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  1. #21
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    l'avenir de la bande UHF (470-694 MHz) sur la sellette

    Citation Envoyé par l'ANFR
    LA MISE EN PLACE DE LA PRÉPARATION EUROPÉENNE DE LA CMR-23
    02/10/2020
    La première Réunion de Préparation (RPC23-1) de la Conférence mondiale des radiocommunications ( CMR -23) a eu lieu quelques jours après la fin de la CMR-19, en novembre 2019. Elle avait permis à l’ UIT -R de définir l’organisation des études préparatoires à la CMR-23.

    La crise sanitaire du Covid-19 a conduit à décaler la première réunion de préparation de la Conférence (CEPT/ ECC/ CPG) aux 22 et 23 juin 2020. Alexander Kholod (Suisse), nouveau président du CPG pour la préparation de la CMR -23, a mis à profit ce délai en lançant un forum de discussion pour structurer le CPG et les mandats de ses équipes projets. Les conclusions qu’il en a tirées ont facilement été adoptées.
    On retrouve dans la préparation de la CMR -23 une structure de groupes similaire à celle du CPG-19 : CPG/PTA pour les services scientifiques, CPG/PTB pour les services spatiaux et CPG/PTC pour les services aéronautiques, maritimes et de radiorepérage. L’ECC/PT1, qui traite des sujets de bandes mobiles au sein de la CEPT, prend en charge les points concernant les bandes de fréquences pour la 5G (1.2, 1.3) et les HIBS (HAPS as IMT base station). Un groupe spécifique, le CPG/PTD préparera le point 1.5 sur le futur de la bande UHF (470-694 MHz), ce qui traduit l’importance et la sensibilité de ce sujet.

    Les présidents de ces équipes projets ont été désignés lors de cette réunion, après un intense travail de concertation mené par le président du CPG pour éviter un vote :

    PTA : M. Stephen Talbot (GB) ;
    PTB : M. Thomas Welter (FR) ;
    PTC : M. Martin Weber (DE) ;
    PTD : M. Kenneth Concannon (IE).

    L’ECC/PT1 est présidé par M. Steve Green (GB). L’élection des vice-présidents du CPG n’a pu avoir lieu faute de règles de votes applicables aux réunions virtuelles.

    L’adoption de cette structure permettra de coordonner les positions européennes pour les réunions de l’ UIT -R qui se tiendront au deuxième semestre 2020, toujours en visioconférence.

    Au niveau communautaire, le sous-groupe du RSPG en charge de la préparation de la CMR -23 se réunira à l’automne. Il aura pour objectif de mettre en correspondance les points à l’ordre du jour de la CMR -23 et les politiques communautaires
    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

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  2. #22
    Membre Avatar de nono 63
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    La fin probable de cette bande de fréquences allouée à la TNT...

  3. #23
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    C'est à craindre , remplacée par la diffusion des chaînes en 5G ?
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  4. #24
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    Citation Envoyé par nono 63 Voir le message
    La fin probable de cette bande de fréquences allouée à la TNT...
    La TNT est, dorénavant diffusée en UHF bandes IV et V entre les canaux UHF 21 à 48 UHF. Pas plus haut.

  5. #25
    Membre Avatar de calmesnil
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    La 5 G ne peut pas remplacer la TNT. À la campagne, c'est à dire dans plus de 80 % du territoire, il n'y aura jamais de 5 G.
    Si on supprimait la TNT, il ne resterait plus que le satellite pour capter gratuitement les chaines de la TNT.

    Pourquoi dépenser des milliards pour cette 5 G alors qu'une grande partie de la France ne dispose toujours pas de la fibre optique ! Pour les entreprises et les particuliers, la fibre optique est beaucoup plus utile que la 5 G et demande moins d'infrastructures pour être déployée, pas besoin d'antennes relais, il suffit de tirer des câbles et de placer des armoires de connexion.
    Dernière modification par calmesnil ; 15/10/2020 à 14h01.
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  6. #26
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    La 5G est un marché juteux pour les opérateurs télécom, qui font du lobbying à tout va, pour imposer un service, pas toujours utile.

