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  1. #31
    Membre Avatar de nono 63
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    C'est hélas assez courant , les lampes à décharges font beaucoup de parasites lorsqu'elles sont HS , j'ai eu le cas chez moi il y a quelques années , je l'avais repérée et signalé en mairie , il a bien fallu attendre plusieurs semaines pour que le problème soit réglé .

    Maintenant le problème ne se pose plus car tous ces vieux lampadaires ont été changés récemment par des lampes à LED .

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  2. #32
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    Citation Envoyé par nono 63 Voir le message
    C'est hélas assez courant , les lampes à décharges font beaucoup de parasites lorsqu'elles sont HS , j'ai eu le cas chez moi il y a quelques années , je l'avais repérée et signalé en mairie , il a bien fallu attendre plusieurs semaines pour que le problème soit réglé .
    Ben oui, car il faut trouver un pro avec une nacelle (il est interdit d'y aller avec une échelle) dont, de plus, le déplacement est assez onéreux
    Citation Envoyé par nono 63 Voir le message
    Maintenant le problème ne se pose plus car tous ces vieux lampadaires ont été changés récemment par des lampes à LED .
    Oh que non : dans les bourgs, il y a des vieux lampadaires "de style" non adaptables en LED, sans compter les petits stades avec spots dont le remplacement s'avère ruineux
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  3. #33
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    Et, il reste, encore, à certains endroits, des réverbères avec ampoules à vapeur de mercure( malgré l' INTERDICTION de ce matériau )

  4. #34
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    5G à Mulhouse : L’ANFR installe des capteurs pour mesurer l’évolution de l’exposition aux ondes
    Citation Envoyé par l'ANFR
    16/03/2021
    l’agence nationale des fréquences (ANFR) met en place, dans la ville de Mulhouse, des capteurs de mesure afin de surveiller l’évolution de l’exposition du public aux ondes, dans le cadre de l’ouverture commerciale de la 5g. Ces capteurs vont permettre de recueillir des données sur l’exposition, consultables en temps réel sur l’observatoire des ondes. Mulhouse est ainsi la 5ème ville de france à se doter de ces sondes après Marseille, Nantes, Paris et Bordeaux.

    Dans le cadre de ses missions de surveillance de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFRr, en collaboration avec la ville de Mulhouse, a installé trois capteurs afin de surveiller l’évolution de l’exposition. Ces capteurs large bande, fabriqués par le laboratoire EXEM, mesurent une dizaine de fois par jour l’exposition aux ondes émises par tous les équipements dans les bandes allant de 80 MHz à 6 GHz. Cette gamme d’ondes inclut la radio fm, la télévision numérique terrestre, le wi-fi et toutes les technologies de téléphonie mobile.

    Après marseille, nantes, paris et bordeaux, où un dispositif similaire a été mis en place, ces capteurs sont opérationnels à mulhouse à partir de ce jour. Ils sont implantés dans des lieux très fréquentés, en hauteur, et placés à environ 100 mètres d’antennes qui doivent accueillir la 5g. Des mesures sont réalisées périodiquement, sur une durée de 6 minutes, à différents moments de la journée et de la nuit. Afin de détecter les fluctuations d'exposition, ces capteurs mesurent les niveaux d’exposition toutes les 2 heures environ. Ces valeurs feront, à partir d’aujourd’hui, l’objet d’une publication en temps réel dans l’observatoire des ondes consultable sur le site de l’anfr.

    les résultats vont permettre de mesurer l’impact de la 5g sur l’exposition globale du public à l’occasion des premiers déploiements commerciaux.

    L’ensemble des données de mesures sont disponibles en open data sur le site : data.anfr.fr
    Dernière modification par kiki37 ; 10/04/2021 à 16h52.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  5. #35
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    A Mulhouse cette expérimentation 5G se fait en concordance avec les voisins Européens Allemands et Suisses.

