La télévision, c'est aussi les antennes et les divers composants qui la font fonctionner.

Tout lecteur du mensuel
Le Haut-Parleur autrefois, était habitué à trouver dès le début du magazine, les pages publicitaires prolifiques en attirails de toutes sortes de LAG Electronique.

C'est là par exemple, que j'ai acheté en 1976 une de leurs antennes UHF
Stolle avec coupleur-préampli à alimentation séparée, que l'on retrouve en page 9 ci-dessous.

Robuste, cette antenne a tenu longtemps et captait même, en banlieue nantaise, le Pic du Midi (canaux 21-24-27) en été, et très souvent dans l'année Niort Maisonnais dont les canaux 22-25-28 étaient adjacents à ceux de Haute-Goulaine (23-26-29).


C'était facile de s'en apercevoir, à cette époque pour passer d'une chaîne à l'autre sur le téléviseur noir et blanc, il fallait tourner le bouton du tuner UHF. Les signaux en DX-TV arrivaient parfois si fort de Niort, qu'ils passaient mieux que ceux de Nantes pendant plusieurs heures.


En même temps, j'avais pris une antenne FM
Stolle à trois éléments pour notre gros récepteur Philips de salon. Je l'avais orientée vers Rennes Saint-Pern, qui passait très bien et proposait à l'époque 3h de programmes régionaux au lieu d'une heure seulement pour Nantes (eh oui, pas de radios locales à l'époque... pourtant nous, à Nantes, nous avions le privilège d'avoir une 4ème radio FM, une FIP locale).

La sensibilité de ce matériel allemand (antennes et préampli) était telle que je captais souvent en soirée les trois radios FM de la
BBC avec une remarquable stabilité. Un soir j'ai même eu la surprise de capter les deux émetteurs FM marocains de Rabat et Casablanca, les fréquences étaient bien celles indiquées par le WRTH. Cela devait sans doute tenir aussi à l'orientation de l'antenne, dirigée vers le Nord-Nord Ouest.

Pour faire bonne mesure, j'avais aussi pris chez
LAG 20 mètres d'un gros câble coaxial et je vous laisse imaginer le retour acrobatique dans le métro et le train, bondés, pour rapatrier tout ça à Nantes le week-end suivant. On m'a fusillé du regard plus d'une fois ce jour-là... Mais les tarifs de LAG, comparés à ceux des installateurs nantais à cette époque, étaient très compétitifs.

Sur le site 1000mags.com, on trouve quelques exemplaires du Haut-Parleur, dont le n° 1630 de mars 1978 dont voici les pages publicitaires de LAG. Ça rappellera bien des souvenirs à certains...

La société, dont le nom venait de celui de son fondateur, M. LAGALA, a disparu depuis. A son ancienne adresse du 26 rue d'Hauteville, plus aucune trace du magasin, l'immeuble est maintenant une annexe des... Hôpitaux Psychiatriques de Paris.

"Sic transit Lagala"
hélas,si l'on peut se permettre ce détournement.



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Pour éviter d'encombrer ce sujet avec toutes les pages (celles ci-dessus étant en lien direct avec la télévision), voici ci-dessous les autres pages publicitaires de LAG Electronique dans cette édition du Haut-Parleur :

Haut-Parleur n° 1630 de mars 1978 - Pages publicitaires LAG :

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