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  1. #41
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    Citation Envoyé par SAT Voir le message
    Je suis heureux pour toi. Mais la redevance que l'ont paye ne sert pas que l'ont soit obligée de capter la RTS Suisse !

    Cordialement,

    SAT
    En France, les récepteurs radio ne sont plus soumis à la redevance depuis 1980.

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  2. #42
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    Citation Envoyé par BAISIN Voir le message
    En France, les récepteurs radio ne sont plus soumis à la redevance depuis 1980.
    Oui,ont la compte maintenant dans la redevance tele,car une partie des 138 Euros va a Radio France.

  3. #43
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    Le CSA au rendez-vous international WorldDAB

    Citation Envoyé par Le C.S.A.
    Le WorldDab tient cette année son assemblée générale à Paris les 7 et 8 novembre 2017. Ce forum international consacré à la radio numérique réunit acteurs et experts du secteur. Pour le CSA, ce rendez-vous est l’occasion de présenter sa stratégie de couverture en DAB+ pour les trois ans à venir.
    La grand’messe de la radio numérique à Paris





    L’assemblée générale du WorldDab réunit près de 200 experts, à Paris ces 7 et 8 novembre 2017. L’avenir et le déploiement du DAB1 sont au cœur de leurs discussions grâce à la confrontation des expériences européennes de la radio numérique.
    Coup d’accélérateur pour la RNT française

    Le CSA ne pouvait manquer ce grand rendez-vous international. Il y est représenté par Nicolas Curien, conseiller du CSA et président du groupe de travail sur la radio au CSA. Il y a confirmé mardi 7 novembre 2017 le coup d’accélérateur donné au déploiement de la RNT2 en France. Le CSA entend en effet couvrir, en trois ans, la trentaine de villes de plus de 200 000 habitants et les grands axes autoroutiers et routiers du territoire métropolitain pour assurer la continuité de l’écoute de la radio en déplacement.
    Plusieurs chantiers sont déjà en cours de réalisation. Les émissions via la RNT devraient démarrer dès le printemps prochain dans les Hauts de France. A Lyon et Strasbourg, les autorisations aux éditeurs devraient être délivrées avant la fin de novembre 2017.
    Enfin, le dernier appel à candidatures lancé a suscité l’intérêt des éditeurs : pas moins de 70 candidatures sont en cours d’examen pour les régions de Rouen/Le Havre et celle de Nantes/St Nazaire/La Roche-sur-Yon.
    source C.S.A.
    Intervention de Nicolas Curien à l’Assemblée générale du WorldDAB - 7 novembre 2017

