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  1. #51
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    Bonjour
    L' ANFR a publié un livre numérique compilant les 25 plus belles enquêtes de brouillage
    Dispo en pdf ici:
    https://www.anfr.fr/fileadmin/mediat...S-WEB-HD-2.pdf


    Bonne lecture
    Dernière modification par cricri ; 10/08/2022 à 17h28.

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  2. #52
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    Vent de panique dans l’éolienne ?
    10 JANVIER 2023
    28 septembre, l’ANFR reçoit une demande d’instruction de brouillage de la part du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) d’Etel dans le Morbihan. Le CROSS, station côtière responsable des opérations de sauvetage, subissait un brouillage affectant le canal 16 de la VHF marine (156,8 MHz). Dédié à la sécurité et aux secours en mer, ce canal est employé pour les appels de sécurité ou d’urgence ainsi que les messages de détresse et ce, à un niveau international.


    Figure 1 Exemple d'une VHF portable

    Ce brouillage critique présentait un caractère d’urgence. C’est donc dès le lendemain que les agents habilités et assermentés du service régional de Donges ont lancé leur enquête. Le plus simple était d’entreprendre tout d’abord des mesures du signal brouilleur dans la bande VHF à l’aide de l’antenne tournante du centre régional de l’ANFR, distante de moins de 100 km du site du CROSS. Effectivement, une émission perturbatrice sur la fréquence 156,8 MHz semblait provenir d’un parc éolien. Il ne s’agissait pas de n’importe quel parc puisque ce dernier était offshore - littéralement « au large » -, et donc en pleine mer de Saint-Nazaire. Pour confirmer la direction de l’élément perturbateur, il était toutefois indispensable de partir sur les routes : c’est à partir de leur véhicule laboratoire que nos agents ont poursuivi avec des relevés goniométriques. Et c’est en roulant sur le pont de Saint-Nazaire que, finalement, nos enquêteurs ont confirmé que l’émission perturbatrice provenait incontestablement du parc éolien. Les différents relevés goniométriques de stations de sémaphores et des CROSS environnants réalisés avant le dépôt de la plainte par les services des Affaires maritimes étaient compatibles avec cette constatation.

    Sans plus attendre, l’ANFR a donc contacté le centre de coordination maritime du parc éolien qui a réagi sans délai. En effet, du personnel était présent dans la sous-station électrique au milieu du parc éolien et a pu vérifier sur le champ l’installation de la VHF marine. Cette dernière, télécommandée depuis la terre, est utilisée pour la sécurité du parc éolien et du personnel qui y travaille. Or, elle s’était mise en émission permanente sur le canal 16, provoquant ainsi la perturbation ! Il a suffi d’arrêter la VHF marine et, à 14h25, le CROSS d’Etel a en effet confirmé l’arrêt des perturbations.

    Afin de pouvoir réutiliser pleinement le canal 16, le parc éolien devra revoir, corriger ou changer l’équipement incriminé. En attendant, la sécurité des agents du parc éolien est assurée via le canal 77 de la VHF marine.

    Pour en savoir plus

    Qu’est-ce que la VHF marine ?

    La bande VHF (very high frequency) concerne les ondes métriques de 30 MHz à 300 MHz. Elle est partagée entre de nombreuses utilisations : aéronautique, maritime, privées, militaires et les radios FM.

    La bande VHF réservée au service maritime s’étend de 156 à 174 MHz. Quant au service mobile maritime, il s’étend de 156 à 162 MHz. La VHF marine, portable ou fixe, est reconnue pour être un équipement de sécurité indispensable en mer pour tout navigateur en difficulté notamment lorsque la couverture réseau du téléphone portable ne permet plus d’être entendu. Des voies numérotées préprogrammées (« channel » en anglais) sont dédiées à chaque besoin particulier comme recevoir des informations météo, réserver une place dans un port, contacter un autre navire, participer à une opération de secours, etc.