  7. #27
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    Il y'a toujours la VHf, mais... C'est pas adapté pour. Ou du moins c'était.


    Il y'a plein de nouveaux codecs qui peuvent être adapté etc... Les nouveaux multiplexeurs de tête, par exemple, peuvent désormais acceuillir quasiment 7 chaines en HD par multiplex. Certaine en 1440 p , mais franchement on voit peu la différence. C'est remarquablement bien fait, franchement. Et toujours en MPEG 4.



    Concrètement, la bande passante non utilisée d'une chaine, peut etre alloué a une autre. Et vice et versa. C'est génial.

  8. #28
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    QUELLES SERONT LES 7 BANDES DE FRÉQUENCES SOUS LES PROJECTEURS DE LA COMMUNAUTÉ INTERNATIONALE DANS LES PROCHAINES ANNÉES ?
    Citation Envoyé par l'ANFR
    12/11/2020
    Une harmonisation des fréquences au niveau européen voire mondial est nécessaire pour la plupart des usages des fréquences. C’est pourquoi les bandes de fréquences qui font l’actualité en France sont généralement le résultat de négociations internationales échelonnées sur de nombreuses années. Ainsi, l’ouverture des bandes 3,5 GHz et 26 GHz à la 5G résulte de travaux initiés dans les années 2014-2016 aux niveaux européen et mondial. La bande de fréquences dite « bande L » (1 427-1 517 MHz) que l’Arcep pourrait prochainement autoriser pour la 5G a été étudiée dès 2013. Enfin, la prochaine bande de fréquences WiFi à 6 GHz (5 935-6 425 MHz) est à l’ordre du jour des travaux européens depuis 2017.

    En France, l’ANFR est en première ligne dans les négociations internationales pour identifier les bandes de fréquences qui serviront aux usages du futur. Cet article décrit 7 bandes de fréquences à l’ordre du jour des négociations internationales, qui feront peut-être l’actualité nationale des prochaines années.

    La bande 470-694 MHz
    En France, cette bande est réservée à la télédiffusion jusqu’au moins 2030 par la loi audiovisuelle de 1986. Cependant, elle arrive au centre de l’attention internationale puisqu’elle fait l’objet d’un point à l’ordre du jour de la Conférence mondiale des radiocommunications 2023 ( CMR -23). Une évaluation des utilisations et des besoins de la radiodiffusion et des services mobiles dans cette gamme de fréquences pourrait permettre, lors de la prochaine CMR , de faciliter à terme l’introduction de nouveaux réseaux mobiles dans cette bande, qui resterait de toute façon attribuée à la radiodiffusion. Cette décision pourrait répondre à des besoins de réseaux mobiles commerciaux, de réseaux gouvernementaux mais aussi pour une utilisation de la 5G « broadcast » pour la diffusion audiovisuelle.

    Après la CMR -23, le débat devrait se déplacer au niveau européen, compte tenu de la décision du Parlement européen et du Conseil (2017/899) sur la bande UHF. Cette décision, qui garantit une priorité à la disponibilité de la bande pour les besoins de la radiodiffusion jusqu’au moins 2030, demande également à la Commission de présenter un rapport au Conseil et au Parlement sur l’évolution de l’utilisation de cette bande. Par ailleurs, l’expérience des dividendes numériques sur les bandes 700 MHz et 800 MHz a démontré qu’une approche européenne coordonnée était indispensable pour toute évolution, compte tenu des contraintes de coexistence aux frontières.
    .../...
    Pour les autres fréquences, lire le communiqué à sa source
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  9. #29
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    Le DSS (Dynamic Spectrum Sharing) fait coexister la 4G et la 5G sur les mêmes fréquences.
    Citation Envoyé par l'ANFR

    Le Dynamic Spectrum Sharing fait coexister la 4G et la 5G sur les mêmes fréquences.