  6. #36
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    LES ENQUÊTES DE L’ANFR ► LE SON QUI COUPAIT LA 4G
    Citation Envoyé par l'ANFR
    08/04/2021
    Le service régional de l’ANFR basé à Aix-en-Provence est récemment intervenu pour résoudre un brouillage quelque peu inattendu…

    Sur la commune de Sernhac dans le Gard et dans une zone de 10 km alentour, les services 4G dans la bande 800 MHz ne répondaient plus ! La seule antenne-relais de la commune ainsi qu’une autre située à 6 km étaient affectées par un mystérieux signal perturbateur.

    Un agent du contrôle du spectre, doté d’une « artillerie » de pointe, s’est donc rendu sur place pour mener une véritable investigation technique : les relevés spectraux permirent dans un premier temps d’obtenir la signature du signal perturbateur, c’est-à-dire l’émission électromagnétique caractéristique d’un objet. Il fallait maintenant trouver d’où provenait ce signal… Le récepteur du véhicule laboratoire et une antenne Yagi directive orientèrent les recherches, qui menèrent l’agent chez un particulier, dans un village à 3 km de l’une des deux antennes-relais brouillées. Avec l’accord du propriétaire, les investigations se poursuivirent à son domicile pour finalement aboutir à l’objet … qui n’était autre qu’un casque audio sans fil ! Cet équipement, largement utilisé en ces temps de télétravail renforcé, apparaissait au premier abord inoffensif. Mais il émettait en fait en dehors de sa bande de fréquences allouée et empiétait sur celle de la 4G qui émettait en bande 800 MHz. Le casque brouillait même sur plusieurs kilomètres à la ronde ! Bien que disposant d’un marquage CE, il s’était mis à dériver avec le temps. Impossible pour le propriétaire de s’en rendre compte : le casque fonctionnait parfaitement bien ! Après l’avoir débranché, la perturbation de la 4G identifiée sur 10 km disparut instantanément.

    En savoir plus
    Un brouillage peut être causé par un équipement radioélectrique qui a dérivé et n’est plus conforme aux exigences de non-brouillage. Les causes peuvent par exemple être le vieillissement d’un composant, un équipement en panne mais non débranché ou encore un appareil non conforme à la réglementation européenne (sans marquage CE). Si c’est votre appareil qui génère un brouillage et qu’il est non conforme aux exigences des équipements radioélectriques, vous êtes alors responsable d’une infraction à la réglementation applicable aux radiofréquences. Il faut ainsi être vigilant lors de l’achat de tout équipement radioélectrique en s’assurant qu’il est bien conforme à la réglementation européenne (marquage CE) et qu’au fil de son usage, il ne se mette pas à dysfonctionner.

    Au titre de l’article L.39-1 du CPCE, le fait de perturber les émissions hertziennes d'un service autorisé en utilisant un équipement radioélectrique, dans des conditions non conformes, est passible d’une sanction pénale de six mois d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