    Tracer un sentier d’avenir pour la RNT en France


    I. Introduction
    J’ai deux bonnes nouvelles ! Je ne peux donc commencer que par une bonne ! La première, c’est que les réponses à la consultation publique du CSA sur le déploiement du DAB+ sont nombreuses et très encourageantes ! La deuxième bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas de mauvaise nouvelle : le DAB+ va enfin pouvoir décoller significativement en France métropolitaine d’ici la fin 2020 : le plan que j’aime à nommer « plan des nœuds et des arcs » est en passe d’accéder à la réalité ! Mais, d’abord, quelques nouvelles des chantiers en cours…
    II. Les chantiers en cours
    1. Les autorisations des éditeurs puis des opérateurs de multiplex dans les Hauts de France sont maintenant délivrées et les émissions pourront démarrer en mars ou avril 2018. Je me rendrai à Lille à cette occasion afin de célébrer l’événement et, surtout, de communiquer sur le DAB+.
    2. Les autorisations à Lyon et à Strasbourg ont été légèrement différées pour effectuer certains réglages de dernière minute, mais tout est à présent en ordre de marche. Les autorisations aux éditeurs seront délivrées avant la fin de ce mois de novembre, déclenchant la constitution des multiplex dans un délai de deux mois.
    3. Le dernier en date des appels à candidature, portant sur la zone de Rouen/Le Havre et celle de Nantes/St Nazaire/La Roche-s-Yon est très fructueux : il a suscité en tout environ 70 candidatures, actuellement en cours d’examen. Tous les multiplex devraient pouvoir être remplis. Le format de ces appels, à savoir un allotissement étendu et pas plus de trois allotissements locaux, restreints aux bassins de vie les 2 plus denses, apparaît donc satisfaisant. Il servira en quelque sorte de « moule » pour les prochains appels DAB+.
    4. Un appel portant sur les zones de Bordeaux et de Toulouse, ainsi qu’une recomposition partielle des multiplex sur les zones de Paris, Marseille et Nice, seront les prochaines étapes du processus, en début d’année prochaine.
    5. Enfin, les services du CSA travaillent actuellement au mode de calcul de la couverture DAB+, afin de déterminer quand sera atteint le seuil de 20% déclenchant les obligations des constructeurs. Je pense toutefois avec force que, au-delà de cette seule contrainte administrative, ce qui amorcera véritablement la dynamique d’équipement en récepteurs DAB+, c’est la création des conditions propices à une spirale vertueuse d’anticipations positives sur l’essor de la radio numérique terrestre.
    III. La feuille de route
    1. Comme je l’ai indiqué en introduction, les contributions à la toute récente consultation publique du CSA, encore en cours de dépouillement, ont été nombreuses : plus de quarante en tout. Ces contributions sont nourries, constructives et elles émanent de l’ensemble des acteurs de la filière : éditeurs de services privés comme publics, diffuseurs techniques, fabricants de récepteurs, éventuels distributeurs. La somme de ces apports permettra au Conseil de fixer, avant la fin 2017, une feuille de route à la fois ambitieuse et réaliste, pour la période 2018-2020. Sans attendre cet affichage officiel et après de premières discussions au sein du Collège, je suis dès aujourd’hui en mesure de vous dévoiler à grands traits les contours de cette feuille.
    2. Premièrement, le calendrier du déploiement régional et local, selon un format-type analogue à celui retenu pour le dernier appel sur Nantes et Rouen, va désormais s’accélérer : deux grands appels successifs, portant chacun sur une quinzaine de grandes zones denses, devraient être lancés à un an d’intervalle, au premier semestre 2018, puis au premier semestre 2019.
    3. Deuxièmement, le CSA, en étroite coordination avec les acteurs du secteur, va examiner dans les prochaines semaines la possibilité de la mise en appel en 2018 des deux multiplex nationaux, jusqu’ici gardés en réserve. Les modalités techniques, économiques et juridiques de cet éventuel appel national restent encore à préciser et elles devront impérativement être arrêtées dans la concertation.
    4. Le plan dit des nœuds et des arcs, c’est précisément cela ! S’agissant des nœuds, couvrir avant la fin 2020 la trentaine d’agglomérations de plus de 200 000 habitants. Et, s’agissant des arcs, couvrir, pour une écoute en mobilité, les grands axes autoroutiers et routiers du territoire métropolitain, ainsi bien-sûr que les grandes aires urbaines que ces axes relient.Tout éditeur gardera ainsi une liberté de choix entre : ou bien, un modèle de développement régional ou multirégional, via les appels régionaux ; ou bien, un modèle de développement global, via l’appel national métropolitain.
    IV. Pourquoi j’y crois !
    1. Ceux qui me connaissent un peu savent bien que je n’ai pas pour habitude de m’investir dans des projets auxquels je ne crois pas. Qu’on n’en doute donc surtout pas, je crois véritablement à une perspective de déploiement de la radio numérique terrestre en DAB+ dans notre pays, à la condition expresse que la première phase à trois ans de ce déploiement soit telle que je viens de la décrire : caractérisée par sa rapidité de réalisation, son effet mobilisateur, ainsi que par sa viabilité économique.