    Les opérateurs mobiles utilisent pour leurs réseaux plusieurs bandes de fréquences qui n’ont pas la même capacité de couverture. Les débits disponibles sont en outre proportionnels à la largeur de bande utilisée. Les fréquences basses (en-dessous de 1 GHz) favorisent ainsi la couverture, tandis que les fréquences plus hautes sont privilégiées en zone urbaine pour leur capacité.

    La bande 3,5 GHz s’est récemment trouvée sur le devant de la scène à l’occasion des enchères 5G. Il s’agit de la bande-cœur pour le déploiement de la nouvelle technologie : plus large que les bandes déjà attribuées aux opérateurs, elle pourra offrir des débits inégalés.

    Pourtant, les bandes préexistantes ne sont pas restées à l’écart de la 5G. Bien au contraire, dans l’observatoire du déploiement des réseaux mobiles de l’ANFR au 1er décembre, le nombre de sites 5G autorisés en bandes 700 et 2 100 MHz dépasse nettement celui des sites en bande 3,5 GHz.

    Pourtant, ces bandes accueillent toujours du trafic 4G. Mais comment 4G et 5G peuvent-elles coexister dans la même bande ?

    C’est le Dynamic spectrum sharing (DSS) qui permet de faire fonctionner 4G et 5G sur les mêmes fréquences. Ce partage se fait par multiplexage temporel et de manière dynamique : les mêmes fréquences transportent ainsi des paquets de données 4G ou 5G, dans une proportion qui dépend de la charge des réseaux. Le DSS permet ainsi un usage optimal du spectre, contrairement à des partages statique ou manuel, qui sépareraient les trafics 4G et 5G ou figeraient les proportions.

    L’interface physique de la 5G présente d’importantes similitudes avec la 4G : en ce sens, il s’agit d’une évolution plus que d’une révolution, notamment du fait de l’emploi de la même forme d’onde OFDMA (orthogonal frequency-division multiple access). Les deux technologies mettent en œuvre une grille « temps x fréquences » dont les différentes cases sont appelées resource blocks (RB), pouvant contenir des données utiles ou des données de signalisation. L’idée du DSS est donc d’adopter une même grille et d’y faire cohabiter la 4G et la 5G.

    Pour autant, si la grille est la même, le contenu des cases diffère entre 4G et 5G, ce qui nécessite des ajustements :

    une première approche tire parti de trames 4G spécifiques broadcast (MBSFN) beaucoup moins chargées en informations de signalisation que les trames 4G classiques. Elles peuvent être utilisées pour véhiculer de nouvelles fonctionnalités qui resteront ignorées des terminaux 4G. Et comme la signalisation de la 5G est beaucoup plus flexible, elle peut occuper les champs libres (entre 20 et 60 %) de la trame MBSFN. Cette méthode est la plus simple pour activer le DSS, mais elle crée des rigidités dans l’allocation des ressources.
    une autre approche consiste à encapsuler des segments 5G à l’intérieur des trames 4G classiques. Dans ce cas, les données réservées la signalisation 4G doivent être préservées. Cette approche permet une meilleure allocation instantanée des ressources en offrant de nombreux créneaux pour transporter des données 5G, tandis que la signalisation associée est pilotée via les trames MBSFN. A moyen terme, l’exploitation par la 5G de multiples petits segments dans les trames 4G devrait permettre d’améliorer la latence et de se conformer aux exigences URLLC (ultra-reliable low-latency communication : faible latence, fiabilité élevée).


    Ces deux approches valent pour la voie descendante (émetteur vers le terminal). Quant à la voie montante, des solutions analogues y sont envisagées, mais les premières implémentations restent encore incomplètes. Les premiers opérateurs utilisant le DSS ont néanmoins la possibilité de faire remonter les données 5G par les canaux 4G classiques.

    Activer le DSS en 5G ne requiert qu’une légère mise à jour de la station de base puisque les têtes radio, les aériens, le raccordement réseau (backhaul) restent communs. Les opérateurs doivent cependant veiller à une parfaite synchronisation (temporelle et fréquentielle) entre les équipements 4G et 5G qui coopèrent.