    L’ANFR peut aussi appliquer à la personne responsable une taxe de 450 € pour les frais d'intervention occasionnés par l'usage d'une installation radioélectrique en dehors des conditions légales et réglementaires, ayant causé le brouillage d'une fréquence régulièrement attribuée.
    source ► l'ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  7. #37
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    LES ENQUÊTES DE L’ANFR ► ALERTE CHEZ UN RADIOAMATEUR : UN BROUILLAGE PEUT EN CACHER UN AUTRE
    29/06/2021
    Un radioamateur de Loire-Atlantique a signalé à l’ANFR un brouillage affectant son émetteur dans les bandes HF (bandes des 80, 40 et 17 mètres).
    Le service régional de Donges s’est saisi de l’affaire : chez le radioamateur, nos agents de contrôle, après quelques mesures, se rendirent compte qu’il n’y avait pas une source de brouillage, mais deux ! Très vite, ils se mirent à rechercher des sources perturbatrices alentour…
    Tout d’abord, les mesures indiquaient une forte remontée de bruit dans la bande HF (3 à 30 MHz). L’antenne directive, tel un bâton de sourcier, désigna une habitation située dans la même rue que le radioamateur ... L’occupant des lieux accepta que les agents de l’ANFR approfondissent leur enquête dans son domicile. Mais il n’est pas toujours facile de détecter l’origine d’une émission dans ces bandes de fréquences dans une habitation. Aux grands maux, les grands remèdes : en coupant (avec l’accord de l’occupant) le compteur électrique général, le signal perturbateur disparut aussitôt. La source du brouillage était donc nécessairement l’un des équipements électriques du foyer. Restait maintenant à identifier lequel… Passant de pièce en pièce, nos enquêteurs se retrouvèrent rapidement face à un dressing éclairé… par un ruban LED ! Il s’avéra que l’alimentation de cette lumière décorative émettait des rayonnements parasites en excès dans l’une des bandes de fréquences utilisée par le service radioamateur. Il a donc été demandé au propriétaire de faire réparer ou de remplacer cet appareil, qui rayonnait bien au-delà de la pièce qu’il illuminait.
    Mais, l’enquête n’était pas encore terminée : il fallait à présent trouver la seconde source de brouillage…
    Les contrôleurs de l’ANFR reprirent leurs recherches. Cette fois encore, le signal perturbateur provenait d’une habitation située dans cette même rue ! Rebelote : tests et mesures chez le particulier permirent d’identifier l’équipement en cause… Il s’agissait cette fois-ci d’une clôture électrique qui empêchait les chats errants de s’introduire dans le jardin et d’abîmer le potager ! Le propriétaire dut lui aussi la remplacer ou la réparer dans les délais requis.

    Ce double brouillage avait ainsi pour origine deux équipements domestiques insolites, transformés à l’insu de leurs propriétaires en sources de parasites électromagnétiques. Alimentés en continu par le secteur, ces deux appareils altéraient les bandes HF du fait d’un problème de compatibilité électromagnétique (CEM). Ces brouillages CEM sont des causes fréquentes de perturbations puisqu’en 2020, 37 % des brouillages identifiés ont été causés par des parasites électromagnétiques.

    Pour en savoir plus sur les brouillages CEM
    Un appareil électrique ou électronique peut produire des signaux parasites : non-conformité, vétusté, mauvais réglage, dysfonctionnement... Concrètement, les causes peuvent être le desserrement ou l’altération d’un câble, le vieillissement d’un composant, une mauvaise mise à la terre, un équipement en panne mais toujours alimenté ou encore un appareil non conforme à la réglementation européenne (sans marquage CE).

    Ils peuvent alors porter atteinte à la disponibilité de services de radiocommunication. La portée de ces brouillages touche un voisinage plus ou moins lointain, selon les puissances mises en jeu.

    Si un appareil électrique crée un brouillage par parasites électromagnétiques en ne respectant pas les normes de compatibilité électromagnétique, son propriétaire est responsable d’une infraction à la bonne utilisation des fréquences. Il est alors susceptible de se voir appliquer une sanction pénale allant jusqu’à 6 mois de prison et 30 000 euros d’amende au titre du Code des postes et communications électroniques (CPCE). Il faut ainsi rester vigilant lors de l’achat de tout équipement électronique ou électrique en s’assurant qu’il soit conforme à la réglementation européenne (marquage CE) et qu’au fil de son usage, il ne se mette pas à dysfonctionner.

    Lire une autre enquête sur un brouillage CEM
    source ► l'ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  8. #38
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    PUBLICATION DES ANALYSES DES MESURES D’EXPOSITION DU PUBLIC AUX ONDES ÉLECTROMAGNÉTIQUES RÉALISÉES EN 2020
    16/07/2021

    L’Agence nationale des fréquences (ANFR) publie trois études portant sur environ 4 700 mesures d’exposition du public aux ondes réalisées en 2020 : la première analyse les mesures demandées par les collectivités et les particuliers, la deuxième présente les mesures faites devant les mairies de plus de 1 000 agglomérations, et la troisième traite des seuls niveaux les plus élevés (au-dessus de 6 V/m), dits « atypiques », et des actions mises en œuvre pour les réduire.