    2. Ce en quoi je ne crois pas, en revanche, et je ne m’en suis jamais caché, c’est en la possibilité d’une lente pénétration homogène de la couverture DAB+, étalée sur un trop long calendrier de six ans, embarquant systématiquement les zones peu denses en même temps que les zones les plus denses. Les retours de terrain de Paris-Marseille-Nice, ainsi que les résultats de l’appel à candidatures sur Lille-Lyon-Strasbourg montrent clairement qu’une telle stratégie serait vouée à l’échec, car l’appétence et la solvabilité des éditeurs fait encore défaut pour les plus petites zones. Et si l’on veut échouer, le meilleur moyen est sans doute de ne réussir qu’à demi !Une inflexion stratégique est donc nécessaire à ce stade de la trajectoire et la ligne de conduite que je vous présente aujourd’hui, avec l’aval du Collège du CSA, est le résultat de cette inflexion. Donc, ni revirement, ni changement de cap ! Juste une inflexion… dans le but de mieux aboutir ! Il n’est certes pas trop tard, mais on se situe néanmoins en fin de « fenêtre de tir » et il faut aller vite !
    3. Il convient de bien garder présent à l’esprit que l’économie du déploiement doit être « autoportée » par les acteurs du secteur, sans ressources publiques extérieures. Le contexte n’est en rien comparable à celui du plan national de déploiement de la fibre optique, où un concours financier de l’État et des collectivités territoriales rend possible une progression concomitante de la pénétration dans les zones denses et dans les zones moins denses. Dans le cas de la radio numérique terrestre, le succès exige que l’on commence par les zones où le modèle économique est le mieux assuré à court terme, avant d’aborder ensuite des zones qui ne seront viables qu’à moyen terme, après qu’un élan aura été imprimé par la première phase. Je réalise qu’un sacrifice important est ainsi demandé à beaucoup de radios locales, qui se sont beaucoup investies et qui devront patienter. Je tiens à leur adresser ce message positif : mieux vaut parfois savoir ne pas prendre un premier train, afin de ne pas trop l’alourdir, d’augmenter ses chances d’arriver et de pouvoir ainsi bénéficier pleinement du départ d’un second train, après 2020.
    4. En résumé, non seulement le succès est possible mais encore est-il le scénario le plus vraisemblable, pour peu que nous tous ici, chacun pour sa part, contribuions à le faire advenir. Et ce scénario vraisemblable, est-il également un « futur désirable » ? Oui, indubitablement !
    - Oui, car la qualité du son et la continuité de la réception seront significativement améliorées, notamment en mobilité, situation d’écoute en très forte progression.
    - Oui, car l’extension géographique de certaines radios multi-villes, aujourd’hui empêchée par la saturation de la bande FM deviendra possible.
    - Oui, car l’offre sera enrichie, à la fois par une variété accrue et par la disponibilité de fonctionnalités innovantes, autour des données associées.
    - Oui, car les coûts seront mutualisés, entre éditeurs d’un même multiplex et aussi, possiblement dans certaines configurations, entre éditeurs, constructeurs automobiles et sociétés concessionnaires d’’autoroutes.
    - Oui, enfin, car le DAB+ est une technologie de modulation numérique, IP-compatible et donc viable à terme, dans le futur écosystème tout IP.
    Voilà pourquoi je crois fermement à un DAB+ français ! Et je crois aussi que le rôle du régulateur, dans cette entreprise, va bien au-delà du seul octroi des fréquences de la bande III : soyez certains que, avec détermination et vigilance, le CSA accompagnera les radios sur le chemin prometteur du numérique terrestre.
    *****
    En conclusion, la stratégie des nœuds et des arcs s’inscrit délibérément dans une logique de complémentarité, et non de substitution, du DAB+ vis-à-vis de la FM. Cette stratégie est à la fois réalisable et bien adaptée aux spécificités de notre contexte national. Il ne nous reste plus qu’à la mettre en oeuvre, ensemble !Régulateur, diffuseurs, fabricants, constructeurs automobiles, petites, moyennes et grandes radios, privées et publiques… et bien sûr auditeurs, soyons donc tous animés par un même souffle, celui qui transformera en feu l’étincelle du DAB+ !
    Je vous remercie de votre attention.
    source C.S.A.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  4. #44
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    De toute faon,il continueront la FM : Le cout est moindre,la couverture +/- puissante et SURTOUT RTL,EUROPE 1 etc sont propriétaire la plupart du temps de leurs emmeteurs et ne partage pas dans un multiplex.
    Meme,autant la differance numérique/analogique a la TV etait surprenante,autant a la radio,c'est la même chose mais en - bien (la couverture qui ne sera jamais égale a la FM ou GO/OM).
    Pourquoi ne laissons pas la FM tranquille ?