    Le DSS permet à l’opérateur de bénéficier de la meilleure efficacité spectrale de la 5G par rapport à 4G, néanmoins limitée dans ces bandes par l’impossibilité d’y déployer les antennes actives, technologie clé de l’amélioration de l’efficacité spectrale pour la 5G. Par ailleurs, le débit pour l’utilisateur reste fortement contraint par la faible largeur de ces bandes basses : dans le cas de la bande 700 MHz, le débit descendant sera ainsi limité par les 5 ou 10 MHz dont disposent les opérateurs français, à comparer aux 70 à 90 MHz qu’ils viennent d’acquérir en bande 3,5 GHz ou à la possibilité d’agrégation des porteuses de plusieurs bandes en 4G. Le DSS permettra tout de même de disposer rapidement d’une bonne couverture 5G, tout en bénéficiant rapidement des nouvelles fonctionnalités développées par les équipementiers : par exemple les améliorations du discontinuous reception (DRX ou réception discontinue) permettront d’augmenter la mise en veille des terminaux et de prolonger la batterie.
    Source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  10. #30
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    avril 2013
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    LES ENQUÊTES DE L’ANFR : UN HALOGÈNE QUI FAISAIT DE L’OMBRE À LA TÉLÉVISION

    Citation Envoyé par l'ANFR
    02/02/2021
    Près de Nancy, un téléspectateur recevait mal la TNT . L’ANFR est intervenue pour résoudre ce brouillage qui n’était pas commun…

    En cette fin d’année 2020, une plainte d’un téléspectateur de Saint-Nicolas-de-Port, près de Nancy, fait état d’un brouillage bien particulier : pixellisation des images, mais… seulement à partir de 18h, et jusque tard dans la nuit ! Le plus souvent, les défauts de réception proviennent de trois causes : un incident technique sur l’émetteur, une trop grande distance entre l’habitation et l’émetteur ou une interférence produite par un relais 4G. Mais les informations recueillies par nos agents ne concordent pas. Et le logement ne peut qu’être bien couvert par la TNT : l’émetteur principal de Nancy est tout proche !

    Il faut donc aller sur place pour enquêter sur cette perturbation nocturne. En fin de journée, les agents assermentés du service régional de Nancy se rendent ainsi au domicile du téléspectateur. Ils procèdent d’abord à des mesures sur le téléviseur et sa prise d’antenne : le brouillage ne vient pas d’un équipement du domicile. Revenant à leur véhicule technique, ils déploient alors son mât pneumatique de 10 mètres, qui leur permet de capter ces mêmes ondes radio que reçoit l’antenne de toit toute proche. Envoyé sur une batterie d’analyseurs embarqués, le signal perturbé livre alors ses secrets : le programme de la TNT apparaît haché par des bruits impulsionnels puissants (70 dBµV) émis entre 400 MHz et 600MHz.

    Le mât est alors abaissé, et l’antenne changée : muni cette fois d’une antenne directive, le mât commence à pivoter tandis que, dans la cabine, nos agents scrutent l’origine de cette émission perturbatrice. L’enquête s’arrête bien vite : elle provient du système d’éclairage d’un complexe sportif hébergé par un bâtiment communal tout près du domicile du téléspectateur ! En l’occurrence, ce signal est dû à un spot halogène installé juste dans l’axe de l’antenne râteau du toit du plaignant. Défectueux, ce spot clignotait en permanence dès qu’il s’allumait, et pour toute la durée des entraînements du soir. Les interférences provenaient d’un problème de compatibilité électromagnétique : des parasites produits par les coupures périodiques du circuit affectaient la réception des signaux de la TNT .

    Aussitôt, les agents de l’ANFR informent le gestionnaire du centre sportif de leur constat et lui demandent de réparer son système d’éclairage. Il a suffi que, dès le lendemain, la mairie remplace cette lampe clignotante pour que le téléspectateur puisse de nouveau suivre ses programmes favoris sur la TNT .
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