    Les VHF marines, qu’elles soient fixes ou portables, doivent être déclarées auprès de l’ANFR qui délivre gratuitement une licence d’exploitation ainsi que les identifiants du service mobile maritime (indicatif d’appel et MMSI).
    source ANFR
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  3. #53
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    CMR-23 : un avis du RSPG pour préparer les positions de l’UE
    06 JANVIER 2023

    Le 9 décembre, lors d’une plénière extraordinaire, le RSPG a adopté ses recommandations sur les positions de l’UE, qui concerneront la moitié des points à l’ordre du jour de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 (CMR-23).

    La publication de cet avis s’inscrit dans la mission du RSPG d’assister la Commission dans l’élaboration du projet de décision du Conseil établissant les positions à défendre lors des CMR.

    Une consultation publique avait eu lieu durant l’été 2022 sur le projet d’avis, qui proposait plusieurs options sur les trois points les plus litigieux : le 1.2 (IMT dans la bande 6 GHz haute), le 1.5 (revue de la bande 470-694 MHz) et l’application de l’article 21.5 du Règlement des radiocommunications (RR) aux antennes actives de la téléphonie mobile. Les nombreuses réponses reçues (au nombre de 104) ont montré l’importance de la CMR-23 pour l’industrie. Ce sont d’ailleurs ces points qui, sans surprise, ont été les plus commentés, avec des avis tranchés.

    A l’issue de discussions difficiles, le RSPG a identifié sur ces trois points d’ordre du jour des compromis qui pourraient convenir à tous les pays de l’UE :
    • Point 1.2 : la bande 6 GHz haute (6 425-7 125 MHz) est âprement disputée. D’une part, la communauté IMT des industriels et opérateurs mobiles souhaite retenir cette bande intermédiaire, qui permet de produire de la couverture en très haut-débit mobile, pour faire face à la saturation à venir de la bande 3,5 GHz et des autres bandes 5G. D’autre part, la communauté des industriels du WiFi et des GAFAM souhaiterait disposer de cette bande, déjà autorisée aux Etats-Unis pour ces usages, pour tirer parti de l’accroissement du débit permis par la fibre et la perçoivent comme indispensable à l’essor du metaverse.
    Le RSPG a constaté que la décision sur l’usage de cette bande en Europe ne serait prise qu’après la CMR-23. Dans l’intervalle, le RSPG recommande que l’UE accepte une identification IMT, sous réserve de protéger les autres utilisateurs de la bande, notamment le service fixe par satellite. Cela suppose qu’aucune autre bande intermédiaire pouvant compromettre les intérêts de la politique spatiale ou de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ne soit mise à l’étude à la CMR-27 pour une identification IMT. En effet, la bande 6 GHz haute serait dans ce cas la seule nouvelle bande intermédiaire encore envisageable pour les IMT, dans l’optique du lancement de la 6G à l’horizon 2030.
    • Point 1.5 : en France et en Europe, la bande 470-694 MHz est utilisée de façon intensive pour la TNT, avec une garantie, inscrite dans la loi française et dans une décision de l’UE, de sa disponibilité jusqu’au moins fin 2030. Mais plusieurs pays européens ayant un usage faible de la TNT soutenaient une attribution mobile primaire dans cette bande. Elle permettrait de faire face à des besoins mobiles variés (IMT, réseaux de sécurité) ou encore d’établir préventivement des droits aux frontières pour le mobile face à des pays comme la Russie, avant une éventuelle harmonisation européenne de la bande après 2030.
    Chaque partie réclamait une prise de position catégorique : pour l’une, il fallait garder ce statu quo avec revue de la situation à la CMR-27 voire CMR-31 ; pour l’autre, l’attribution mobile co-primaire devait être effective dès 2031. Le RSPG a donc opté pour un compromis : une attribution mobile secondaire avec examen de la possibilité d’un passage en primaire à la CMR-31. Ce statut secondaire reprend la flexibilité déjà offerte dans l’article 4 de la décision UE pour d’autres usages tout en respectant la priorité donnée à la radiodiffusion et aux microphones sans fil. La revue à la CMR-31 permettra quant à elle de prendre en compte toute révision de la décision UE, compte tenu des travaux engagés par ailleurs par la Commission et par le RSPG.
    • Article 21.5 : ce sujet est issu des décisions de la CMR-19 sur l’identification de la bande 26 GHz et d’autres bandes millimétriques pour la 5G. Il limite la puissance injectée dans les antennes de stations de base afin d’éviter un brouillage causé par le cumul des milliers de stations IMT en visibilité d’un satellite. La CMR-19 avait demandé à l’UIT-R d’étudier comment cet article pouvait s’appliquer aux antennes actives pour lesquelles le contrôle de la puissance à l’entrée de l’antenne n’est plus possible. Les débats très conflictuels de la CMR-19 sur la bande 26 GHz avaient ensuite politisé ce sujet plutôt technique. La position UE recommandée par le RSPG recadre l’objectif, en proposant simplement une modification de l’article 21 pour permettre la protection de la réception des satellites vis-à-vis des IMT.
    Les positions recommandées pour les autres points de la CMR-23 n’ont pas été substantiellement modifiées à l’exception du point 1.11, afin de prendre en compte l’évolution de la position européenne (CEPT) qui ne soutient plus l’inclusion du système chinois BEIDOU dans le SMDSM tant qu’il n’a pas été démontré que cela n’aurait pas d’impact sur les autres systèmes utilisant la bande visée, par exemple Globalstar.