    Les frequences analogiques de la FM,on peut rien n'y faire a part de la radio...

    Moi je dirais plus que ca va etre un cataclisme numerique + q'une reussite.

  5. #45
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    3 questions à Nicolas Curien sur le WorldDab Forum

    Citation Envoyé par Le C.S.A.
    Date de publication : jeudi 09 novembre 2017


    Le WorldDab Forum s’est tenu à Paris ces 7 et 8 novembre 2017. Nicolas Curien, conseiller du CSA et président du groupe sur la radio au CSA, y est intervenu devant près de 250 experts de la radio numérique. Il décrypte cet événement en 3 questions.
    L’assemblée générale du WorldDab Forum est « LE » rendez-vous international de la radio numérique (RNT1 ou DAB+2). Quelles opportunités cet événement offre-t-il au CSA ?
    C’est l’occasion d’un partage d’expériences sur les déploiements de la technologie DAB (Digital Audio Broadcasting) dans différents pays. Cette année, par ma voix, le CSA y a présenté les perspectives de développement du DAB+ français.

    L’ambitieux plan de déploiement de la RNT en France contribue-t-il à une dynamique européenne, et/ou mondiale, de la radio numérique ?
    La causalité est plutôt inverse ! Le DAB+ démarre plus tard en France que chez nos grands voisins, le Royaume-Uni et l’Allemagne. Dès lors, pour que notre pays rejoigne le peloton européen, il faut aller vite, en se concentrant pour les trois prochaines années (2018-2020) sur les 30 plus grandes agglomérations métropolitaines, ainsi que sur les axes routiers et autoroutiers. Cette première phase couvrira environ 70% de la population. Il restera ensuite à densifier la couverture dans une seconde phase, après 2020.

    Quelles avancées ces rencontres permettent-elles pour le déploiement de la RNT ?
    Les stratégies des pays où le DAB+ est plus avancé montrent aux autres les meilleures voies à emprunter ainsi que les écueils à éviter. Pour ma part, le principal enseignement de ces rencontres est la liste des cinq clés du succès, les « 5 C » :
    • Coverage pour la couverture
    • Content pour les contenus
    • Consumer equipment pour les récepteurs
    • Cars pour les autoradios
    • Communication pour la communication
    source C.S.A.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  6. #46
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    Citation Envoyé par kiki37 Voir le message
    3 questions à Nicolas Curien sur le WorldDab Forum


    source C.S.A.
    Je n'ai plus confiance : il on dit la meme chose mot pour mot en 2009 !!! Et depuis... Rien a part 2 emmeteur par ci 2 emmeteurs par la a marseille lyon et paris

  7. #47
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    Le nouveau visage de la RNT en 2020

    Avec le plan des nœuds et des arcs conçu par Nicolas Curien, le CSA propose une nouvelle carte de la RNT. Avec une France couverte quasiment entièrement dès 2020 et jusqu'à 65 radios dans les plus grandes agglomérations, le plan offre aussi un maillage complet en région notamment le long des axes routiers grâce à l'ajout de multiplex nationaux. Revue complète, carte à l'appui.



    Citation Envoyé par La Lettre Pro
    À l'Assemblée générale du WorldDAB, il y a trois semaines, Nicolas Curien, président du groupe de travail radio au Conseil supérieur de l'audiovisuel, a surpris tout le monde en annonçant un calendrier de déploiement de la RNT encore davantage accéléré qu'attendu. Avec 15 zones étendues mises en appel simultanément avant mi-2018, plus de la moitié de la France se trouvera couverte en radio numérique terrestre dès 2019 (le temps d'accorder les autorisations et de monter les multiplex). Avec 15 zones supplémentaires mises en appel avant mi-2019, ce sera la quasi totalité des zones denses et des axes routiers qui sera couverte en RNT en 2020.

    Une vraie dynamique qui incitera notamment les constructeurs automobiles à équiper de série les autoradios en réception RNT comme ils le font dans d'autres pays européens. D'ailleurs, l'ajout de multiplex nationaux apportera une vraie valeur ajoutée pour l'écoute en mobilité, que même une FM doté d'un bon RDS ne peut offrir actuellement (hormis le 107.7, seul cas d'iso-fréquence FM réussi).


    Une large zone de couverture


    Premier enseignement : le calendrier, accéléré, ne laisse au final que peu de régions à l'abandon. Seules 9 zones étendus, dont la Corse, sont mises temporairement de côté car elles ne possèdent pas de bassin de population dans le "top 30" français. La Corse ne devait de toute façon être mise en appel qu'en 2023 dans l'ancien calendrier... .
    Le lancement de 2 multiplex nationaux devrait permettre de toute façon de couvrir les principaux axes routiers et les villes moyennes, y compris sur ces zones blanches. Nous avons représenté en bleu sur notre carte (hors Corse) les autoroutes et doubles voies françaises, qui feront sans doute partie des priorités de couverture imposées par le CSA dans le déploiement des multiplex nationaux, dont la mise en appel est prévue d'ici la fin 2018.



