P...urée ! :) C'est fou ce qu'on a appris en 3 ou 4 posts !
Ils sont forts nos "posteurs" ! :cool:
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Une folie : le passage à l'heure d'été toute l'année !
Dans la ville de Brest le 22 décembre 2019 en heure d'hiver :
- levée du soleil : 9 h 11
- coucher du soleil : 17 h 21
Si on passait à l'heure d'été toute l'année, la levée du soleil à Brest le 22 décembre : 10 h 11
Pourquoi une décision européenne ? Cette décision doit revenir aux États souverains.
Entre Brest et Tallinn en Estonie, il doit y avoir environ trois heures de décalage réel.
Normes CO2, citation Actu Orange :
"Après de longs et houleux débats, l'Europe s'est finalement mise d'accord sur les normes d'émissions de CO2 que les constructeurs automobiles devront respecter à l'horizon 2030. C'est la "ligne dure" qui l'a emporté, au grand dam des industriels.
L'ombre du Dieselgate aura plané sur ces longues et tendues négociations. Depuis le scandale de la triche aux émissions de polluants qui a éclaté en 2015, les constructeurs automobiles ont perdu toute crédibilité auprès de l'opinion publique et, surtout, des décideurs. Du coup, ils ont perdu le match.
En France, le transport routier est la première source d'émissions de CO2, avec 122 millions de tonnes et 36 % du total en 2017 (source Citepa). Par rapport à 2000, ces émissions ont baissé, mais moins que celles d'autres secteurs, en particulier l'industrie manufacturière ou l'énergie. L'Europe veut donc accélérer la cadence. Un cap à 95 g/km de moyenne a déjà été fixé pour 2021. L'objectif de ces négociations était de définir les objectifs à plus long terme.
La Commission Européenne, soutenue par l'AECA (Association européenne des constructeurs d'automobiles) proposait une réduction de 30 % par rapport à 2021. Le Conseil de l'Union, représentant des gouvernements, s'était accordé sur un -35 %. Quant au Parlement Européen, il avait voté pour un -40 %, jugé encore bien trop clément par les élus écologistes. Au final, les tractations entre les trois institutions ont débouché sur un compromis plutôt radical : -37,5 % en 2030, avec une étape à -15% en 2025.
Dans le détail, la formule pour calculer les normes que devra respecter chaque constructeur est une vraie usine à gaz. Elle inclut en particulier un coefficient ZLEV (pour "zero and low emission vehicles", véhicules à émissions faibles ou nulles). Ce coefficient sera calculé en fonction du nombre de véhicules électriques et hybrides qu'aura vendu chaque constructeur (plus ce nombre sera élevé, moins l'objectif CO2 sera contraignant), mais aussi en fonction de la pénétration des dits ZLEV dans chaque pays (les marchés d'Europe centrale et orientale sont en effet en retard en matière d'électrification). Les objectifs chiffrés de chacun ne seront donc connus qu'en 2021.
Pour Greg Archer, directeur de l'ONG Transport & Environment, "l'Europe passe à la vitesse supérieure dans la course à la fabrication de véhicules à zéro émissions. Cette nouvelle réglementation signifie qu'en 2030 environ un tiers des véhicules neufs seront électriques ou à hydrogène." Avant de nuancer : "C'est un progrès, mais pas assez rapide pour tenir nos engagements climatiques."
De son côté, la présidente de la commission transports du Parlement de Strasbourg, Karima Delli (Verts), a dénoncé une "négociation prise en otage par les constructeurs", estimant "qu'on est encore très loin du compte, si l'on se réfère aux engagements pris dans l'accord de Paris sur le climat."
Pour les constructeurs automobiles, c'est un coup dur. "Une réduction de 37,5% des émissions de CO2 pourrait sembler plausible", a expliqué l'ACEA dans un communiqué, "mais elle est totalement irréaliste compte tenu de la situation actuelle. L'industrie déplore que cet objectif pour 2030 soit uniquement motivé par des motifs politiques, sans tenir compte des réalités technologiques et socio-économiques."
Il est vrai que l'adoption des véhicules électriques ou électrifiés reste marginale : en 2017, ils ne représentaient que 1,5 % des immatriculations dans les 15 plus gros pays de l'UE (1,7 % en France). Sur le continent, c'est la Suède (5,2 %) et surtout la Norvège (39,3 % !) qui font figure de pionniers de l'électrification. À mesure que l'offre va aller en s'enrichissant (rien qu'en 2019, quatre grosses nouveautés 100% électriques sont attendues : les Audi e-tron Quattro, BMW iX3, Mercedes EQC et Tesla Model 3), cette part de marché ira croissant. Mais les voitures électriques restent chères, tout comme les hybrides rechargeables. Et la colère des "Gilets Jaunes" vient de nous rappeler que pour bon nombre de citoyens, la mobilité a un coût déjà difficile à supporter...
De leur côté, les constructeurs mettent plein gaz sur l'électrification. Le géant Volkswagen, trop désireux de tourner la page du diesel, compte ainsi investir la bagatelle de 44 milliards d'euros d'ici à 2023 ! En France, si Renault a jusqu'à présent tout misé sur le 100% électrique, la marque mettra bientôt de l'eau dans son vin en développant des motorisations hybrides. Chez PSA, les premiers modèles hybrides rechargeables et 100% électriques conçus avec le partenaire chinois Dongfeng débarqueront en concessions dès cette année. L'enjeu est considérable : il faut arriver à convaincre les clients de renoncer au moteur thermique, afin de bénéficier au maximum du "coefficient ZLEV" qui rendra l'échéance de 2030 plus digeste.