    En s’appuyant sur cet avis du RSPG, a Commission européenne devrait présenter début 2023 un projet de décision pour adoption par le Conseil au premier semestre. Puis l’ensemble des pays de l’UE devra se conformer à ces positions. Dans cet intervalle, les travaux se poursuivront dans le cadre de la CEPT, qui élabore les propositions européennes communes sous la forme plus précise d’amendements au RR.
    source ANFR
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  4. #54
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    L'ANFR vous invite à la conférence Spectre & innovation

    voir ici ► https://forum.telesatellite.com/show...ll=1#post77650
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  5. #55
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    Enquête de l’ANFR – Combattre le mal par le mal ?
    ENQUÊTES DE L’ANFR
    13 MARS 2023
    A la fin de l’été, l’ANFR a reçu une plainte d’un opérateur mobile concernant une station relais installée sur la commune de Sarreguemines dans le département de la Moselle. Elle était victime d’un brouillage de ses services de communications et d’Internet mobiles sur les bandes de fréquences 800 MHz, 900 MHz, 1 800 MHz, 2 100 MHz et 2 600 MHz.

    Après avoir informé le procureur de la République de Sarreguemines, des agents assermentés et habilités du Service Interrégional Est (SIR Est) de l’ANFR se sont donc rendus sur place pour mener leur enquête...

    Face au brouilleur : crime ou complot ?

    Leurs équipements de mesure spécialisés n’ont laissé aucun doute : effectivement, toutes les bandes de téléphonie mobile utilisées par ce relais pour la 2G, la 3G et la 4G étaient affectées. Mais le brouillage allait même au-delà : le GPS ainsi que le Wifi dans la bande 2, 4 GHz n’étaient pas non plus indemnes ! La signature de l’émission perturbatrice, quant à elle, était sans équivoque : un brouilleur d’ondes, équipement interdit au public, sévissait dans les environs.