    Au travers de l’ANFR, l’Etat offre aux particuliers et aux collectivités la possibilité de faire mesurer gratuitement l’exposition aux ondes électromagnétiques, aussi bien dans leur lieu d’habitation que dans des lieux accessibles au public. En 2020, des mesures ont ainsi été faites en 2 735 lieux. D’autres campagnes, comme celle portant sur plus de 1 000 places de mairies réalisée à l’initiative de l’Etat, ont porté le nombre total de mesures d’exposition en 2020 à près de 4 700.

    1/ L’analyse des niveaux mesurés en 2020 suite aux sollicitations des particuliers, collectivités et associations agréées (1ère étude) montre qu’ils restent globalement faibles au regard des valeurs limites d’exposition à ne pas dépasser, comprises entre 28 et 87 V/m selon les fréquences utilisées : la moyenne des niveaux relevés s’élève à 0,85 V/m et le niveau moyen médian est de 0,37 V/m, c’est-à-dire que la moitié des résultats obtenus sont inférieurs à cette valeur. Par ailleurs, une très grande majorité (76 %) des niveaux d’exposition restent inférieurs à 1 V/m.

    Une légère hausse des niveaux est néanmoins constatée par rapport aux années passées, plus particulièrement pour les valeurs les plus élevées. L’incidence sur la moyenne globale des niveaux mesurés reste toutefois limitée, celle-ci ayant très peu augmenté depuis 2014 : + 0,17 V/m.

    Les résultats apparaissent plus élevés en milieu urbain qu’en milieu rural, et plus élevés en extérieur qu’en intérieur. Dans près de 60 % des cas, la téléphonie mobile constitue la principale source d’exposition. En milieu rural, cette tendance est toutefois moins marquée (31 % des cas), le niveau d’exposition se révélant dans plus du tiers des cas trop faible pour qu’il soit possible d’isoler une source significative.

    2/ L’étude réalisée sur plus de 1 000 places de mairies en 2020 vient compléter deux études similaires réalisées en 2014 et 2017 aux mêmes emplacements. Pour rappel, ces villes avaient été choisies lors de la première campagne pour leur représentativité de la population française. Le renouvellement des campagnes à intervalles de trois ans permet d’apporter des éléments d’analyse sur l’évolution de l’exposition aux ondes depuis 2014. L’augmentation de l’exposition moyenne entre 2014 et 2017 était faible, passant de 0,38 V/m à 0,46 V/m. La nouvelle étude montre que l’augmentation de l’exposition moyenne entre 2017 et 2020 est également faible, passant de 0,46 V/m à 0,54 V/m. Ces augmentations modérées sont surtout constatées en milieu urbain, où les déploiements des technologies ont été plus soutenus. Parmi les technologies de la téléphonie mobile, l’exposition liée à la 2G et à la 3G reste assez stable, tandis que celle générée par la 4G augmente modérément.

    3/ Les points atypiques sont des lieux dans lesquels les niveaux d’exposition du public aux ondes électromagnétiques dépassent substantiellement les niveaux généralement observés à l’échelle nationale. Comme les années précédentes, ces points ont été identifiés à la fois en extérieur et en intérieur et majoritairement dans des zones denses urbaines. Pour les 51 points de 2020, leurs niveaux sont compris entre 6 et 40,9 V/m, avec une moyenne de 8,7 V/m. Plus de 41 % des niveaux relevés sont compris entre 6 et 7 V/m.

    L’ANFR a mis en place depuis 2017 un suivi des actions mises en œuvre pour réduire l’exposition en ces points d’attention. Au 31 décembre 2020, 73 % des points atypiques recensés en 2017 ont été résorbés, 61 % pour les points de 2018 et 34 % pour ceux de 2019. Parmi les points identifiés en 2020, 8 % ont été résorbés, mais la majorité des actions de résorption est toujours en cours en 2021, compte tenu notamment de la situation sanitaire qui a retardé les travaux. Par ailleurs, la complexité de plus en plus importante des solutions à mettre en œuvre pour passer sous la barre des 6 V/m peut nécessiter des délais de résorption plus longs.

