D'après les tableaux de caractéristiques techniques de l'époque, la puissance annoncée était presque la même que pour Nantes : 30 Watts. Donc il s'agissait bien d'un émetteur, qui figurait d'ailleurs dans les listes du réseau principal, et non pas des réémetteurs, comme l'indique ce tableau précédemment publié au sujet de Grenoble :
Il s'agit donc bien d'un réémetteur ("gap filler"), normalement avec changement de canal par rapport à l'émetteur-pilote ("frequency transposer"), et non pas d'un réémetteur "passif" ("deflector") car la polarisation est verticale, alors que celle de Bourges est horizontale.
Quant au choix de certaines petites villes, stations thermales ou de sports d'hiver (La Bourboule, Megève, etc), équipées assez tôt en réémetteurs TV, je pense que cela était un choix délibéré en direction des riches clients de grands hôtels disposant d'un "salon de télévision" parmi des éléments supplémentaires de confort sensés contribuer à distraire, le soir, les riches curistes ou touristes parisiens ou étrangers...







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