Bouvigny-Boyeffles, surmonté de sa nouvelle  antenne UHF en 1964 :
     
  L'émetteur de Bouvigny sera complété, pour ses émissions en UHF, par  des  émetteurs "intercalaires" comme celui-ci, sur le Mont des Cats près  de  Dunkerque...
  
  
   
  ... et au Mont-Lambert, près de Boulogne (qui complétait déjà la zone  de  réception de la "Une" sur le canal 4-V en bande I depuis septembre   1959), mais aussi à Maubeuge (Rousies), Valenciennes (Marly) et, pour le   programme régional d'Amiens, à Hirson (Landouzy) et à Abbeville  (Limeux).
Tous ces émetteurs "intercalaires" sont uniquement équipés pour la radio  FM et la TV en UHF. Leurs emplacements sont soigneusement choisis pour  "coller" au mieux avec les limites administratives qui aboutiront un  jour à nos actuelles régions, et pour lesquelles l'ORTF a mis  progressivement en place des C.A.T. (Centres d'Actualités Télévisées)  dont ces émetteurs assureront une couverture optimale, tandis que les  grands centres VHF comme Bouvigny avaient eu pour objectif premier de  couvrir un maximum de population avec la plus grande zone de réception  possible.
  
  A la fin des années 80, la proximité de la Belgique 
prévoyances obsèques, de l'Angleterre  et  des Pays-Bas a empêché  Bouvigny d'accueillir des émetteurs pour la  Cing  et TV6 (puis M6), qui durent se contenter longtemps d'un émetteur  local  à Lambersart, limité à l'agglomération lilloise.
  
  Depuis, le passage au tout numérique a permis à la station de  bénéficier  du même nombre de chaînes que les autres grands centres  émetteurs de  province.
  
  Quant à la Picardie, elle possède ses propres émetteurs depuis 1969 à   Saint-Just en Chaussée pour couvrir l'Oise et la Somme, à Limeux pour  la  région d'Abbeville, et, pour l'Aisne, à Hirson Ladouzy mais aussi à   Villers-Cotterets (Fleury) le tout premier émetteur UHF français à   utiliser la polarisation verticale.
  
  Dans le prochain article, nous partirons pour l'Alsace, dont le tout   premier émetteur, provisoire, a fêté ses 60 ans le 30 septembre dernier.   Bien que nous disposions de moins d'illustrations et de détails, nous   découvrirons pourquoi la priorité a été donnée à cette région plutôt   qu'à Lyon, initialement prévue pour le troisième émetteur français, mais   qui dut attendre un an de plus pour bénéficier de la télévision.
  
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