    L’ensemble des mesures réalisées dans le cadre de ces études sont disponibles sur le site de Cartoradio.

    Pour en savoir plus :
    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  9. #39
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    LES ENQUÊTES DE L’ANFR - LA CLÉ QUI RENDAIT INVISIBLE MAIS QUI A ÉBLOUI LES GARDIENS DU SPECTRE !

    23/07/2021
    Mieux vaut prévenir que guérir, telle est la devise du Service Régional d’Aix-Marseille de l’ANFR ! Les plaintes pour brouillage de la géolocalisation sont encore peu répandues, mais, hélas, ces incivilités sont devenues fréquentes. Nos agents ont donc pris l’habitude, lors de leurs déplacements en véhicule laboratoire, de surveiller les fréquences dédiées à la radionavigation par satellite (GNSS) en roulant dans le secteur de l’aéroport de Marignane, où le GPS est utilisé pour les phases d’approche et de décollage des avions. Par le passé, nos agents ont en effet eu à résoudre de plusieurs cas de brouillage dans la zone, perturbant les services de l’aviation civile.

    Lors d’un de ces contrôles au printemps 2021, deux agents de l’ANFR relevèrent un signal suspect dans la bande de fréquences GNSS alors qu’ils revenaient d’une autre mission et passaient à proximité de l’aéroport. Surprise… Le relevé spectral qui s’affichait sur l’analyseur présentait toutes les caractéristiques d’un brouilleur GPS.


    Relevés du signal brouilleur GNSS effectués par les agents de l’ANFR
    Cette enquête est devenue rapidement prioritaire : il n’y avait pas une minute à perdre, ce type de brouilleur peut en effet, même s’il est peu puissant, affecter des avions volant jusqu’à 2 000 m d’altitude, donc en pleine phase critique de décollage ou d’atterrissage !

    Grâce à leur matériel de pointe, nos agents identifièrent bientôt le véhicule hébergeant le fameux brouilleur GPS : il s’agissait d’un véhicule professionnel dont le conducteur souhaitait sans doute disparaître des radars de sa société ! L’ANFR alerta sans attendre les forces de l’ordre et un officier de police judiciaire pour mettre fin à l’infraction. Une opération en flagrance fut donc organisée conjointement entre la Police et l’ANFR. Hélas, ce premier essai échoua : le conducteur avait décidé au dernier moment de changer de véhicule pour effectuer son déplacement ! Sans baisser les bras, une deuxième tentative fut organisée le 1er juillet 2021 … cette fois-ci fructueuse puisque l’individu fut surpris en flagrant délit. Pour cette opération, l’ANFR était équipée d’appareils de mesure adaptés qui lui permirent de constater l’infraction.

    La Police procéda alors à l’interpellation du chauffeur du véhicule et découvrit que le brouilleur GPS n’était autre… qu’une simple clé USB, d’apparence totalement inoffensive ! Pourtant, malgré sa petite taille, ce brouilleur perturbait une large zone autour du véhicule dans lequel il était installé, ce qui avait permis à l’ANFR de le détecter à bonne distance.

    Son propriétaire pensait avoir trouvé la clé de l’invisibilité ; sur la carte de son patron, il avait bel et bien disparu ; mais aux yeux de l’ANFR, il était soudain devenu… éblouissant ! Il a été mis en garde à vue et devra répondre de ses actes devant la Justice.


    Brouilleur GPS découvert dans le véhicule professionnel

    Pour en savoir plus
    Le GNSS désigne les systèmes de radionavigation par satellites tels que le GPS, Galileo, Glonass ou Beidu. La possession et l’utilisation de brouilleurs du GNSS est strictement interdite en France en dehors de quelques usages gouvernementaux encadrés. La possession et l’utilisation d’un brouilleur GNSS sont des délits passibles de 6 mois de prison et 30 000 euros d’amende. A noter que cette interdiction s’applique plus généralement à tout brouilleur d’ondes, que ce soit pour brouiller le WiFi, la téléphonie mobile et le GPS.

