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Ah la Belgitude d' Annie CORDY( La Baronne Léonie CORMAN), elle me faisait loler en racontant des histoires Belges.
SI les réseaux cablés Belges ont encore conservé l' analogique, c'est pour ceux qui sont abonnés au cable et qui ont encore, uniquement, un TV Noir et Blanc !:p:D
On pourrait poser la question, à Benoit POELVOORDE, à Namur, sa ville natale, qui fut la première ville cablée au début des années 1960.
Ils n'ont pas peur à France Télévision ! :cool:
Ils viennent de lancer une "consultation" pour améliorer la télévision.
La première chose à faire serait de virer qui vous savez ! Elle a fait assez de mal ! :eek:
Et elle est où ? cette consultation ??? :confused:
Elle est annoncée par les présentateurs du journal.
Ca fait 2 ou 3 fois que je l'entend sur FR2 !
Je vais tenter d'en savoir plus. C'est assez succinct et rapide.
Bonjour...je roule au E85 depuis un bon moment Grace à une reprog faite par des ingénieurs !!! J'ai un Ecoboost 1.0 Ford !
Alcoolique va !
OK, je sors ! :cool:
Un article écrit en août 2008, depuis cela ne s'est pas amélioré !
Pierre JOURDE - La machine à abrutir
dimanche, 3 août 2008 /
Jusqu’à présent, la qualité des médias audiovisuels, public et privé confondus, n’était pas vraiment un sujet. Puis le président de la République découvre que la télévision est mauvaise. Il exige de la culture. (…) Avec l’alibi de quelques programmes culturels ou de quelques fictions « créatrices », les défenseurs du service public le trouvaient bon. Ils ne sont pas difficiles. Comme si, à l’instar d’une vulgaire télévision commerciale, on n’y avait pas le regard rivé à l’ Audimat. Comme si la démagogie y était moins abondante qu’ailleurs.
Les médias ont su donner des dimensions monstrueuses à l’universel désir de stupidité qui sommeille même au fond de l’intellectuel le plus élitiste. Ce phénomène est capable de détruire une société, de rendre dérisoire tout effort politique. A quoi bon s’échiner à réformer l’école et l’Université ? Le travail éducatif est saccagé par la bêtise médiatique, la bouffonnerie érigée en moyen d’expression, le déferlement des valeurs de l’argent, de l’apparence et de l’individualisme étroit diffusées par la publicité, ultime raison d’être des grands groupes médiatiques. Bouygues envoie Jules Ferry aux oubliettes de l’histoire.
Lorsqu’on les attaque sur l’ineptie de leurs programmes, les marchands de vulgarité répliquent en général deux choses : primo, on ne donne au public que ce qu’il demande ; secundo, ceux qui les critiquent sont des élitistes incapables d’admettre le simple besoin de divertissement. Il n’est pas nécessairement élitiste de réclamer juste un peu moins d’ineptie. Il y a de vrais spectacles populaires de bonne qualité. Le public demande ce qu’on le conditionne à demander. On a presque abandonné l’idée d’un accès progressif à la culture par le spectacle populaire. Victor Hugo, Charlie Chaplin, Molière, René Clair, Jacques Prévert, Jean Vilar, Gérard Philipe étaient de grands artistes, et ils étaient populaires. Ils parvenaient à faire réfléchir et à divertir. L’industrie médiatique ne se fatigue pas : elle va au plus bas.
