Automatisation des réseaux de diffusion
Afin d'assurer la continuité de diffusion, TéléDiffusion de France (établissement public) a maintenu dans les centres émetteurs principaux des équipes d'exploitation présentes pendant toute la durée de fonctionnement. Pour cette même raison, des émetteurs (ou certains étages) sont doublés, ce qui assure la fiabilité accrue du système.
à l'horizon des années 1980, l'introduction de l'automatisme fait disparaître la contrainte de présence des équipes d'exploitation. Grâce à la téléexploitation, 54 centres de télévision dits "intercalaires" sont exploités sans personnel permanent, les télécommandes et signalisations nécessaires étant ramenées sur 18 stations pilotes.
À partir des années 80 ce système de télésurveillance est étendu à des centres d'émission plus importants., en commençant par la zone expérimentale de la région Est.
En Alsace, l'automatisation touche successivement les centres de:
• Mulhouse-Belvédère, après modernisation de l'émetteur 2ème chaîne
• Strasbourg-Sélestat (radio) après modification ou confortement de l'émetteur le plus ancien.
• Strasbourg-Nordheim, après confortement de l'émetteur 2ème chaîne.(1980)
• Mézières-Sury après l'échange de l'émetteur 2ème chaîne (fin 78)
• Besançon-Le Lomont après renouvellement de l'émetteur 2ème chaîne (fin 79)
Viendront ensuite Reims et Troyes après l'arrêt des émissions 819 lignes.
En radio, la station de Nomény sera confortée par un émetteur de secours
Ce sera par la suite le tour de la Bretagne puis de l'Ouest (1985)
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