    Jusqu'à 65 radios numériques


    Dernier enseignement : les multiplex locaux se concentrent désormais sur les seuls 30 plus grands bassins de population français. La carte montre assez clairement le changement de politique, puisque les régions de l'ancien calendrier disposent de nombreux allotissements locaux (zones autour de Lille, Strasbourg, Lyon, Nantes) tandis que la plupart des nouvelles devront se contenter d'un seul bassin couvert.
    Au final, les auditeurs des plus grandes villes pourront se retrouver avec jusqu'à 65 radios numériques (2 multiplex locaux, 1 étendu, et 2 nationaux - chacun offrant jusqu'à 13 radios). Une offre décuplée et une fidélité accrue grâce à l'écoute en mobilité qui surpassera techniquement la FM et la 3G/4G.

    source et liens : La Lettre Pro
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  8. #48
    Membre Avatar de SAT
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    Merci kiki37,mais je vois surtout q'a l'heure actuelle ca va pas le faire :
    Si les gros groupe style RTL,Europe 1,NRJ et toute le clique n'y vont pas,personne ne va acheter des postes RNT.
    Pourquoi changer un modele qui marche,la est la question ?
    Parceque RNT ou FM,la radio reste la radio : dans un tunnel,que ca soit fm ou rnt sa ne passera pas !
    Et puis que faire le jour ou il faudra arreter la FM,je veux dire des fréquences,vu q'ua part de la radio on ne peut rien y faire !!!

  9. #49
    Super Moderator Avatar de kiki37
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    Un nouvel élan pour le DAB+ : 12 clefs pour en comprendre les enjeux

    Communiqué du mercredi 27 décembre 2017
    Citation Envoyé par Le C.S.A.
    L'année 2018 va marquer un tournant dans le développement du DAB+, la technologie de la radio numérique terrestre. Afin d’accélérer ce développement, le Conseil supérieur de l'audiovisuel tire les enseignements d’un premier bilan. Il a ainsi sollicité les acteurs à travers une consultation publique (résultats de la synthèse ici). Sur la base des réponses à cette consultation, il publie aujourd’hui de nouvelles modalités pour les appels à candidature ainsi qu'un nouveau calendrier (feuille de route ici). L'enjeu est d'importance. Comment mieux le comprendre ? Voici 12 clefs pour tout savoir sur le DAB+, cette technologie qui apporte une amélioration sensible au média radio.

    1. Qu’est-ce que le DAB+ ?

    La radio numérique terrestre, RNT ou DAB en anglais (Digital Audio Broadcasting) est, sous la norme mondiale DAB+, une technologie de modulation et de transmission numériques de la radio. En France, cette technologie utilise, à l’instar de la FM (feuille de route ici) ou de la TNT, le réseau de diffusion hertzien terrestre. Elle rencontre un grand succès dans les pays scandinaves, mais elle est également présente en Allemagne, en Angleterre, aux Pays-Bas…
    2. Quelle bande de fréquences ?

    Le DAB+ occupe la bande de fréquences VHF, dite aussi bande III, qui était utilisée par la télévision analogique, avant l’avènement de la TNT en 2005. Cette bande s’étend sur la plage 174-223 Mégahertz (MHz), tandis que la bande FM est située sur 87-108 MHz ; les deux technologies DAB+ et FM sont donc complémentaires l’une de l’autre : il n’est pas nécessaire de libérer la bande FM pour déployer le DAB+.
    3. Pourquoi parler de DAB+ plutôt que de RNT ?

    • Tout d’abord, parce qu’il est trompeur de rapprocher RNT et TNT. La TNT, quant à elle, s’est substituée à la télévision analogique, tandis que FM et DAB+ peuvent tout à fait coexister.
    • Ensuite, pour éviter la confusion entre la RNT et la radio numérique en ligne accessible via internet, flux audio et podcast, ou entre la RNT et l’écoute en streaming sur les plateformes et les réseaux sociaux. Rien à voir !
    • Enfin, en privilégiant l’appellation DAB+, on utilise une désignation reconnue aux niveaux européen et mondial et l’on met clairement en avant l’évolution technologique liée à une nouvelle norme numérique.
    4. Quels sont les bénéfices du DAB+ ?

