Publié le 01/02/2018 à 09h05
Émetteur d'Allouis : le signal horaire maintenu Depuis 1977, la fréquence 162 kHz transmet un signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques.
La diffusion du signal horaire de référence en ondes longues par l’émetteur d’Allouis a été prolongée pour cinq ans, après un contrat de six mois renouvelable l’année dernière.
Après avoir pris la décision, au cours de l’été 2017, de prolonger la diffusion en ondes longues du signal horaire de référence élaboré à partir d’horloges atomiques, le gouvernement d’Édouard Philippe a retenu, en fin d’année dernière, et après une consultation internationale, le groupe TDF pour assurer l’exploitation de ce service.
Un intérêt hautement stratégique
Un contrat de cinq ans qui fait suite à un contrat de six mois renouvelable une fois (établi entre l’Agence nationale des fréquences et TDF) ayant permis de poursuivre pour l’année 2017, après l’arrêt de la diffusion de France Inter sur les grandes ondes le 31 décembre 2016, la diffusion de ce service de synchronisation horaire indispensable au fonctionnement de secteurs exigeant une fiabilité de synchronisation : contrôle du trafic aérien et routier, transport ferroviaire, centrales nucléaires, gestion de l’éclairage public d’un grand nombre de communes, synchronisation des horodateurs, ou encore mise à l’heure des horloges d’édifices publics et des gares. Notons que ce système permet de mettre à l’heure près de 200.000 horloges sur l’ensemble du territoire métropolitain.
TDF prévoit de maintenir, sur le site d’Allouis, une dizaine d’emplois (on en comptait une quinzaine en décembre 2016). « Dans notre réponse émise lors de la consultation, nous avons essayé d’apporter le meilleur compromis possible entre optimisation économique et sauvegarde de l’emploi », explique ainsi François Picand, directeur adjoint du pôle industrie et innovation au sein de TDF.
Valérie Mazerolle
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