    À bord de leur véhicule laboratoire au toit surmonté d’un radiogoniomètre, les agents ont visualisé le niveau d’émission du signal perturbateur. Après avoir patiemment cheminé dans les rues de Sarreguemines, ils ont eu la satisfaction de voir le niveau atteindre son maximum face à un immeuble de plusieurs étages. Il ne restait donc plus qu’à poursuivre la recherche à pied, pour identifier l’appartement où était caché l’engin…


    Grâce à une antenne reliée à un récepteur, les agents ont pointé successivement toutes les fenêtres de la façade. L’une d’entre elles produisait un niveau d’émission plus élevé : un excellent indice de l’étage qu’il convenait d’inspecter en priorité. Un peu plus tard, une déambulation dans les parties communes et sur les paliers permit de localiser l’appartement suspect. Mais les brouilleurs sont souvent utilisés pour couvrir des activités criminelles : mieux valait ne pas céder à la tentation de frapper à la porte sur le champ…

    Une thérapie de choc

    Nos agents ont donc demandé l’assistance du commissariat de police de Sarreguemines avant de faire connaissance de l’occupant de l’appartement. Sans plus attendre, des agents de police ont prêté main forte à l’ANFR afin que nos agents puissent entrer dans l’appartement.

    L’endroit était surprenant : les murs de l’appartement étaient tapissés d’aluminium et de couvertures de survie. Laboratoire clandestin ? Tanière d’extra-terrestres ? Rien de tout cela… L’occupant des lieux, qui n’avait rien d’un héros de science-fiction, se plia de bonne grâce aux exigences des enquêteurs. En toute candeur, il leur présenta spontanément un superbe brouilleur multibandes à l’origine de perturbations dans tout le quartier.

    Informé du caractère illégal de la possession d’un tel équipement, il ne se confondit pourtant pas en excuses. En effet, il expliqua aux forces de l’ordre qu’il se considérait comme électro hypersensible. C’était la raison pour laquelle il avait équipé tout son appartement de tapisseries métalliques, dans l’espoir d’en faire une cage de Faraday. Quant au brouilleur, il l’utilisait, selon lui, à des fins thérapeutiques.

    Cette personne précisa qu’il craignait la présence d’ondes, mais qu’il aurait constaté que ses symptômes disparaissent chaque fois qu’il s’installait à côté de son brouilleur allumé ; d’ailleurs, il estimait dormir beaucoup mieux dans sa proximité immédiate. Un comble, quand on sait qu’un brouilleur émet lui-même des ondes… C’est d’ailleurs le fondement même du fonctionnement d’un brouilleur : à la manière d’une musique très forte qui, sur une piste de danse, empêche toute conversation, un brouilleur émet des ondes suffisamment puissantes pour rendre inaudibles les signaux transmis sur les fréquences légitimes !

    Dans cet appartement, les effets du brouilleur étaient d’ailleurs amplifiés : les murs étaient tapissés d’aluminium « pour que les ondes n’entrent pas », disait notre bonhomme ; mais il n’avait pas réalisé que son blindage artisanal favorisait des échos multiples et… entravait leur sortie ! Ainsi, les émissions électromagnétiques du brouilleur étaient particulièrement fortes dans l’appartement. Mais la cage de Faraday était imparfaite et le brouilleur suffisamment puissant, puisqu’il agissait tout de même sur l’antenne relais situé à plusieurs centaines de mètres !

    Une fois le brouilleur mis hors tension, l’opérateur a pu confirmer que le brouillage dans le quartier avait cessé.

    Accoutumance et rechutes…

    Pourtant, seulement quatre jours plus tard, l’ANFR a été mise au courant de la reprise du brouillage sur cette même antenne, mais cette fois-ci de manière intermittente, et de nuit.

    Nouvelle intervention planifiée pour les agents du SIR Est, qui attendent quelques jours et une confirmation du phénomène pour se lancer sur les routes. Stupéfaits, ils constatent que le camion laboratoire, une nouvelle fois, s’est arrêté… face au même immeuble !

    De nouveau, un officier de police judiciaire et un gardien de la paix se rendent au domicile du même individu qui leur ouvre volontiers et leur désigne, de nouveau spontanément, son bouilleur multibande.