Chacun a le droit de se détendre devant un spectacle facile. Mais, au point où en sont arrivées les émissions dites de « divertissement », il ne s’agit plus d’une simple distraction. Ces images, ces mots plient l’esprit à certaines formes de représentation, les légitiment, habituent à croire qu’il est normal de parler, penser, agir de cette manière. Laideur, agressivité, voyeurisme, narcissisme, vulgarité, inculture, stupidité invitent le spectateur à se complaire dans une image infantilisée et dégradée de lui-même, sans ambition de sortir de soi, de sa personne, de son milieu, de son groupe, de ses « choix ». Les producteurs de télé-réalité - « Loft story », « Koh-Lanta », « L’île de la tentation » -, les dirigeants des chaînes privées ne sont pas toujours ou pas seulement des imbéciles. Ce sont aussi des malfaiteurs. On admet qu’une nourriture ou qu’un air viciés puissent être néfastes au corps. Il y a des représentations qui polluent l’esprit.Si les médias des régimes totalitaires parviennent, dans une certaine mesure, à enchaîner les pensées, ceux du capitalisme triomphant les battent à plate couture. Et tout cela, bien entendu, grâce à la liberté. C’est pour offrir des cerveaux humains à CocaCola [1] que nous aurions conquis la liberté d’expression, que la gauche a « libéré » les médias. (…)
On a le choix ? Bien peu, et pour combien de temps ? La concentration capitaliste réunit entre les mêmes mains les maisons d’édition, les journaux, les télévisions, les réseaux téléphoniques et la vente d’armement. L’actuel président de la République est lié à plusieurs grands patrons de groupes audiovisuels privés, la ministre de la culture envisage de remettre en cause les lois qui limitent la concentration médiatique, la machine à abrutir reçoit la bénédiction de l’Etat .
(…) La bêtise médiatique s’universalise. L’esprit tabloïd contamine jusqu’aux quotidiens les plus sérieux. Les médias publics courent après la démagogie des médias privés. Le vide des informations complète la stupidité des divertissements.
Car il paraît qu’en plus d’être divertis nous sommes informés. Informés sur quoi ? Comment vit-on en Ethiopie ? Sous quel régime ? Où en sont les Indiens du Chiapas ? Quels sont les problèmes d’un petit éleveur de montagne ? Qui nous informe et qui maîtrise l’information ? On s’en fout. Nous sommes informés sur ce qu’il y a eu à la télévision hier, sur les amours du président, la garde-robe ou le dernier disque de la présidente, les accidents de voiture de Britney Spears. La plupart des citoyens ne connaissent ni la loi, ni le fonctionnement de la justice, des institutions, de leurs universités, ni la Constitution de leur Etat, ni la géographie du monde qui les entoure, ni le passé de leur pays, en dehors de quelques images d’Epinal.
Un des plus grands chefs d’orchestre dirige le Don Giovanni de Mozart. Le journaliste consacre l’interview à lui demander s’il n’a pas oublié son parapluie, en cas d’averse. Chanteurs, acteurs, sportifs bredouillent à longueur d’antenne, dans un vocabulaire approximatif, des idées reçues. Des guerres rayent de la carte des populations entières dans des pays peu connus. Mais les Français apprennent, grâce à la télévision, qu’un scout a eu une crise d’asthme.
Le plus important, ce sont les gens qui tapent dans des balles ou qui tournent sur des circuits. Après la Coupe de France de football, Roland-Garros, et puis le Tour de France, et puis le championnat d’Europe de football, et puis… Il y a toujours une coupe de quelque chose. (…) L’annonce de la non-sélection de Truc ou de Machin, enjeu national, passe en boucle sur France Info. Ça, c’est de l’information.La France retient son souffle. On diffuse à longueur d’année des interviews de joueurs. On leur demande s’ils pensent gagner. Ils répondent invariablement qu’ils vont faire tout leur possible ; ils ajoutent : « C’est à nous maintenant de concrétiser. » Ça, c’est de l’information.
On va interroger les enfants des écoles pour savoir s’ils trouvent que Bidule a bien tapé dans la balle, si c’est « cool ». Afin d’animer le débat politique, les journalistes se demandent si Untel envisage d’être candidat, pense à l’envisager, ne renonce pas à y songer, a peut-être laissé entendre qu’il y pensait. On interpelle les citoyens dans les embouteillages pour deviner s’ils trouvent ça long. Pendant les canicules pour savoir s’ils trouvent ça chaud. Pendant les vacances pour savoir s’ils sont contents d’être en vacances. Ça, c’est de l’information. A la veille du bac, on questionne une pharmacienne pour savoir quelle poudre de perlimpinpin vendre aux étudiants afin qu’ils pensent plus fort. (…) Dès qu’il y a une manifestation, une grève, un mouvement social, quels que soient ses motifs, les problèmes réels, pêcheurs, enseignants, routiers, c’est une« grogne ». Pas une protestation, une colère, un mécontentement, non, une grogne. La France grogne. Ça, c’est de l’information. (…)
La bêtise médiatique n’est pas un épiphénomène. Elle conduit une guerre d’anéantissement contre la culture. Il y a beaucoup de combats à mener. Mais, si l’industrie médiatique gagne sa guerre contre l’esprit, tous seront perdus.
