Le châssis D11 réintroduisait le balayage ligne à thyristors, tirant des enseignements de l'échec du CAB10, surnommé "Barbecue". L'impressionnante quantité de composants et de modules intégrés dans ce téléviseur se révélait au simple retrait du capot. La chaleur émise aurait plongé plus d'un écologiste actuel dans un profond coma. La fiabilité était enfin au rendez-vous. A l'époque, le segment haut de gamme proposait un OSD pour afficher le numéro de programme, ainsi qu'une horloge digitale au design soigné. La télécommande à infrarouge n’avait pas encore été adoptée par les laboratoires du groupe Thomson, qui se contentait de l'Ultrason, avec ses inconvénients : perturbations potentielles pour certaines personnes et animaux, ainsi que la fragilité de la TLC en cas de chute. Alors que la concurrence, notamment allemande avec Grundig, en profitait déjà depuis 1976. L’amplificateur trame retrouvait une architecture basique, utilisant soit l'I.C TDA 2020, soit l’I.C ESM 462C, ou encore le transistor BDX 71. Comme à l'accoutumée chez ce fabricant, la sérigraphie sur le côté cuivre indiquait les points de mesure, facilitant ainsi le dépannage. Les pieds tulipes, très en vogue dans les années 70, étaient souvent proposés par Continental Edison, ajoutant à l'esthétique de ses appareils. D'ailleurs, ce type de téléviseur, que certains techniciens surnommaient 'barrique' en raison de sa forme arrondie rendant la manipulation difficile, fut à nouveau proposé dans sa version TC 3980 de 1980 avec châssis D12. L'ICC2 l'exploitera également.
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