    Après plusieurs récidives, la police de Sarreguemines décide de lancer une enquête préliminaire… C’est finalement quatre mois plus tard, devant la porte du même appartement, que des agents de l’ANFR, un officier de la police judiciaire, un agent de police en expertise sonnent à la porte. Il s’agit cette fois d’une perquisition au cours de laquelle deux autres brouilleurs multibandes ont été trouvés. Cette fois-ci, le brouilleur testé affectait aussi, en plus des autres services, la technologie 5G dans la bande de fréquences 3,5 GHz – qui jusque-là n’avait pas été impactée.

    Neuf mois après le premier incident, notre récidiviste a comparu devant le Tribunal Judiciaire de Sarreguemines pour les faits de détention et d’utilisation illégale de brouilleur d’ondes. L’ANFR y a été entendue en tant que témoin et a pu apporter des explications sur les risques posés par les brouilleurs d’ondes. Le tribunal a déclaré cette personne coupable des faits qui lui étaient reprochés, mais le procureur de la République, ayant considéré qu’il n’y avait pas eu « d’intention de perturber l’ordre public ou de commettre un acte de délinquance », a demandé la simple confiscation de ses quatre brouilleurs, ainsi que le paiement du droit fixe de procédure.

    Pour en savoir plus

    Qu’est-ce qu’un brouilleur d’ondes ?

    Un brouilleur est un émetteur radio conçu pour brouiller, perturber ou bloquer les signaux ou services de radiocommunication. En général, il agit en émettant plus fort que les signaux utiles, sur la bande de fréquence visée. Les signaux utiles ne sont alors plus détectés par les récepteurs.

    Le rayon d’action des brouilleurs est souvent plus large qu’on ne le pense ou que ne le laisse supposer le vendeur. L’utilisateur se trouve d’ailleurs souvent dépassé par la portée de l’équipement qui n’est jamais circonscrit à un petit espace, comme une pièce ou un véhicule !

    Il existe plusieurs types de brouilleurs selon qu’ils peuvent perturber : la téléphonie et l’internet mobiles, le Wifi, le GPS, les caméras ou alarmes sans fil... Il y a aussi les brouilleurs multibandes qui disposent d’une ou plusieurs petites antennes, selon le nombre de bandes de fréquences qu’il peut perturber

    En savoir plus sur les brouilleurs GPS

    En savoir plus sur les brouilleurs de téléphonie mobile

    Que dit la loi ?

    Elle interdit purement et simplement les brouilleurs radioélectriques. Une sanction pénale de six mois de prison et 30 000 € d’amende est prévue (article L. 39-1-4° du Code des postes et communications électroniques). La perturbation de services radioélectriques en utilisant un brouilleur est également un délit au titre du L 39-1 2° bis du CPCE et soumis également à une sanction de six mois de prison et 30 000 € d’amende.
    source : ANFR
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  6. #56
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    Un portail pour la gestion des fréquences pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024

    16 FÉVRIER 2023


    Citation Envoyé par l'ANFR
    Depuis le 16 février 2023, les premières demandes de fréquences pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 (JOP) peuvent être effectuées via le portail dédié de Paris 2024. Ce sont plus de 100 000 fréquences qui pourraient être demandées sur les sites de compétition.
    Pour répondre à ce besoin, l’ANFR a dû r[*]elever plusieurs défis :
    • évaluer le besoin en spectre pour chaque service (micro, caméra, télémétrie…) ;
    • coordonner la mise à disposition de fréquences supplémentaires si nécessaire ;
    • établir des règles de réutilisation de fréquences entre sites de compétition[1] ;
    • élaborer un plan de fréquences pour chaque site et service ;
    • développer une solution pour le traitement en volume des demandes d’attributions de fréquences.