Pierre JOURDE, Professeur à l’université Grenoble-III (Stendhal), La machine à abrutir, Le Monde diplomatique, Août 2008, N° 653, p. 28, 4,50 €
[1] « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ’business’, soyons réalistes : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. » (Patrick LE LAY, ancien pdg de TF1 dans Les Dirigeants face aux changements, Les Editions du Huitième Jour, Paris, mai 2004.)
Il y a bien longtemps que j' ai banni TF1 et ses sous-chaines de chez moi !
Personne ne me force à regarder TF1, je ne suis pas Alex, dans "Orange Mécanique " de Stanley Kubrick, à qui on lui force de regarder des images violentes des Nazis, pour l' obliger à "rectifier le tir ", avec comme fond sonore, la variation en 6/8 eme de l' Hymne à la joie de Beethoven, arrangé par Walter( aujourd' hui Wendy ) CARLOS, avec des synthés MOOG analogiques, avec du vocoder, d' époque, de Rachel Elking.
A l' époque, les puristes mélomanes avaient "hurlé au loup " en entendant cette adaptation de la finale de la 9eme Symphonie de Beethoven. Moi, j' ai une transcription pour piano solo, et orgue solo, de cette belle oeuvre de ce grand compositeur.
Quand une bande d'inculte vient dire TF1 c'est le mal absolu.... La réalité , c'est a dire ce que vous ne voulez pas voir , c'est que personne ne veut regarder Arte ! Arte c'est 700.000 téléspecteurs en moyenne en prime time, pendant que TF1, avec toute la concurence de la TNT arrive a faire entre 6 et 7 millions de Téléspectateurs.
Pareil pour l'information. TF1 fait assez souvent le double de France 2 a 13 H. Et pendant e confinement cela a été encore plus vrai.
Quand a la fameuse phrase de Patrick Le lay, dans la forme c'est mauvais, mais dans le fond, il a dite ce que tout le monde pense tout bas. Que ce soit a France Télé, A M6, A Canal, et même sur Arte.
Quand les chaines propose des programmes , ils sont fait pour être regardé, et être forcement rentable. Et vu que l'on est sur de la TV gratuite, ça passe par de la pub.
Amusant de voir Baisin dire "beurk TF1 c'est nul, je ne regarde pas", alors que tu est capable de dire que la RTS est géniale, alors qu'ils font pire, et que la plus part de leur prime en séries, viennent de .... TF1.
Tout le monde dit "ah mais TF1 je ne regarde pas" , "moi je regarde que Arte et France 5 hein :cool: "
Il n’empêche que quand Arte , dans la meilleure des formes fait 5%, TF1 Peut en faire 45% De PDM voir Plus...
Étrange pour une chaine que personne ne regarde :cool:
Certains programmes peuvent ne pas convenir , et c'est normal. d'autres peuvent être moins regardé que avant ( le 20 heures de PPDA était une référence, maintenant ils sont toujours leader mais moins qu'avant)..
En meme temps quand on pense de 6 chaines ( voir moins parce que dans certaines zone ou France 5 et M6 n’était pas diffusé, que Canal+ était cryptée, au final le choix se résumer a TF1 Ou le duopole France 2/ France 3) a 26 chaines, juste que sur la TNT, forcement a un moment on divise l'audience.
Le cas français avec TF1 est unique au Monde. Premièrement, car des chaines privée qui vampirise autant l'audiovisuel, y'en a pas des masses, mais aussi car d'habitude, dans d'autres pays, le service public est plus présent.