 euros d’amende (article L. 39-1 du CPCE).

    Le propriétaire du camping-car ayant été très coopératif et s’étant remis en conformité immédiatement lors de l’intervention de nos agents, les agents lui ont simplement rappelé la réglementation en vigueur.
    source : ANFR
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  7. #67
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    La conférence européenne sur la gestion des fréquences : un rendez-vous incontournable
    15 JUILLET 2024

    La Conférence européenne sur la gestion des fréquences s’est tenue à Bruxelles du 19 au 20 juin et a rassemblé une large audience : Commission européenne, administrations, industriels de nombreux secteurs (mobile, audiovisuel, satellite, etc.) et consultants. Elle s’est uniquement tenue en présentiel afin de favoriser échanges et interactions entre les 150 participants.

    Au-delà des thématiques incontournables (initiatives de la Commission, CMR, expression des Etats-membres via le RSPG), les organisateurs savent identifier les tendances et stimuler les débats sur les questions d’actualité dans le domaine de la gestion des fréquences.

    Des débats passionnés sur des sujets cruciaux
    • La gestion du spectre .../...
    • La 6G .../...
    • La bande UHF
      La session sur la bande UHF, moins animée que celle de l’année dernière, a confirmé la complexité d’une situation européenne où certains pays observent une décroissance forte de leurs besoins en TNT alors que d’autres pays, dont la France, ne font pas ce constat. Dans ce cadre, le principe de la priorité aux besoins de la radiodiffusion n’a pas été remis en cause. La question restera donc, comme indiqué dans l’avis RSPG de 2023, celle de la mise en œuvre éventuelle, par les pays où la TNT décroît ou disparaît, des dispositions de la décision européenne sur la bande UHF qui permettent une certaine flexibilité, sous réserve d’une protection de la radiodiffusion des pays voisins.
    • Le spatial .../...
    source et communiqué complet sur le site de l'ANFR
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