    Afin de s’assurer de la cohabitation des systèmes, des études de compatibilité électromagnétique et des mesures sur sites ont été réalisées dès mai 2021. Ces travaux ont permis à l’ANFR de remettre, début juillet 2022, une première version du Guide de gestion des fréquences et une actualisation du plan de fréquences au comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, qui vient d’être mise en ligne.

    En parallèle de ces travaux, pour assurer une disponibilité suffisante du spectre et un cadre à son utilisation, d’autres actions ont été engagées pour permettre aux agents de l’ANFR de disposer d’un outil adapté aux particularités de l’attribution, en volume, de fréquences temporaires sur les sites des JOP. En s’appuyant sur le socle fonctionnel d’une application utilisée pour coordonner l’utilisation des fréquences des équipements PMSE audio (équipements auxiliaires sonores de conception de programmes et de radiodiffusion) lors de grands événements, une solution logicielle a été développée et livrée en fin d’année 2022.

    Grâce aux efforts soutenus et continus de ses agents et de ses partenaires depuis près de deux ans, l’ANFR a pu relever chacun de ces défis. Les préparatifs de l’agence touchent maintenant à leur fin et permettront de recevoir et de traiter les premières demandes de fréquences attendues d’ici à quelques jours.

    Le portail dédié pour les demandes de fréquences est accessible ici.

    [1] Paris accueillera 15 sites de compétition, dont plusieurs dans des périmètres géographiques resserrés. Cette proximité représente donc un risque de brouillage accru.
    Source ANFR

    Formulaire et plan des fréquences
    ►► https://medias.paris2024.org/uploads...nt-Plan-FR.pdf
    Dernière modification par kiki37 ; 26/04/2023 à 18h53.
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  7. #57
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    Test de nature à réduire l’empreinte écologique de la diffusion du signal horaire



    17 MAI 2023

    Dans le cadre de sa mission de gestion de la diffusion par voie hertzienne terrestre de données horaires du temps légal français, qui lui a été confiée par la loi n°2018-1021 du 23 novembre 2018 , l’ANFR est notamment chargée d’assurer l’optimisation du système technique réalisant cette diffusion. A ce titre, l’Agence envisage de réduire, sur des plages horaires quotidiennes, la puissance de diffusion de 800 kW à 300 kW. Pour ce faire, elle va procéder à des tests et ainsi observer si la consommation énergétique du site d’Allouis pourrait être significativement diminuée.
    Afin de pouvoir mettre en œuvre ce test, des travaux préparatoires sont nécessaires, qui entraîneront des coupures du service, identiques à la coupure hebdomadaire du mardi matin (de 8h00 à 12h00) les jours suivants :
    • jeudi 25 mai (entre 8h00 et 12h00),
    • jeudi 1er juin (entre 8h00 et 12h00),
    • mercredi 7 juin (entre 8h00 et 12h00).

    Des essais à des puissances différentes seront faits pendant ces plages horaires, le signal pourra donc être disponible de façon sporadique.

    Si ces travaux préparatoires sont concluants, le test d’un abaissement de puissance régulier aura lieu dans la semaine 25, du 19 au 26 juin avec communication du cadencement retenu en semaine 24.

    Dispositif de supervision

    Un dispositif de supervision renforcé sera mis en place par l’ANFR durant toute la durée des tests, et vous permettra de signaler toute anomalie constatée ou toute information que vous jugerez utile, en envoyant un courriel précisant a minima :

    le nom de votre organisation,
    • vos noms et prénoms,
    • votre numéro de téléphone,
    • votre fonction,
    • la nature de l’anomalie constatée et sa criticité,
    à l’adresse suivante : incident-allouis@anfr.fr/. .

    En cas de dysfonctionnement majeur, il pourra être mis un terme à l’expérimentation avec un retour rapide à la puissance nominale (800 kW) de l’émetteur.

    Vous êtes invité à relayer l’information à vos contacts susceptibles d’être concernés par ces opérations de façon à favoriser les signalements lors du test et sa réussite.
    source : ANFR
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