Retour sur la fin des Grandes Ondes un an après
interview du médiateur de France Inter
Envoyé par Jean-Michel KandinJean-Michel Kandin, directeur des techniques et technologies nouvelles de Radio France, il y a un an, vous aviez promis de répondre au mieux à tous les auditeurs qui pourraient avoir des difficultés à écouter France Inter après l’arrêt des Grandes Ondes. Pourquoi l’arrêt des Grandes Ondes ?
"Nous avons arrêté les Grandes Ondes car son audience était de plus en plus marginale et son coût très élevé. Le territoire est très bien couvert en modulation de fréquence et les nouveaux modes d'écoutes sont de plus en plus utilisés (internet, mobiles ...)."
Comment avez vous traité les messages des auditeurs ?
"Nous avons centralisé l'ensemble des messages reçus par téléphone, courrier, mail ... Nous avons eu 235 auditeurs qui se sont manifestés dans les premiers jours puis 5 dans le reste de l'année. Tous ont été contactés et 140 ont souhaité continuer une discussion pour régler leur problème. Sur ces 140, 104 auditeurs ont confirmé avoir une solution, 36 continuent à affirmer ne pas pouvoir recevoir et selon notre étude seulement 7 auditeurs continuent de ne pas pouvoir capter en fm mais ont trouvé un autre moyen."
Les cas les plus courants étaient les difficultés d’écoutes dans certaines zones géographiques.
"Oui en effet. Nous nous sommes déplacés dans chaque zone pour isoler le problème. On a découvert des zones où l'écoute est inconfortable dont le littoral vendéen et certaines agglomérations. Il s'agit généralement d'une dégradation du signal à cause du nombre de stations installées dans ces zones. Nous sommes entrain de tenter de régler ces problèmes avec le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel. D'autres solution sont également déployées : le satellite et internet."
Les invités
- Jean-Marc Four Directeur de la rédaction de France Inter
- Jean-Michel Kandin Directeur des techniques et technologies nouvelles de Radio France
source ► Le Rendez-Vous du médiateur
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