    La norme DAB+ apporte des avantages substantiels, aux auditeurs comme aux radios.
    Pour les auditeurs :
    • son de meilleure qualité (« J’ai l’impression que quelqu’un joue de la guitare à côté de moi ») ;
    • meilleure continuité d’écoute en mobilité (« Je ne perds pas ma radio préférée quand je conduis ») ;
    • arrivée potentielle de nouvelles stations (« Pas mal cette nouvelle station électro ! ») ;
    • enrichissement du flux audio par des données numériques associées (« J’ai adoré ce morceau et j’ai toutes les infos ! »).
    Pour les radios :
    • mutualisation des coûts de diffusion, du fait du regroupement sur une même fréquence au sein d’un multiplex ;
    • extension de l’aire de couverture dans un contexte de saturation de la bande FM ; les radios nationales obtiendraient pour leur part une surface de couverture comparable à celle que leur offre aujourd’hui les Grandes Ondes, mais à un coût inférieur
    • assurance d’une persistance pérenne dans le futur écosystème numérique tout IP, en synergie avec les réseaux mobiles 5G (technologie LTE).
    5. Quelle organisation de la ressource hertzienne ?

    Afin d’attribuer la ressource hertzienne de la bande III, le CSA procède par le lancement d’appels à candidatures. Chaque appel porte sur un ensemble spécifié de zones, dites allotissements. Un allotissement peut être d’envergure locale, étendue, ou métropolitaine. Il correspond, quelle que soit son emprise géographique, à une seule fréquence. Celle-ci doit être partagée entre treize radios au maximum, réunies au sein d’un même multiplex. Une radio donnée diffuse le même programme sur tous les émetteurs de l’allotissement sur lequel elle a été sélectionnée.
    6. Quels découpages géographiques ?

    En France, la planification de la bande III, celle du DAB+, est telle que tout point du territoire métropolitain est couvert par quatre « couches » : une couche locale, une couche étendue, et deux couches nationales recouvrant l’ensemble du territoire métropolitain.
    • Les allotissements de la couche locale correspondent aux bassins de vie définis par l’INSEE. Ils sont donc très différenciés en termes de taille de population.
    • Les allotissements de la couche étendue forment un découpage du territoire en vastes zones d’ampleur régionale, incluant chacune au moins une grande agglomération ainsi que les bassins de vie environnants.
    • Les deux plus grands allotissements portent sur la totalité de l’hexagone avec une qualité de réception outdoor. Le taux effectif de couverture dépend du nombre d’émetteurs qui seront installés. Dans la configuration de base, sont couverts les 70 % de la population métropolitaine situés dans les plus grandes agglomérations et leur périphérie, ainsi que le long des axes routiers et autoroutiers reliant ces agglomérations ; dans cette configuration, le coût annuel de diffusion pour chacun des deux multiplex est estimé entre 10 et 12 millions d’euros, à partager entre treize radios.
    7. Quelles leçons tirer des précédents déploiements ?

    La trajectoire de déploiement jusqu’ici adoptée consistait à :
    • mettre en réserve les deux allotissements de la couche nationale ;
    • déployer systématiquement les allotissements des deux couches étendue et locale, en couvrant de manière homogène les bassins de vie les plus peuplés et les moins peuplés, selon un calendrier très progressif, par « paquets » de trois ou quatre zones, s’étalant jusqu’à la fin 2023.
    Les premiers retours de terrain et les résultats de sélection des appels à candidatures ont révélé que les grandes radios n’adhéraient pas à ce schéma et que les petites rencontraient un très sérieux problème de solvabilité. Il fallait donc tout repenser, et très vite, pour donner un nouveau coup d’envoi.
    8. Quelle inflexion stratégique ?

    Réponse : le « plan des nœuds et des arcs ». L’objectif est désormais de faire « vite et viable », c’est-à-dire de mener à bien dans les trois ans (2018-2020) une première phase de déploiement du DAB+, partielle mais économiquement saine, restreinte aux zones les plus denses du territoire, les nœuds, et aux grands axes autoroutiers et routiers qui les relient, les arcs.
    Par rapport à la trajectoire précédemment envisagée, ceci implique :
    • de n’ouvrir désormais dans la couche locale que les centres des grandes agglomérations ainsi que les bassins de vie les plus importants ;
    • de poursuivre, tout en l’accélérant, la mise en appel de tous les allotissements étendus renfermant un bassin de vie de plus de 175 000 habitants ;
    • d’ouvrir les deux couches de la ressource métropolitaine, jusqu’à présent mises en réserve.
    9. Quel calendrier pour le plan des nœuds et des arcs ?

