En 1968 (pour l'avoir vécu) la situation n'était pas du tout la même, le gouvernement avait beaucoup plus de marge de manoeuvre qu'aujourd'hui car l'économie n'était pas mondialisée ni financiarisée comme aujourd'hui, il pouvait faire à peu près ce qu'il voulait sans risque de délocalisations massives ni de "punitions" financières.
Ce qui n'empêche que le franc avait sacrément pris du plomb dans l'aile ...
Mais surtout les revendications aussi bien étudiantes qu'ouvrières étaient assez bien définies et tenaient la route et il y avait des interlocuteurs, ce qui n'est pas le cas actuellement.