Cher Martin, tu m'as devancé dans cette hypothèse qui m'est apparue à la lecture de ton premier message. Sur trois cartes, dont celle figurant ici mais aussi dans des Hors Série "Science et Vie" radio-TV de 1964 et 1968, on voit clairement que Dijon "tourne le dos" à Neuvy Deux Clochers.
Et comme tu le soulignes dans ton message ci-dessus, c'est vraisemblablement à cause de ces deux canaux "tête-bêche" (que tu appelles joliment "boîte à sardines", vu la position de ces petits poissons dans leur réduit) que la RTF a réduit les risques en limitant la hauteur du pylône de Nuits St-Georges à 150 mètres (contre 200 à 300 m pour de nombreux autres sites). Idem pour l'emplacement lui-même, qui (comme le montre la carte précitée) aurait, plus à l'ouest, diminué la "zone blanche" assez importante entre ces deux émetteurs de Dijon et Bourges.
Un autre cas "tête-bêche" existait aussi dans l'est, avec Strasbourg (canal F5) et Metz (canal F6), tous deux en polarisation horizontale. Même après transfert de Lauth à Nordheim en 1964 avec hauteur bien plus grande de son mât, Strasbourg semble avoir assez bien "cohabité" avec Luttange pendant cette période de 20 ans, jusqu'à l'arrêt du 819 lignes. Je n'ai pas connaissance d'interférences mutuelles, et pourtant la bande de fréquences vidéo était presque identique, avec pourtant des différences importantes de contenu durant les décrochages régionaux.
Concernant Nuits Saint-Georges, des précisions intéressantes m'ont été apportées par un internaute bourguignon.
Je les publierai d'ici vendredi.
Amitiés,
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