    La mise en œuvre s’effectuera selon le calendrier suivant, adopté par le Conseil le 20 décembre 2017 :
    • en juillet 2018, lancement d’un premier appel multirégional portant, simultanément mais séparément, sur quinze zones centrées sur des agglomérations de plus de 175 000 habitants, avec, pour chacune de ces zones, l’ouverture d’un allotissement étendu et d’un nombre restreint d’allotissements locaux ;
    • un an plus tard, en juillet 2019, lancement d’un second appel multirégional de configuration analogue, portant à nouveau sur quinze grandes zones ;
    • à la mi-2018, après concertation avec les acteurs et mise en consultation d’une étude d’impact, lancement d’un appel national pour les deux allotissements métropolitains.
    Les deux appels multirégionaux permettront de couvrir les nœuds en qualité de réception indoor, et l’appel national, de couvrir les nœuds et les arcs en qualité de réception outdoor.Compte tenu du délai quasi-incompressible de quinze mois entre le lancement d’un appel et le démarrage effectif des émissions, le calendrier proposé permet d’achever le plan des nœuds et des arcs vers la fin de l’année 2020.
    Le seuil de 20 % de couverture, déclenchant l’obligation légale d’installation du DAB+ dans les récepteurs, sera en tout état de cause atteint avant la fin 2018, après le démarrage des émissions à Lille, Lyon et Strasbourg.
    10. Modèle « éditeurs » ou « distributeur » ?

    La forme juridique retenue pour les appels multirégionaux correspond au modèle « éditeurs », adopté pour les précédents appels. Ce modèle consiste, pour le CSA, à délivrer des autorisations individuelles d’émettre à chacune des radios présentes sur un même multiplex. Ensuite, dans les deux mois suivant ces autorisations, le CSA délivre une autorisation à l’opérateur de multiplex que ces radios ont elles-mêmes choisi.
    S’agissant de l’appel national, un schéma alternatif est à l’étude et discuté avec les acteurs : le modèle « distributeur », dans lequel le CSA sélectionnerait, non pas des radios, mais un opérateur technique et commercial dit distributeur, ce dernier étant alors titulaire de la fréquence et recrutant lui-même les radios qui constitueront son bouquet de services. Ce modèle peut se décliner selon diverses variantes de gouvernance, dont certaines permettent aux radios de contrôler les décisions du distributeur. Sur cet aspect particulièrement important du modèle d’organisation, ainsi que sur plusieurs autres, s’agissant notamment de la fixation d’un objectif et d’une vitesse de couverture, ou encore de la possibilité de décrochages, le design de l’appel national nécessitera, au premier semestre 2018, une étroite concertation préalable entre les radios, le(s) candidat(s) au rôle de distributeur, et le CSA.
    11. Quel choix est-il laissé aux opérateurs ?

    Le nouveau dispositif de déploiement permet à chaque opérateur, selon son type et selon ses besoins, de déterminer sa propre stratégie de développement en DAB+ :
    • pour une radio locale intéressée par une zone peu dense, attendre la deuxième phase de déploiement, après 2020.
    • pour une radio locale souhaitant opérer sur une zone dense, candidater en 2018 ou 2019 sur l’appel multirégional incluant l’allotissement local correspondant.
    • pour une radio régionale ou multi-villes souhaitant accroître son emprise territoriale, candidater sur des allotissements étendus ou, alternativement, sur un allotissement métropolitain. pour une radio nationale, candidater sur un allotissement métropolitain, et/ou sur certains allotissements étendus et locaux où la réception FM est imparfaite.
    12. Où en sont les opérations en cours ?

    Avant l’initialisation du plan des nœuds et des arcs, plusieurs opérations déjà engagées doivent être poursuivies :
    • validation des sites pour les multiplex autorisés sur les allotissements étendus et locaux de la zone de Lille, le démarrage des émissions étant prévu en avril 2018 ;
    • même séquence pour les zones de Lyon et Strasbourg avec quelques mois de décalage, le démarrage étant prévu au plus tard en septembre 2018 ;
    • en janvier 2018, sélection des candidatures à la suite de l’appel portant sur les zones de Rouen et Nantes ;
    • au premier trimestre 2018, lancement d’un appel portant sur les zones de Bordeaux et Toulouse, ainsi que sur la ressource qui sera rendue disponible à Paris, Marseille et Nice après réaménagement des multiplex.
    source C.S.A.