    S’ajoute une taxe forfaitaire de 450 euros appliquée par l’ANFR pour frais d’intervention.

    Un brouilleur du GNSS affecte la bonne réception des signaux comme le GPS ou Galileo sur une zone plus ou moins large. Or, les signaux GNSS véhiculent des informations essentielles de géolocalisation et de synchronisation. L’altération de la réception de ces signaux peut affecter le bon fonctionnement de très nombreux services tels que les transports terrestres, aériens, fluviaux ou maritimes, les réseaux de communications mobiles et de radiodiffusion, les réseaux de transports d’électricité, les services de secours aux victimes, l’agriculture de précision, les objets connectés pour n’en citer que quelques-uns.

    Par ailleurs, contrairement à ce que pensent souvent ceux qui les utilisent, par exemple pour déjouer leur suivi par balises GPS, la carrosserie ne confine pas l’effet d’un brouilleur de GPS à l’habitacle du véhicule. Le rayon d’action de ces appareils est beaucoup plus important : un brouilleur GNSS de faible puissance peut perturber tous les services qui utilisent le GPS à plusieurs centaines de mètres alentour sur le plan horizontal et plusieurs milliers de mètres en altitude !

    Afin de sensibiliser les acteurs concernés aux risques de ces brouilleurs et rappeler la réglementation qui interdit strictement la détention et l’utilisation de ces dispositifs, l’ANFR a édité une brochure pédagogique.

    Par ailleurs, en 2019, l’ANFR avait sensibilisé par mailing plusieurs dizaines de milliers d’entreprises qui géolocalisent leur flotte de véhicules aux risques posés par les brouilleurs GNSS et leur intérêt à rappeler au personnel de leur entreprise la législation en vigueur. En effet, dans une entreprise qui utilise la géolocalisation pour gérer sa flotte de véhicules, il peut arriver que des brouilleurs GPS soient employés à l’insu du dirigeant. La disparition inexpliquée de la géolocalisation de certains de ses véhicules alors qu’ils circulent a priori en surface peut cependant constituer un indice d’utilisation d’un brouilleur.

    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  10. #40
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    LES ENQUÊTES DE L’ANFR - PANNE DE SURF EN POLYNÉSIE FRANÇAISE
    05/10/2021
    En juillet dernier, l’antenne de l’ANFR en Polynésie française était contactée par un opérateur de téléphonie mobile car son réseau 4G était fortement dégradé sur le front de mer de Papeete : ses clients se plaignaient de ne plus pouvoir surfer sur internet à partir de leur portable. C’est d’autant plus perturbant qu’en Polynésie française, la 4G sert, plus qu’en métropole, à un grand nombre d’accès fixes au web (à la maison).

    Les premières analyses de l’opérateur étaient limpides : ses relais 4G étaient éblouis par un émetteur de forte puissance, dont tout laissait penser qu’il était situé… en plein cœur de la rade de la ville.

    Visualisation du signal brouilleur à l’analyseur de spectre

    Sans attendre, un agent de l’ANFR prit ses appareils de mesures et fila sur le front de mer. Un premier passage permit de circonscrire la zone d’où provenait le brouillage : le quai réservé aux yachts. Mais l’enquête dut s’arrêter prématurément, car l’endroit n’était pas ouvert au public…

    Résultat de la première analyse avec les antennes 4G perturbées en jaune et en rouge, la zone de présence potentielle du brouilleur

    Le port de Papeete fut donc contacté aux aurores le lendemain matin pour obtenir les autorisations nécessaires à la poursuite de la chasse au brouilleur. Du quai des yachts, l’agent de l’ANFR parvint aisément à confirmer l’origine de la perturbation grâce à son matériel de radiogoniométrie portatif : le trouble provenait d’un navire bien précis. La troisième phase de l’enquête débutait donc : il fallait trouver comment monter à bord du yacht pour y trouver l’équipement en cause et le faire cesser de nuire !