Pour cela, il faudra parvenir à réduire le coût des batteries, mais aussi continuer à développer le réseau de bornes de recharge. Pour ce dernier point, plutôt que d'attendre le bon vouloir des Pouvoirs publics, certains constructeurs ont décidé de prendre les devants : c'est bien entendu le cas de Tesla, célèbre pour son réseau de Superchargeurs ; de leur côté, Volkswagen, BMW, Mercedes et Ford se sont réunis pour lancer un projet similaire, baptisé Ionity. Des investissements lourds qui vont plomber les comptes de l'industrie automobile. Celle-ci n'a d'ailleurs pas hésité à faire planer la menace du chantage à l'emploi, rappelant que l'automobile fournit du travail à 13,3 millions d'européens.
D'un autre côté, les constructeurs avaient également tiré la sonnette d'alarme lors de la mise en place des normes WLTP+RDE, laissant entendre que les objectifs seraient impossibles à tenir. Or, il s'avère que les efforts de recherche et développement ont si bien porté leur fruits que la plupart des modèles lancés actuellement répondent d'ores et déjà aux normes de 2020. Ce scénario se reproduira-t-il avec les normes CO2 de 2030 ? C'est moins certain, car la réussite du plan dépend beaucoup du bon vouloir des acheteurs de voitures neuves, qui restent encore très réticents vis-à-vis de la voiture électrique..."
Bonjour
Calmesnil : source de la citation s'il te plait ? merci
Si on veut supprimer le changement d'heure, ce n'est pas à l'heure d'été qu'il faut passer mais à l'heure d'hiver (c'est à dire GMT+1) comme c'était le cas avant l'introduction de l'heure d'été en 1975.
Ne pas oublier que nous sommes sur le fuseau horaire de Berlin, c'est à dire en avance de près de 2 heures sur l'heure solaire de Brest (en heure d'hiver !).
Je ne comprends pas qu'on demande l'avis des gens sur ce point car, à l'exception des agriculteurs, ils ne voient que le côté "agréable" de l'heure d'été (les longues soirées en été).
Il est normal que la décision d'arrêter le changement d'heure été/hiver se fasse au niveau européen pour éviter que certains restent au changement d'heure et pas d'autres, mais pour le fait de garder l'heure d'hiver ou d'été cela peut se faire au niveau national selon sa position par rapport au fuseau de Berlin.
Un décalage constant entre les pays ne pose pas de problème majeur (c'est le cas depuis "toujours" entre l'Espagne et le Portugal et bien sûr entre l'Europe continentale et le Royaume-Uni) mais le fait que certains changent et pas d'autres oui.
Bonjour Marceljack.
Une petite confiusion. Nous ne sommes pas sur le "fuseau horaire de Berlin", mais sur le premier fuseau à l'est après le méridien de Greenwich. Ce qui nous donne une heure GMT+1 (Greenwich Mean Time). Les british sont à l'ouest, pour une bonne partie, de celui-ci.
En fait l'Angleterre, la France, la Belgique, la Hollande, l'Espagne sont "à cheval sur ce méridien. Donc à l'heure GMT.
A partir du Rhin, donc l'Allemagne, la scandinavie, l'Italie, l'ex Yougoslavie et plus à l'est la Pologne sont à cheval sur GMT+1.
Le Portugal est la limite du fuseau GMT-1.
Alors que choisir ? Là est la question.
GMT+1 pour tout le monde, donc alignés sur la partie Est de l'Europe des 27 ? Il fera jour en Pologne bien avant la Bretagne. La nuit commencera plus tôt à l'Est.
GMT+2 pour avoir, à l'ouest, des soirées plus longues, dont la Pologne à l'est. Des levers de soleil plus tard à l'ouest.
Les français en majorité ont "voté" pour GMT+2. En cela ils ont pensé à eux et, sans le savoir, aux allemands, italiens, ex yougoslaves, polonais.
Par contre pour la France, dont la Bretagne ça fera des levers de soleil tardifs. Ce qui peut gêner les agriculteurs, ceux qui travaillent à l'extérieur. En contrepartie les soirées seront plus longues.
Penser aux américains, en particulier aux USA et au Canadiens qui sont "à cheval" sur 4, voir 5 fuseaux horaires. Ca pose d'autres problèmes ben plus ardus.
ce qui aurait été bien plus facile, surtout pour les radioamateurs, c'est que la France (re) viennent en heure GMT....
Tu as raison mais en pratique cela correspond à peu près à l'heure solaire de Berlin, c'est ce que je voulais dire.
Je trouve que c'est débile car la majorité du territoire verrait un lever du soleil très tardif en hiver, déjà tardif avec l'heure d'hiver. Cela ne gênerait pas que les agriculteurs ...
Avant l'instauration de l'heure d'été nous étions à GMT+1 toute l'année et ce depuis des lustres (sauf pendant la 2ème guerre mondiale où les Allemands avaient institué l'heure d'été).
Je ne vois pas pourquoi on ne revient pas à la situation d'avant 1975 sans demander l'avis des gens qui sont incompétents sur le sujet.
La Pologne et des pays à l'Est de l'Allemagne (voire l'Allemagne elle-même) pourraient prendre GMT+2, cela ne gênerait personne à partir du moment où les décalages restent constants.
Et aussi à la Russie, la Chine et l'Inde mais ça n'est pas notre problème.
Le parlement européen vient de voter à l'instant la suppression du changement d'heure pour 2021.
Source : https://www.lci.fr/politique/l-ue-vo...1-2116579.html