    Radio : feuille de route 2018-2020 pour le déploiement du DAB+

    Citation Envoyé par Le C.S.A.
    Le DAB+ est déployé à Paris, Marseille et Nice sur un total de 14 multiplex à l’issue d’un premier appel aux candidatures. Deux appels portant au total sur 30 multiplex sont en cours notamment à Lyon, Lille, Nantes, Rouen, Douai-Lens, Strasbourg, Béthune, Valenciennes, Mulhouse, Dunkerque, Le Havre et Saint-Nazaire. Le Conseil prépare actuellement le lancement d’un quatrième appel à Bordeaux et Toulouse sur 7 multiplex Cet appel devrait également porter sur les zones de Paris, Marseille et Nice.
    Le Conseil a mené du 27 juillet au 4 octobre 2017 une consultation publique sur l’accélération du déploiement local du DAB+ et sur les modalités d’organisation d’un appel aux candidatures métropolitain. Il a reçu 47 contributions, représentant l’ensemble des composantes du secteur radiophonique (éditeurs et leurs syndicats, distributeurs, prestataires de diffusion, opérateurs de multiplex, fabricants de récepteurs).
    À l’issue de cette consultation, le Conseil constate que le déploiement du DAB+, que ce soit à l’échelle locale ou à l’échelle métropolitaine, est soutenu par une large majorité de contributeurs, qu’il s’agisse d’éditeurs de services de radios privées ou d’autres acteurs (opérateurs de multiplex, diffuseurs, distributeurs). Le service public manifeste également son intérêt pour la diffusion de toutes ses antennes en DAB+ dès lors que certaines conditions seraient remplies. Pour autant, ce déploiement suscite encore des interrogations, voire une opposition de certains groupes radiophoniques privés. Enfin, les fabricants de récepteurs ont rappelé la nécessité de disposer d’un calendrier de déploiement, si possible rapide, et de le respecter.
    Dans un contexte d’innovation technologique et d’évolution profonde des usages, convaincu que la radio demeurera un média attractif et peut séduire les Françaises et Français de tous âges, le Conseil estime que le DAB+ peut compléter l’offre radiophonique FM, contribuer au pluralisme et renouveler l’image de ce média à condition d’engager désormais une phase de déploiement significative et rapide du DAB+ de manière à faire connaître ce mode de diffusion auprès d’une large partie du public.
    Radio : feuille de route 2018-2020 pour le déploiement du DAB+ (format PDF - 860,36 ko)

    source C.S.A.


    Radio : synthèse de la consultation publique sur l’accélération du déploiement local du DAB+ et sur les modalités d’organisation d’un appel aux candidatures métropolitain

    Citation Envoyé par Le C.S.A.
    Le CSA a ouvert du 27 juillet au 4 octobre 2017, en application des dispositions de l’article 28-4 de la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, une consultation publique portant, d’une part, sur l’accélération du déploiement local du DAB+ et, d’autre part, sur les modalités d’organisation d’un appel aux candidatures métropolitain afin de recueillir les observations des acteurs du secteur radiophonique sur ces deux axes de déploiement.
    Cette consultation a permis de recueillir 47 réponses émanant de 50 contributeurs représentant l’ensemble des composantes du secteur radiophoniques, en majorité éditeurs de services de radio et leurs syndicats (37 des 50 contributeurs), mais également opérateurs de multiplex, diffuseurs techniques, distributeurs et fabricants de récepteurs.
    Synthèse de la consultation publique sur l’accélération du déploiement local du DAB+(format PDF - 1,0 Mo)

    source C.S.A.

    Dernière modification par kiki37 ; 28/12/2017 à 13h00.
    "Qui dira toute la malice dont les choses sont capables lorsqu'elles cherchent à vous embêter ?"...E.Aisberg (son C.V.)

  10. #50
    Membre Avatar de SAT
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    septembre 2016
    Messages
    2 065
    D'ailleurs, il leur serait venu a l'idee de la radio par sat comme au canda ? 100 % du territoire couvert avec 1 seul satellite et le cout de déploiement est moitie moins elevée !
    Pourquoi faire complique quand on peut faire simple ?

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