    C’est le matériel mystérieux de notre enquêteur qui permit de progresser : intrigué, le capitaine descendit sur le quai pour en savoir plus. Coopératif, il lui donna même rendez-vous le lendemain, le samedi matin, en s’assurant de la présence de la personne en charge des installations radios sur le bateau.

    Le 3e jour, tout le monde était donc au rendez-vous pour une visite approfondie du bateau. L’opérateur radio du navire restait quant à lui incrédule : rien à bord ne pouvait selon lui provoquer ce signal brouilleur… Et pourtant ! C’est au détour d’une salle technique que les équipes trouvèrent le coupable : il s’agissait d’un répéteur de téléphonie mobile, installé pour améliorer un service mobile à bord du yacht en amplifiant les signaux provenant du rivage, mais aussi ceux des téléphones des passagers. C’est cette amplification trop puissante, doublée d’une défaillance de l’équipement, qui était à l’origine de la perturbation ! Elle empêchait les smartphones à proximité d’établir le contact, en liaison montante, avec les relais mobiles.

    L’appareil fut immédiatement éteint ; et le service 4G reprit instantanément dans les environs ! Quant au répéteur, il ne perturbera plus jamais les rivages de la Polynésie française.

    A Papeete, tout est depuis rentré dans l’ordre : les clients de l’opérateur ont pu de nouveau surfer sur la toile – en plus de surfer sur les vagues de l’Océan Pacifique, qui, elles, accueilleront bientôt les Jeux Olympiques de 2024.

    En savoir plus sur les répéteurs de signal mobile
    L’ANFR est fréquemment sollicitée pour résoudre des brouillages de réseaux mobiles causés par des répéteurs de téléphonie mobile installés sans autorisation. Près de 150 brouillages de ce type nécessitent chaque année l’intervention de nos agents !

    QU’EST-CE QU’UN RÉPÉTEUR DE SIGNAL MOBILE ?
    Un répéteur de téléphonie mobile, appelé aussi amplificateur de signal mobile, permet de renforcer le signal téléphonique mobile, le plus souvent pour améliorer la réception à l’intérieur d’un bâtiment. En tant qu’équipement radioélectrique, il doit être conforme à la directive européenne 2014/53/UE du 16 avril 2014, dite RED, et donc comporter un marquage CE.

    LA RÉGLEMENTATION CONCERNANT LES RÉPÉTEURS DE TÉLÉPHONIE MOBILE.
    Il est interdit d'installer et d'utiliser des répéteurs ou amplificateurs de services de téléphonie mobile de sa propre initiative, à moins que les opérateurs concernés aient donné leur accord. Utiliser un répéteur ou un amplificateur sans l’autorisation préalable des opérateurs, c’est utiliser de manière illégale leurs fréquences. C’est aussi une épée de Damoclès pour le détenteur du répéteur : en effet, s’il est le plus souvent correctement réglé le jour de son installation, le répéteur ne change jamais de fréquences. Or, les opérateurs, eux, ajustent régulièrement les leurs ! Le répéteur, qui ne suit pas ces évolutions, continue à émettre imperturbablement sur les mêmes fréquences ; et se transforme en brouilleur ! Un répéteur peut ainsi, du jour au lendemain, dégrader la couverture et la qualité du service mobile dans de larges zones.

    Ces infractions sont soumises à sanction pénale pouvant aller jusqu’à six mois de prison et 30 000€ d’amende (article L.39-1 du CPCE). Elles donnent également lieu à la notification d’une taxe de 450 € lorsque l’ANFR intervient. Installer un répéteur sans autorisation rend son détenteur presque certain d’être repéré tôt ou tard, et de devoir acquitter cette taxe : un relais mobile, en effet, capte en permanence les téléphones autour de lui et perçoit ainsi son environnement hertzien. S’il s’aperçoit d’une dégradation des transmissions, il alerte instantanément son opérateur. Qui, à son tour, porte plainte auprès de l’ANFR…

    source ANFR
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